30 /NOVEMBRE 2023
  • La coquillage Spondyle: bilan et perspectives de l’archéologie andine et mésoaméricaine”

Par Catherine Lara, chercheuse associée a l'IFEA

Los días 15 y 16 de noviembre de 2023, el IFEA acogió el encuentro científico titulado "La concha Spondylus: balance y perspectivas desde la arqueología andina y mesoamericana". Este encuentro fue organizado por Catherine Lara (UMR 8068, IFEA), Philippe Béarez y Julio Cotom (UMR 7209 CNRS / Muséum National d’Histoire Naturelle).
Le Spondyle est une espèce endémique du littoral Pacifique compris entre le Mexique et le nord du Pérou. Ce coquillage a joué un rôle clé en Mésoamérique et dans les Andes précolombiennes. D’après les premières chroniques espagnoles, pour certaines populations préhispaniques, sa valeur surpassait celle de l’or. En 1998, le bivalve a été adopté comme symbole du traité de paix entre le Pérou et l’Équateur. Entre la fin du XXème siècle et le début des années 2000, l’archéologie a établi plusieurs modèles visant à interpréter le rôle symbolique, économique et politique joué par le Spondyle à l’époque précolombienne. Il s’avère aujourd’hui que ces propositions reposent en partie sur des données fragiles, en particulier concernant l’aspect biologique de l’espèce, souvent ignoré par l’archéologie.

        

 

L’objectif de la rencontre était de réunir des chercheurs andinistes et mésoaméricanistes ayant travaillé sur le Spondyle d’un point de vue biologique, ethnohistorique et archéologique, afin de faire un point sur les acquis et les lacunes concernant le précieux bivalve. La rencontre a rassemblé 21 chercheurs issus de plusieurs générations et institutions, originaires de huit pays (Colombie, Équateur, États-Unis, France, Guatemala, Mexique, Pérou, Royaume-Uni). Le colloque s’est divisé en cinq parties accompagnées d’espaces de discussion et d’échange entre chercheurs et avec le public : "biologie et répartition géographique", "panoramas régionaux", "technologies et usages", "cas d'étude", "ethnohistoire et ethnographie". Le 17 novembre, les participants du colloque se sont rendus au sanctuaire archéologique de Pachacamac,( voir galerie), où des contextes comprenant d’abondants spécimens de Spondyle ont été mis au jour. Le groupe a été accueilli par Denise Pozzi-Escot, directrice du complexe. Les archéologues Rocío Villar et Janet Oshiro ont assuré la visite guidée du musée ainsi que des structures monumentales du sanctuaire.

De pie: Miguel Carreño (IFEA), Philippe Béarez, Richard Lunnis, Janet Oshiro, Catherine Lara, Rocío Villar. Sentados: Julio Cotom, Irène Favier, Daniel Bauer, Leonardo Márquez, Cynthia Estrada y José Narvaéz.

20 /OCTOBRE 2023
  • SÉMINAIRE D'HISTOIRE ANDINE

Au cours du second semestre, les sessions du  “Séminaire d'histoire andine comparée et connectée 2023 ”, coorganisé par l'IFEA et l'Icanh et coordonné par Frédéric Spillemaeker, chercheur de l'IFEA en Colombie, se sont poursuivies. Les réunions se tiennent à Lima et rassemblent des chercheurs et chercheuses de toute l'Amérique latine depuis zoom.
L'objectif est de partager des méthodologies, des questions, des analyses et des concepts afin de comparer les différentes manières d'écrire l'histoire, en partant du fait que les études historiques des pays andins tendent à être encore relativement dépendantes des contextes historiographiques nationaux.
Chaque session consiste en une comparaison de deux travaux sur un thème ou une question commune, mais dans des pays différents. L'objectif est de valoriser les voix des acteurs historiques de toutes catégories sociales et de différents univers culturels.

Trois sessions ont eu lieu entre août et octobre 2023, et le groupe compte déjà 100 membres inscrits. La session du 17 août était consacrée au thème  “Historicidad andina: transculturalidad, materialidad y representación”avec la participation de Francisco Mamani (Slicher van Bath de Jong Foundation CEDLA-Universiteit van Amsterdam), qui a présenté : “No tuvieron mas habilidad los carpinteros; antes parece que anduvieron mas cortos…”. La carpinteria incaica vista a traves de las cronicas coloniales y la arqueologia de la arquitectura et Xochitl Inostroza (Université de Santiago du Chili) et Camila Mardones (Université de Hambourg) avec la communication :  "Imagenes y ciclo vital en los Andes, siglo XVIII".
La cinquième session, le 20 septembre, était consacrée à “La historia regional como campo de estudio. Dos perspectivas de trabajo: Perú y Colombia”Susana Aldana (Pontificia Universidad Católica del Perú) a présenté le thème : Entre la región y la nación: el caso del Perú et Sebastián Martínez Botero (Universidad Tecnológica de Pereira) a présenté le titre :“Núcleos urbanos y de frontera en el centro occidente colombiano. Un proyecto de institucionalización del Estado Nación en el siglo XIX”.

La dernière session de l'année a eu lieu le 12 octobre, sous le titre “Reducciones toledanas en dialogo interregional: los casos de Charcas y Huaylas en el contexto virreinal peruano”Les intervenants étaient Paula C. Zagalsky, CONICET-IIEGE FFyL - Universidad de Buenos Aires et Marina Zuloaga Rada, Universidad Nacional Mayor de San Marcos.

        

11 /SEPTEMBRE 2023
  • La coopération archéologique entre le Pérou et la France : une vision actuelle

Par Catherine Lara, chercheuse associée à l'IFEA

Le 17 août, l’IFEA a accueilli la première partie de la rencontre scientifique « La coopération archéologique entre le Pérou et la France : une vision actuelle ». La deuxième partie de la session a eu lieu sur Facebook Live via Zoom (ver vídeo), le 23 août 2023. Cette rencontre a été organisée par Catherine Lara (IFEA) et Romuald Housse (UMR 8096 Archéologie des Amériques CNRS/Université Paris I ; Archaïos). La séance du 17 août à l’IFEA a eu lieu dans le cadre d’un programme « portes ouvertes » destiné à promouvoir la libraire Alina Wong et la salle de lecture « Carlos Brignardello », qui a récemment ouvert ses portes au public.

Les relations entre le Pérou et la France dans le domaine de l'archéologie remontent à plus d'un siècle. Elles ont connu plusieurs étapes, marquées par les événements sociopolitiques et historiques internationaux et locaux. L'IFEA, inauguré au Pérou en 1948, a été un témoin et acteur clé de cette évolution. L'objectif général de la rencontre organisée par C. Lara et R. Housse était tout d'abord de présenter une vue d'ensemble de cette histoire de la coopération archéologique entre le Pérou et la France. Dans un deuxième temps, la rencontre visait à offrir un aperçu des différentes modalités actuelles que revêt la coopération archéologique entre les 2 pays. En résumé, ces modalités révèlent 3 cas de figure :
-Chercheurs péruviens financés par des bourses françaises
-Chercheurs péruviens ayant effectué leurs études entre le Pérou et la France
-Chercheurs français qui travaillent au Pérou avec des collaborateurs péruviens et des financements français et/ou péruviens

Intervenants invités : C. Lara, Thibault Saintenoy (enseignant chercheur - Université des Antilles, CSIC), R. Housse, Christophe Delaere (Fonds de la Recherche Scientifique, Université Libre de Bruxelles), Lisseth Rojas (master PUCP), Antonio Pérez-Balarezo (chercheur postdoctorant - UMR 7041 ArScAn), Pauline Coat (doctorante - UMR 8096, boursière CNRS/IFEA), Alicia Espinosa (chercheuse postdocotrante - UMR 8096), Aïcha Bachir-Bacha (chercheuse à l'EHESS), Nicolas Goepfert (chercheur de l'UMR 8096).

        

30 /AGOSTO 2024
  • Quatrième édition de l'atelier « Application de l'approche technologique à l'analyse céramique : séminaire d'introduction »

Par Catherine Lara, pensionnaire de l'IFEA à Lima

La quatrième édition de l'atelier « Application de l'approche technologique à l'analyse céramique : séminaire d'introduction » a eu lieu du 21 au 25 août. L'événement a été organisé et coordonné par Catherine Lara, avec le soutien de Kattia Pacheco et Manon Deguet (IFEA). Les 4 premières séances de l'activité ont été réalisées sur Zoom, et la 5ème séance, dans les locaux de l'IFEA à Barranco. La plupart des participants sont rattachés à plusieurs universités et instituts de recherche péruviens, boliviens et équatoriens.

La première séance a été consacrée à la présentation des fondements théoriques et méthodologiques de l'approche technologique appliquée à l'analyse céramique. Encore peu appliquée dans les Andes, cette approche propose de prendre en compte l'ensemble du processus de fabrication des objets (ou chaîne opératoire), en plus des études de formes et de décors traditionnellement employées par l'archéologie andine. Au cours des trois séances suivantes, les participants ont pu approfondir leurs connaissances des principales techniques de fabrication de la céramique et des traces respectives qui permettent d'identifier ces techniques à partir de céramique ancienne. Cette présentation des techniques et de leurs traces a suivi l'ordre de la chaîne opératoire : 1) obtention et préparation de la matière première ; 2) façonnage ; 3) finition ; 4) traitement de surface ; 5) techniques décoratives ; 6) cuisson. La description des opérations techniques correspondantes s’est basée sur des photographies et des vidéos ethnographiques ou expérimentales. Les participants ont également reçu une bibliographie de base sur l'approche technologique appliquée à l'analyse de céramique.

Lors de la dernière séance (en présentiel uniquement), les participants ont eu l'occasion de manipuler du matériel archéologique et ethnographique, afin de s'entraîner à reconnaître les traces correspondant aux techniques présentées lors des séances précédentes. Cette activité s’est appuyée sur l'échantillon pédagogique de céramiques archéologiques et ethnographiques créé à l'IFEA par Catherine Lara.

 

                  

30 /MAI 2023
  • SÉMINAIRE : « ARMURES DE TOIT : LA CHARPENTERIE DE COULEUR BLANCHE DANS LES VICE-ROYAUTES AMERICAINES (XVIE-XVIIIE SIÈCLES) »

Au cours du mois de mai, le séminaire « Armures de toit : la charpenterie de couleur blanche dans les vice-royautés américaines (XVIe-XVIIIe siècles) » a été présenté par Francisco Mamani Fuentes, docteur en Esthétique, histoire et théorie des arts (École Normale Supérieure-PSL), docteur en Histoire et Arts (Université de Grenade) et chercheur associé à l'IFEA et au Centre de études Historiques, Universidad Bernardo O'Higgins.

Le séminaire s'est déroulé de manière hybride à Lima, au siège de l'IFEA à Barranco, et virtuellement depuis Zoom, avec la participation de chercheurs de différentes régions d'Amérique et d'Europe.  Ses quatre sessions, qui se sont déroulées entre le 15 et le 24 mai, avaient pour objectif de présenter la charpenterie du blanc, nom donné dans le monde hispanique à la technique de construction des fermes de toit. Cette technique a été introduite en Amérique par les Espagnols au XVIe siècle dans le but de couvrir des édifices, notamment religieux.

        

Ainsi, dans une perspective qui combine l'art, l'architecture, la construction et la technique, le processus de transfert et le développement de la charpenterie blanche dans la vice-royauté entre le XVIe et le XVIIIe siècle ont été analysés. À cette fin, l'histoire constructive des fermes de toit de la péninsule ibérique aux Amériques a été présentée, avec un aperçu de leurs origines et de leur langage terminologique particulier. Les typologies constructives-ornementales les plus importantes ont également été présentées : la lacería et les manifestations hybrides nées des apports hispaniques et américains. Enfin, les aspects sociaux et artisanaux de la fabrication des fermes de toit ont été abordés.

        

Participants de l'atelier (dernier jour) avec Francisco Mamani Fuentes

 

26 /MAI 2023
  • RDV DE L'IFEA AVEC CECILIA TURÍN

Le mardi 23 mai, nous avons accueilli Cecilia Turin, ingénieure zootechnique et docteure en sociologie rurale, qui a réalisé la conférence « Les systèmes pastoraux camélidés dans le sud du Pérou andin : changements, adaptations et perspectives d'avenir ».

Les systèmes pastoraux de camélidés d'Amérique du Sud sont des systèmes ancestraux spécialisés dans l'élevage d'alpagas et de lamas qui se développent entre 4000 et 5000 m d'altitude, où les pâturages et les zones humides dominent le paysage. Dans le sud des Andes péruviennes, ces systèmes sont traditionnellement administrés par des familles et des communautés pastorales indigènes aymaras et quechuas, qui pratiquent le pâturage et la transhumance et qui jouent un rôle économique, écologique et culturel stratégique peu reconnu.

        

La présentation a porté sur le cas de certaines communautés pastorales, principalement à Puno, où les éleveurs de camélidés sont confrontés à des changements écologiques et sociaux continus auxquels ils s'adaptent dans un environnement très incertain.
La présentation comprenait des réflexions sur les changements et les adaptations observés au cours des différentes années, ainsi que sur les préoccupations et les alternatives pour l'avenir de ces moyens de subsistance.

L'événement s’est déroulé lieu la veille de l'Année internationale des camélidés (AIC 2024) et en préparation de l'Année internationale des prairies et des pâturages (AIPP 2026).

Voir la présentation

23 /MAI 2023
  • COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES ÉCONOMIES POPULAIRES ET LE CAPITALISME GLOBAL

Les 18, 19 et 20 mai, le colloque international « Économies populaires et capitalisme global : reconfigurations socio-économiques latino-américaines, géographies émergentes et articulations globales » et la réunion du réseau régional de recherche sur les économies populaires se sont tenus à La Paz. L’événement a été organisé par l'Institut de recherche sociologique "Mauricio Lefebvre" du département de sociologie de l'Universidad Mayor de San Andrés (IDIS-UMSA), le Réseau régional de recherche sur les économies populaires et l'Institut français d'études andines (IFEA), avec la participation et le soutien de la Faculté des sciences sociales de l'UMSA, du département de sociologie, du Centre d'étudiants en sociologie et de la Société scientifique d'étudiants-chercheurs en sociologie.

        

Le colloque sur les économies populaires a cherché à contribuer au débat et à une meilleure connaissance des reconfigurations socio-économiques régionales, des géographies émergentes et des articulations globales, liées aux acteurs populaires, afin de commencer à conceptualiser les nouveaux territoires et les nouvelles formes de l'économie régionale et ses récits de développement. Les intervenants suivants ont participé au colloque : Carlos Alba (El Colegio de México-Mexico), Fernando Rabossi (UFRJ-Brésil), Carlos Freire da Silva (UFPA-Brésil), Nico Tassi (UMSA-Bolivie) et Alfonso Hinojosa (UMSA-Bolivie) ainsi que Gabriela Ruesgas (UMSA) et Hernan Pruden (UMSA) en tant que modérateurs.


Voir l'inauguration du colloque // Voir le deuxième jour du colloque

20 /MAI 2023
  • LA NUIT DES IDÉES AU PÉROU

Une nouvelle édition de la « Nuit des idées », événement coordonné par l'Ambassade de France au Pérou, s'est déroulée du 15 au 27 mai au Pérou. Cette année, il s’agissait de réfléchir à la question « Plus ? » : plus de durabilité, plus d'inclusion et plus de diversité.
Créée en 2016, la « Nuit des idées » est un événement culturel majeur organisé à l'échelle internationale grâce à l'Institut Français et au réseau français de coopération culturelle. Cet événement vise à célébrer le débat d'idées à travers une série de conférences, de tables rondes, d'ateliers et de projections de films.

        

Le 17 juin, l'IFEA y participait à travers la table ronde « Faire du cinéma dans la vallée de Sondondo : l'expérience du collectif Vallechallay », lors de laquelle ont été présentés les courts métrages réalisés dans le cadre du projet « Patrimoine de la vallée de Sondondo ».
Sébastien Jallade, cinéaste et membre de l'équipe audiovisuelle du projet, Melanie Muedas, directrice de la photographie et responsable de l’édition des courts-métrages, Clark Asto, anthropologue et membre du collectif Vallechallay, et Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA en tant que modératrice, ont participé à l'événement.

        

Voir les documentaires

16 /MAI 2023
  • SÉMINAIRE D’HISTOIRE ANDINE

Au mois de mars ont débuté les sessions du « Séminaire sur l'histoire andine comparée et connectée 2023 » coorganisé par l'IFEA et l'Icanh et coordonné scientifiquement par Frédéric Spillemaeker, chercheur de l'IFEA en Colombie. Les rencontres se tiennent à Bogota et à Lima, avec la participation de chercheurs de toute l'Amérique latine à partir de zoom.

L'objectif est de partager des méthodologies, des questions, des analyses et des concepts afin de comparer les différentes manières d'écrire l'histoire. Nous partons du constat que les études historiques sur les pays andins sont encore très dépendantes des contextes historiographiques nationaux.

Chaque session consiste en une comparaison de deux ouvrages sur un thème ou une question commune, mais dans des pays différents. L'objectif est de valoriser les différentes voix des acteurs historiques de toutes les catégories sociales et de différents univers culturels.

A ce jour, trois sessions ont eu lieu et le groupe compte déjà 80 membres inscrits. La première session, qui s'est tenue le 16 mars, était consacrée au thème « Rébellions subalternes à la fin du XVIIIe siècle, des Andes aux Caraïbes », avec des présentations de Mireya Salgado (Flacso Ecuador) et Frédéric Spillemaeker (IFEA).
La deuxième session, le 10 mai, a réuni Paola Revilla Orías (UCB -SP) et Teresa Vergara (PUCP) autour du thème : « Grandir en servitude : réflexions sur le travail des mineurs à Lima et à La Plata (XVIe - XVIIIe siècles) ».

        

08 /MAI 2023
  • CYCLE ACADEMIQUE ET EXPOSITION SANADURIA À BOGOTA

Au cours des mois d'avril et de mai, un cycle de conférences s'est déroulé autour de l'exposition « Sanaduría, des médiations pour tisser des sens pluriels de la paix ». Ces deux activités ont été organisées par l'Institut des Amériques (Polo Andino Bogotá), l'Ambassade de France en Colombie, l'Institut français, l'IFEA, l'association Pluralizar la Paz, l'Université nationale de Colombie, Minciencias, la Banque de la République et le Musée d'art Miguel Urrutia, qui accueille l'exposition depuis son inauguration le 15 avril.

Ces activités visent à restituer une partie des processus et des connaissances produites dans le cadre de la recherche collaborative sur la pluralisation du concept de paix. A côté d'une exposition muséographique, produit principal et essentiel du projet, une série de tables rondes a été organisée pour mettre en dialogue le projet avec l'expérience de terrain qui l'a ensuite nourri. Il s'agissait de rendre publiques et de soumettre à la réflexion collective les leçons que le groupe de recherche a tirées d'une telle entreprise de croisement des savoirs disciplinaires et culturels.

Dans le cadre des présentations du cycle de conférences, un débat a été organisé le 19 avril : « Le sens historique de la paix et la construction de la démocratie et de l'inclusion » , avec la participation de Liliana Chaparro, professeure à l'Université de Santo Tomás et chercheuse au Centro de Pensamiento Pluralizar Paz, Thomas Hippler, professeur à l'Université de Caen Normandie et directeur de l'Institut pour la Paix ; Kevin Ramírez, chercheur au Centro de Pensamiento Pluralizar la Paz et Stella Ghervas, professeure à l'Université de Newcastle et membre de la Royal Historical Society.


        

Le deuxième débat, qui s'est tenu le 21 avril, était intitulé « Mémoire, rituel et résistance : activation de la  Gigantona dans le nord-est d'Antioquia ». Y ont participé : Luis Fernando Alvarez, membre de l'Association des enseignants d'Antioquia et représentant légal de l'Association des victimes et survivants du nord-est d'Antioquia ; Jaime Alonso Gallego, leader social de Ségovie et membre du comité d'organisation du carnaval de Gigantona ; Javier Zapata, acteur culturel de Ségovie, producteur audiovisuel et membre du comité d'organisation du carnaval de Gigantona ; et Ana Guglielmucci, professeur à l'université de Rosario, spécialiste de la mémoire collective et des processus de résistance à la violence en Argentine et en Colombie.

Les activités se sont poursuivies le 26 avril avec la table ronde : « Paix plurielle et traduction culturelle »avec la participation de Weildler Guerra de l'Universidad del Norte de Barranquilla, Capucine Boidin de l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine - IHEAL, Ana María Arango de l'Universidad Tecnológica del Chocó et Daniel F. Sánchez et Daniel A. Cabrera, membres du Centro de Pensamiento Pluralizar la Paz. Le 27 avril, la discussion a porté sur le thème : « Projets collaboratifs et muséographie participative » et a fait intervenir Mario Chagas de l'Université fédérale de l'État de Rio de Janeiro, William López de l'Université nationale de Colombie, Amanda Pérez de la Pontificia Universidad Javeriana et María Wills de la Banco de la República.

Le 28 avril, Eufrosina Cruz, politicienne indigène zapotèque mexicaine, a donné une conférence sur « Les femmes et les peuples indigènes des Amériques en tant qu'agents de paix et de changement dans le présent ». L'activité s'est terminée par un concert de Jairo Palchucan, musicien et artiste membre de l'équipe de Sanaduría.
Enfin, le 3 mai, la table ronde « Recherche participative, confrontation des savoirs et des politiques publiques » a été organisée avec la participation de Tania Pérez de l'Université nationale de Colombie, Susana C. Guzmán de l'Université de Paris, Oscar Montero de la Pontificia Universidad Javeriana, María Wills de l'Organización Nacional Indígena de Colombia et Florelia Vallejo de l'Universidad del Tolima.
L'exposition « Sanaduría, médiations pour tisser des significations plurielles de la paix » sera ouverte au public jusqu'au 10 juillet au Museo de Arte Miguel Urrutia (Bogotá).

28 /AVRIL 2023
  • RÉSULTATS DES BOURSES IFEA 2023

Les résultats de l'appel à bourses IFEA 2023 ont été annoncés en avril. Les treize chercheurs et chercheuses lauréats recevront une aide financière pour leurs projets de recherche.
L'IFEA a proposé cinq types de bourses différentes : les bourses andines de soutien à la recherche pour les jeunes chercheurs, les bourses andines pour les chercheurs confirmés, la bourse d'archéologie Carlos Brignardello, les aides à la mobilité internationale pour des travaux de terrain dans les pays andins et la bourse Gerald Taylor - langues indigènes et autochtones, créée cette année en hommage au célèbre chercheur.
Voici la liste des chercheurs et chercheuses sélectionnés et leurs projets de recherche :

Bourses de soutien à la recherche (jeunes chercheurs)

  • Meredith Castro Ríos, étudiante en master de recherche en anthropologie à la Faculté latino-américaine des sciences sociales (FLACSO): "Entre sonrisas y masato: un acercamiento al ethos del pueblo Shawi a través de la risa"
  • Arturo Mendieta Navarro, étudiant en master d'anthropologie à la PUCP : "Instituciones y poder en los territorios alpaqueros del sur andino peruano"
  • Juan Felipe Riaño Landazabal, doctorant en géographie à l'UCLA :   “Futuros de descarbonización: economías del carbono, cambio climático y aspiraciones posconflicto en Colombia
  • Adriana Sáenz Tapia, étudiante en master d'histoire de l'art et de conservation à la PUCP : “Acvérdate de tvs postrimerías, y jamás pecarás: Carmelitas Descalzas de Ayacucho mujeres agentes de su propio arte (S.XVIII)”.

Bourses de soutien à la recherche (chercheurs confirmés):

  • Irma del Águila Peralta, chercheuse et maître de conférences à l'Université nationale de La Plata: “La rebelión de Oyolo de 1931 y la delimitación de la frontera étnica entre “mistis” y comuneros”  
  • Jaime Cabrera Hanna, , enseignant et chercheur au département d'histoire de l'Universidad Andina Simón Bolívar (Équateur): “El proyecto de reanexión del Estado del Ecuador a la república de Nueva Granada (1834-35). Constitucionalismo, soberanías municipales y círculos políticos
  • María Patricia Ordóñez Álvarez, maître de conférences au Collège des sciences sociales et humaines de l'Université San Francisco de Quito : “Creando Isoscapes para el Ecuador precolombino: una línea de base de estroncio y oxígeno”

Bourse d'archéologie Carlos Brignardello

  • Lisseth Rojas Pelayo, étudiante en master d'archéologie du programme d'études andines de la PUCP : “Transiciones en cuerpos y espacio. Acercamiento a los rituales funerarios colectivos en Chavín de Huántar a finales del Formativo”

Aides à la mobilité international

  • Felipe Gracia Pérez, doctorant en histoire à l'EHESS : “L’héritage hispanique. Hispano-américanisme et legs coloniaux dans la construction nationale de la Colombie au XIXème siècle”
  • Valentina Novaglio, doctorante en géographie à l'Université de Toulouse 2 - Jean Jaurès : “Nouveaux modes de gouvernance dans une territorialisation hybride : secteur corporatif minier et État dans le développement des territoires amazoniens ruraux-indigènes. Le cas de la Cordillère du Condor en Équateur”
  • Elena Perino, doctorante en anthropologie sociale et ethnologie à l'EHESS : “La mémoire de la selva : extractivisme, violence et conscience historique chez les Shuar de l’Amazonie Equatorienne” 
  • Hugo Robin Thomas, doctorant en géographie et ingénierie de l'environnement à l'Université de Rennes 2 : “Quelles perspectives d'évolution pour une mobilité plus durable à Bogotá et Lima ? ”

Bourse Gerald Taylor - langues indigènes et autochtones

  • Juan Francisco Acevedo, , doctorant en anthropologie à la PUCP “Narrativas sociales locales en los Andes peruanos frente al fenómeno del derretimiento de los glaciares tropicales, enmarcado en el cambio climático. El caso del conflicto hídrico de la laguna de Parón (Caraz-región Áncash-Perú) entre las décadas de 1990 y 2010”

Aliocha Maldavsky (directtice de l'IFEA), Juan Francisco Acevedo, Lisseth Rojas, Adriana Sáenz et Irma del Aguila.      
30 /MARS 2023
  • « LA NUIT DES IDÉES » EN COLOMBIE

Par Frédéric Spillemaeker, IFEA en Colombie

Dans le cadre de « La Nuit des idées », la table ronde « Les animaux ont-ils une histoire ? Nouvelles perspectives sur l'histoire des animaux », organisée par l'IFEA, s'est déroulée le jeudi 2 mars 2023 dans l'Auditorium du Planétarium de Bogota, lieu significatif de rencontre entre science et création, et a réuni plus de 90 personnes, dont l'Ambassadeur de France en Colombie, M. Frédéric Doré.
Au cours de la rencontre, quatre historiens spécialisés dans ce domaine ont présenté les résultats de leurs recherches sur l'histoire des animaux en Amérique latine. Tout d'abord, Claudia Leal (Uniandes) a présenté une communication intitulée "Gozques et races distinguées : « Une histoire des chiens colombiens », et a expliqué comment la classe supérieure colombienne a commencé à se distinguer en acquérant des chiens de race à la fin du 19ème siècle, marquant la différence avec les « gozques » traditionnels. Nicolas Richard (CNRS) a ensuite présenté ses réflexions « Sur la relation entre machines et animaux dans les processus de mécanisation extractive en Amérique du Sud » et a montré que, dans de nombreux cas, l'arrivée des machines n'a pas remplacé les animaux, mais que les deux ont coexisté dans les mêmes activités économiques. Sébastien Rozeaux (Université de Toulouse- Jean Jaurés) a également expliqué le rôle des animaux dans une guerre civile au 19e siècle : « Les animaux, acteurs et victimes de l'histoire (Canudos, Brésil, 19e siècle) ». Enfin, Germán Palacio (UNAL) s'est interrogé sur les nouvelles relations créées entre les hommes et leurs animaux domestiques dans les villes contemporaines avec sa communication : « Humaniser les animaux : sensibilités en transition ».


        

Après un échange fructueux avec le public, le film Animal de Cyril Dion a été projeté. Ce documentaire suit deux adolescents engagés dans la défense de l'environnement qui parcourent le monde et découvrent à la fois les dérives de notre modèle de production et les initiatives qui visent à mieux le protéger. Cet événement, organisé et animé par Frédéric Spillemaeker, a été rendu possible grâce au soutien d'Idartes, de l'Ambassade de France en Colombie et de l'Alliance française de Bogota, et a permis d'allier coopération scientifique internationale et sensibilisation d'un large public.

Voir la conférence

18 /DÉCEMBRE 2022
  • REDES ANDINAS: HISTOIRES ET ARCHÉOLOGIES DES MOUVEMENTS ET DES PAYSAGES DANS L'ALTIPLANO DE CARANGAS AU COURS DU DERNIER MILLÉNAIRE

Par Thibault Saintenoy (Instituto de ciencias del patrimonio, Consejo superior de investigaciones científicas, UMR8096 Archéologie des Amériques, Université des Antilles)

Par-delà les clichés de paysages à la nature immense aux volcans enneigés, la région de Carangas recèle un patrimoine archéologique et ethnographique de premier ordre pour comprendre l’histoire de la territorialité et des cultures de mobilité dans les sociétés andines. Pour cette raison, les 15 et 16 novembre derniers, s’est tenu, au Museo nacional de etnografia y folklore (Musef) et à l’Universidad mayor de San Andres (UMSA) de La Paz en Bolivie, le colloque Redes andinas. Celui-ci permit de réunir une vingtaine d’archéologues, d’anthropologues et d’historiens, pour présenter et discuter les résultats de leurs études sur l’histoire de la région de Carangas au cours du dernier millénaire. Les deux journées ont été mises à profit pour la présentation de dix conférences publiques dans le grand auditorium du musée, et la réalisation d'un atelier de recherche entre spécialistes à l'Institut d'anthropologie et d'archéologie de l'université.

Lors du premier jour, à la suite des paroles de bienvenu et d’introduction au colloque formulées par les organisateurs, le premier exposé fut confié à Ximena Medinaceli qui dressa un panorama de la géographie de Carangas en distinguant les haut-lieux de son histoire et de ses paysages préhispaniques et coloniaux. Dans un second exposé, Juan Villanueva effectua une savante mise en perspective de l’histoire de la recherche archéologique dans la région, avant que les deux exposés suivants de la matinée ne traitent de sa géographie sacrée héritée de l’histoire préhispanique. Pablo Cruz disserta, d’abord, au sujet du phénomène des montagnes couronnées, omniprésentes dans l’ensemble de la région, avant que Claudia Alvarez et Ramon Torrez ne traitent ensuite de celui des nombreuses voies rectilinéaires menant aux lieux sacrés (calvaires et montagnes) et du cas du sanctuaire d’altitude du volcan Sajama.

L’après-midi fut ouverte par Maria-Florencia Malvarez, avec un exposé sur l’histoire et l’archéologie de la Route coloniale de l’Argent de Potosi qui précéda celui de Pablo Mendez-Quiros et Cristian Gonzalez au sujet de l’histoire des transformations et résiliences du réseau routier de l’Altiplano du Lauca, appréhendée selon une approche régressive croisant données cartographiques, photo-interprétation satellitaire et données archéologiques de terrain. Le troisième exposé, délivré par Felipe Carvajal et Mauricio Uribe, s’intéressa au cas des tambos, sur la base d’une étude comparative de cinq d’entre eux dont les résultats de fouilles récentes permettent de dresser une séquence de la transformation de cette institution andine au cours des cinq derniers siècles. Ensuite, Daniella Jofré et Rodrigo Riveros dissertèrent sur l’histoire de l’industrie minière et métallurgique durant les périodes coloniales et républicaines, en lien avec l’essor de l’économie de marché et du capitalisme industriel combinant investissements européens et agentivité indigène locale. Hanne Cottyn traita ensuite de l’histoire de la création de la frontière internationale durant la fin du XIXème siècle et du comportement des élites locales indigènes dans ce contexte de transformation géopolitique, avant que Thibault Saintenoy et Pilar Lima ne dissertent sur la matérialité et les imaginaires historiques constitutifs de cette frontière, appréhendée cette fois-ci dans le temps long d’une trajectoire historique remontant à l’époque coloniale ancienne, voire préhispanique. Finalement, la journée de colloque s’acheva sur une table-ronde, avec Juan Mamani, Marcelino Marca et Ruben Marca, au sujet de la perception locale de l’histoire régionale et de ses enjeux patrimoniaux pour les communautés de l’espace transfrontalier indigène.

        

L’ensemble des exposés a été filmé. Les enregistrements sont disponibles ci-dessous, pour revivre le colloque (voir les vidéos). La publication se fera dans un ouvrage de synthèse sur l’archéologie et l’anthropologie historique de Carangas impliquant aussi les spécialistes n’ayant pas pu assister au colloque.

Le lendemain, une vingtaine de chercheurs et chercheuses ont été accueillis à l’institut d’anthropologie et d’archéologie de la UMSA pour y mener un atelier de recherche intitulé “Les lieux et les formes de l’histoire de Carangas”. Suivant une philosophie de science ouverte et participative, l’atelier visait à connecter les acteurs de la recherche sur l’histoire de Carangas, afin de programmer la mise au commun de leurs données, ainsi que d’entrevoir, par la confrontation d’idées, de nouvelles pistes de recherche sur l’histoire encore largement méconnue de cette région au fort potentiel scientifique. A la suite d’un tour de table à laquelle chacun put exprimer sa perception du colloque et ses expectatives de recherche, fut effectué un travail préliminaire de cartographie collective qui permit de faire le point sur l’état de la recherche et sur les enjeux de l’approche collaborative et pluridisciplinaire. Il fut accordé d’oeuvrer pour mettre en place une base de données partagée, sous la forme d’une carte archéologique, et de réaliser un second atelier lors d’une prochaine réunion scientifique courant 2023.

L’évènement scientifique a été co-organisé par les institutions suivantes : Institut français d’études andines (iFEA, UMIFRE 17 MEAE/CNRS UAR 3337 América latina), Museo nacional de Etnografía y Folklore (MUSEF), Instituto de ciencias del Patrimonio (Incipit-CSiC), UMR80996 Archéologie des Amériques (ArchAm, CNRS, Université de Paris 1, Ministère de la culture), Instituto de investigaciones antropológicas y arqueológicas de la Universidad Mayor de San Andrés (UMSA). Que les personnes suivantes soient remerciées pour avoir contribué à son bon déroulement : Salvador Arano, Marta Crespo, Manon Deguet, Sylvie Elies, Elvira Espejo, Carla Jaimes, Catherine Lara, Daniel Maydana, Marc Pouilly, Franck Poupeau, Aliocha Maldavsky, Kattia Pacheco, Estefanía Rada, Claudia Rivera, Renzo Venegas y Ruben Vuelta-Santin.

Pour en savoir plus au sujet du projet Redes andinas, son carnet de recherche est ici. Le programme du colloque, présentant les détails des exposés, est .

12 /DÉCEMBRE 2022
  • RENCONTRES DE CHERCHEURS FRANCO-COLOMBIENS

Par Frédéric Spillemaeker, pensionnaire de l'IFEA à Bogotá

Le 28 et le 29 novembre 2022, les Encuentros de investigadores colombo-franceses se sont tenus à Bucaramanga dans l’est de la Colombie. Dans une perspective pluridisciplinaire, les sujets abordés étaient particulièrement variés, allant du développement rural aux nouvelles technologies, en passant par des réflexions sur la biodiversité.
Fort de son expertise dans ce domaine, l’Ifea a plus particulièrement contribué aux discussions en sciences humaines et sociales. Ainsi, le 28 novembre à l’Universidad Industrial de Santander (UIS) l’Ifea a organisé une table-ronde d’histoire sur les origines de la République de Colombie : avec Brenda Escobar (UIS), Armando Martínez Garnica (Academia Colombiana de Historia) et Sebastián Martínez Botero (Universidad Tecnológica de Pereira). La discussion est revenue sur certains mythes et idées reçues concernant la naissance de la nation colombienne, en mettant en lumière les dernières avancées de la recherche.
À l’Universidad Autónoma de Bucaramanga (Unab), nous avons aussi contribué, avec nos partenaires de l’Institut des Amériques, de Colifri et de l’Ambassade de France en Colombie à la tenue d’une table-ronde « Mémoire du conflit et processus de paix », à laquelle étaient invités Charo Mina (Consejo Nacional de Paz Afrocolombiano), le père Francisco de Roux (Comisión de la Verdad) John Jairo Cardenas (Universidad Nacional de Colombia), Richard Pétris (École de la Paix) Élise Pic (Institut des Amériques).  Dans leurs échanges, les participants ont mis en lumière les avancées permises par le travail de la Comisión de la Verdad, tout en soulignant l’ampleur des progrès qui restent à accomplir.

        

28 /NOVEMBRE 2022
  • CAFÉ SCIENTIFIQUE SUR LA DOMESTICATION DU CACAO

Une table ronde intitulée "De la domestication du cacao au chocolat. Un voyage dans le temps entre l'Equateur et le Pérou" a eu lieu le 7 novembre au siège de l'IFEA à Barranco (Lima, Pérou).
Francisco Valdez, archéologue franco-équatorien de l'Institut de recherche pour le développement (IRD); Quirino Olivera, archéologue péruvien et président de l'Association pour la recherche scientifique en Amazonie péruvienne (ASICAMPE); Dina Torres, présidente du Comité technique du cacao et du chocolat du Vraem et Juan de la Cruz Rivera Olemar, membre du conseil d'administration de l'APPCACAO et principal producteur de cacao blanc à Piura, ont participé en tant qu'invités.

        

Cet événement a été rendu possible grâce au soutien du Projet Régional Cacao Bioandino, financé par l'Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et l'ONG PROGRESO au Pérou et également au Projet d'Alimentation Durable au Pérou (2022-2024) qui est coordonné par l'Ambassade de France au Pérou grâce aux Fonds de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) du Ministère des Affaires Etrangères et opéré par AVSF et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

Le café scientifique a été suivi par un large public. Chercheurs, archéologues et enthousiastes du chocolat ont échangé leurs points de vue lors du débat qui a suivi les présentations. Après les questions les participants ont pu profiter d'une dégustation de cacao et de chocolat.

        

22 /NOVEMBRE 2022
  • SÉMINAIRE SUR LA POPULATION ET LE COVID DANS LES PAYS ANDINS

Le deuxième séminaire du Réseau andin amazonien d'études démographiques - RAAEP intitulé : « Population et Covid-19 dans les pays andins amazoniens. Bolivie, Équateur et Pérou » s'est tenu à Lima du 16 au 18 novembre. Le seminaire, dont la coordination scientifique était assurée par Robin Cavagnaud (PUCP), a été rendu possible grâce au département de science social de la PUCP et à l'IFEA.
Près de trois ans après le déclenchement de la pandémie, la deuxième édition du séminaire du RAEEP s'est concentrée sur la contribution des études démographiques à la compréhension de la situation actuelle dans les pays andins-amazoniens, à partir des différentes composantes qui structurent la dynamique démographique. Une attention particulière a été accordée aux approches transversales du genre, de la génération et des inégalités dans l'analyse des variables qui organisent les études de population.

La conférence inaugurale, qui s'est tenue dans les nouveaux locaux de l'IFEA, a été donnée par Laura Rodríguez Wong (Cedeplar - UFMG, IUSSP) avec la présentation : « Post-COVID : Considérations sur les conséquences de la pandémie sur la dynamique démographique ».
Durant la deuxième journée du séminaire, qui s'est tenue à la Pontificia Universidad Católica del Perú, trois sessions thématiques ont été organisées. La première : Mortalité et morbidité en période de pandémie de covid -19 avait pour invités Luis Meza (Association péruvienne de démographie et de population) et Vladimir Pinto (El Colegio de México). La deuxième table ronde, intitulée « Stratégies communautaires face à la crise sanitaire », a réuni Victoria Salinas (consultante chercheuse), Alberto Narváez (Universidad Central del Ecuador) et Silvia Romio (Centre d'études du développement, UCLouvain - Université catholique de Louvain).  La journée s'est terminée par la session thématique : Education, marchés du travail et inégalités en temps de pandémie, avec les panélistes Omar Velasco Portillo (Universidad Mayor de San Andrés), Susan Velasco Portillo (Universidad del Valle), Gabriela Cabezas (Instituto Nacional de Estadística y Censos, Universidad Andina Simón Bolívar Ecuador) et Manuel Etesse (Pontificia Universidad Católica del Perú).

Le troisième jour du séminaire s'est déroulé à l'IFEA et deux tables rondes thématiques ont eu lieu : Migrations et mobilités en temps de pandémies, avec la participation de Carmen Ledo (Centro de planificación y Gestión, Universidad Mayor de San Simón), Alida Díaz (Universidad Nacional Mayor San Marcos, Pérou) et Tania Vásquez Luque (Instituto de Estudios Peruanos).
Enfin, Manigeh Roosta (Universidad Mayor San Andrés, CIDES - UMSA), Aida Villanueva (University of Massachusetts Amherst), José Carlos Águilar (consultant indépendant) et Robin Cavagnoud (Pontificia Universidad Católica del Perú) ont participé à la dernière session thématique : Familles, foyers et soins en temps de pandémie.
Carlos Eduardo Aramburú (Pontificia Universidad Católica del Perú) était chargé des remarques de clôture du séminaire.

        

16 /NOVEMBRE 2022
  • VÈME RENCONTRE INTERNATIONALE D'ARCHÉOLOGIE AMAZONIENNE

Par Catherine Lara, pensionnaire de l'IFEA à Lima

L'Université Nacional Mayor San Marcos (Lima) a été le siège de la Vème Rencontre Internationale d'Archéologie Amazonienne, qui a eu lieu du 8 au 12 novembre en partenariat avec la fondation Wenner-Gren et le soutien de l'IFEA. L'objectif de la rencontre était de proposer un espace pluridisciplinaire de présentation et discussion des recherches menées ces dernières années en Amazonie, par des scientifiques de générations et trajectoires diverses, ainsi que par des membres des communautés amazoniennes. Les 10 sessions et posters de l'événement ont abordé des sujets de technologie, paléo-environnement, architecture, linguistique et etnoarchéologie (entre autres), à partir d'une vaste fourchette de sites et contextes chrono-culturels amazoniens.

Les liens entre Andes et Amazonie ont été un sujet récurrent dans les présentations. Ces dernières ont mis en avant le besoin de combler les grandes lacunes géographiques/thématiques qui existent encore au sein de l'archéologie amazonienne, en lien avec la prise de conscience des grands défis auxquels sont confrontées les populations amazoniennes actuelles. Le colloque s'est accompagné d'une exhibition/vente de livres, ainsi que d'un marché artisanal rassemblant des producteurs amazoniens. Les intervenants ont également pu visiter le Musée National d'Archéologie, Anthropologie et Histoire du Pérou (MNAAHP), ainsi que les sites archéologiques de Caral et Vichama.

Voir le vidéo de l'inauguration (8 novembre) / Page web du colloque

        

31 /OCTOBRE 2022
  • RDV DE L’IFEA : LE QUINOA DANS L'ALTIPLANO BOLIVIEN : DE L'HERITAGE PRECOLOMBIEN AU MARCHE INTERNATIONAL

Le 25 octobre, Jean-Joinville Vacher, directeur de recherche émérite de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et ancien directeur de notre institut, a donné une conférence dans les nouveaux locaux de l'IFEA à Barranco (Lima, Pérou) sur « Le quinoa dans l'Altiplano bolivien : de l'héritage précolombien au marché international ».

Lors de sa conférence, Jean Vacher a présenté les principaux résultats d'une étude scientifique multidisciplinaire qui analyse l'impact du commerce mondial sur l'agroécologie de la culture et des agrosystèmes (avec une approche historique), sur les systèmes d'activités agricoles et non agricoles des familles d'agriculteurs, sur la mobilité géographique et sur les règles communales d'utilisation des terres dans les hauts plateaux du sud de la Bolivie - une des principales régions de domestication. La vulnérabilité écologique et sociale de la production actuelle de quinoa a également été analysée.

 

        

25 /OCTOBRE 2022
  • RDV DE L’IFEA : LE PEUPLE, LE TERRITOIRE ET L'UNICITE DE LA LEGISLATION (APPROCHES FRANÇAISE, PERUVIENNE, BRESILIENNE)

Le 20 octobre, le RDV de l'IFEA : Le peuple, le territoire et l'unicité de la législation (approches française, péruvienne, brésilienne) s'est tenu dans les nouveaux locaux de l'IFEA à Barranco (Lima, Perú). La conférence avait pour objectif d'apporter des réponses au problème de l'uniformisation du droit étatique et aux défis liés à l'application du droit dans différents espaces géographiques. Des spécialistes du droit, de l'anthropologie et de la géographie ont abordé la question en se concentrant sur trois pays : le Pérou, le Brésil et la France.

La première conférence a été donnée par Youssef Guenzoui, professeur de droit privé à l'Université de Polynésie française avec la présentation : L'unicité du peuple français et des territoires d'outre-mer. Evelyne Mesclier, directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), a ensuite abordé le sujet : Propriété communale et réinstitutionnalisation de l'espace dans le Pérou contemporain. Suite aux deux présentations, Laureano Del Castillo, directeur du Centre péruvien d'études sociales (CEPES), est intervenu en tant que commentateur.

Pour l'approche brésilienne de l'événement Ana Keila Mosca Pinezi, professeure à l'Université fédérale de Triângulo Mineiro (UFTM), a donné la conférence : Afro-descendants, peuple brésilien et discrimination positive. Isabela Fadul de Oliveira et Felipe Estrela, tous deux professeurs à l'Université fédérale de Bahia (UFBA), ont participé en tant que commentateurs.

 

        

05 /OCTOBRE 2022
  • SEMINAIRE : GEOPOLITIQUES DU COLONIALISME, STRATEGIES DE SURVIE ET MEMOIRE SOCIALE

Par Catherine Lara, pensionnaire de l'IFEA à Lima

Soutenu par l'IFEA, le groupe de travail « Andes septentrionales : archéologie et histoire - questions et tendances actuelles » (blog hypothèses) a pour objectif de promouvoir un cycle de conférences destinées à présenter les avancées récentes concernant les avancées des problématiques les plus débattues actuellement dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie des Andes du Nord. A travers des cas d'étude colombien, équatorien et des Andes centre-nord du Pérou, la 3ème rencontre (29 septembre) a cherché à mettre en évidence les différents types de transformations du territoire nord-andin engendrées par les changements dans les relations sociales, économiques et politiques imposés par le nouvel ordre colonial européen. Plantations, mines et villes ont ainsi été le siège de divers types d'interactions et dynamiques de pouvoir entre les composantes américaine, africaine et européenne. L'atelier a également proposé une discussion sur la nécessaire mise en place d'un agenda réel entre communautés indigènes, afro-andines et chercheurs, tourné vers une revitalisation éthique de la mémoire collective et d'une gestion conjointe du patrimoine.

Intervenants invités : Monika Therrien (Fondation Erigaie, Colombie) ; José Antonio Figueroa (Universidad Central del Ecuador, Colombie-Équateur) ; Ricardo Chirinos (Universidad Nacional Mayor de San Marcos et Institut Unay Rvna, Pérou). Organisateurs : Daniela Balanzátegui (UMass Boston) ; Heimar Cortés (chercheur indépendant).

Voir le seminaire

        

30 /SEPTEMBRE 2022
  • TROISIÈME ÉDITION DE L'ATELIER « APPLICATION DE L'APPROCHE TECHNOLOGIQUE À L'ANALYSE CERAMIQUE: SÉMINAIRE D'INTRODUCTION »

Par Catherine Lara, pensionnaire de l'IFEA à Lima

La troisième édition de l'atelier « Application de l'approche technologique à l'analyse céramique : séminaire d'introduction » a eu lieu du 19 au 23 septembre. L'événement a été organisé et coordonné par Catherine Lara, avec le soutien de Kattia Pacheco et Manon Deguet (IFEA). L'activité a été réalisée en mode hybride, avec un groupe d'environ sept personnes présentes dans les locaux de l'IFEA à Barranco, et 40 participants connectés via Zoom. Les participants provenaient pour la plupart de différents instituts de recherche et universités du Pérou, mais aussi de Bolivie, d'Équateur, de Colombie et du Chili, entre autres pays.
La première session a été consacrée à la présentation des fondements théoriques et méthodologiques de l'approche technologique appliquée à l'analyse céramique. Encore peu appliquée dans les Andes, cette approche propose de prendre en compte l'ensemble du processus de fabrication des objets (ou chaîne opératoire), en plus des études de formes et de décors traditionnellement employées par l'archéologie andine.

        

Au cours des trois sessions suivantes, les participants ont pu approfondir leurs connaissances des principales techniques de fabrication de la céramique et des traces respectives qui permettent d'identifier ces techniques à partir de céramique ancienne. Cette présentation des techniques et de leurs traces a suivi l'ordre de la chaîne opératoire : 1) obtention et préparation de la matière première ; 2) façonnage ; 3) finition ; 4) traitement de surface ; 5) techniques décoratives ; 6) cuisson. La description des opérations techniques correspondantes s’est basée sur des photographies et des vidéos ethnographiques ou expérimentales. Les participants ont également reçu une bibliographie de base sur l'approche technologique appliquée à l'analyse de céramique.

Lors de la dernière séance (en présentiel uniquement), les participants ont eu l'occasion de manipuler du matériel archéologique et ethnographique, afin de s'entraîner à reconnaître les traces correspondant aux techniques présentées lors des séances précédentes. Cette activité s’est appuyée sur l'échantillon pédagogique de céramiques archéologiques et ethnographiques créé à l'IFEA par Catherine Lara.

 

        

21 /AGOSTO 2022
  • RDV DE L’IFEA : DU LITTORAL A LA VALLEE : NOUVELLES PERSPECTIVES SUR L'ARCHEOLOGIE DE PIURA

Le 11 août, Nicolas Goepfert, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et membre du laboratoire Archéologie des Amériques, a donné une conférence intitulée : De la côte à la vallée : nouvelles perspectives sur l'archéologie de Piura. Il y a présenté les dernières découvertes dans le désert de Sechura et les prochains travaux à Alto Piura et sur les hauts plateaux de Piura.
Il a également abordé les modes de peuplement, l'architecture, les pratiques funéraires et le projet visant à créer une base de données spatiales en libre accès.

L'événement a été le premier rendez-vous organisé dans les nouveaux locaux de l'IFEA à Barranco (Lima, Pérou) et a été suivi par un public nombreux qui a pu visiter l'exposition photographique : "Sechura, le désert qui se révèle aux archéologues", exposée dans la salle de lecture/événements de la bibliothèque de l'IFEA.

Voir la conférence

        

06 /AOÛT 2022
  • EXPOSITION DEDIEÉ A BERNARD LELONG

Le 08 juin, la nouvelle bibliothèque de l’IFEA a officiellement accueilli une exposition de photographies du voyageur et anthropologue autodidacte Bernard Lelong, intitulée De Lamas al río del maíz. Fragmento del legado de un viajero francés Bernard Lelong. Bernard Lelong a consacré une grande partie de sa vie à l’Amérique latine et a entrepris de nombreux voyages auprès des Lamistas - un peuple indigène de langue quechua - auxquels il a consacré des années de recherche sur le chamanisme et l’utilisation des plantes médicinales. En 1971, il entreprend un voyage pour sauver une expédition perdue sur la rivière Shinkibeni (Alto Madre de Dios). edicinales. En 1971 emprendio un viaje de rescate de una expedición perdida en el río Shinkibeni (Alto Madre de Dios).

Avant sa mort, il a généreusement légué ses biens au CNRS afin de promouvoir, via un système de bourses initié en 1984, la recherche anthropologique sur les cultures autochtones de l’Amazonie péruvienne et des zones frontalières. Depuis lors, plus de 200 bourses ont été accordées à des étudiants et à des anthropologues pour leur permettre de terminer leur thèse ou de mener à bien leurs projets de recherche.

 

        

02 /AOÛT 2022
  • JOURNÉE “TERRITORIOS EN MOVIMIENTO. LAS NACIONES INDÍGENAS Y LOS GOBIERNOS TERRITORIALES EN TIEMPOS DE CRISIS”

Le 6 juin 2022, le programme ANR « Amaz » et l’IFEA ont conjointement organisé une demi-journée de travail intitulée « Territorios en movimiento. Las Naciones indígenas y los gobiernos territoriales en tiempos de crisis », en collaboration avec la Faculté de Sciences Sociales de l’Universidad Nacional Mayor de San Marcos. Cette réunion, ouverte à un large public, portait sur les formes d’autonomie territoriale qui se sont récemment développées en Amazonie péruvienne, ainsi que sur les modalités d’identification qui sont parallèlement apparues, à l’instar des « Nations amérindiennes » (Naciones indígenas). La session, qui a été accueillie dans les locaux de l’Institut Raúl Porras Borrachenea, s’est déroulée en deux temps.
Dans le cadre d’une première table-ronde, des chercheurs issus de différentes disciplines – Richard Chase Smith (anthropologie, IBC), Roger Merino (droit, CIUP-UP), Danny Pinedo (anthropologie, UNMSM), Alexandre Surrallés (anthropologie, CNRS/EHESS), Patricia Urteaga (droit, PUCP) – ont brièvement exposé leurs vues sur différents thèmes proposés successivement : les enjeux liés à l’apparition des « gouvernements autonomes » et notamment la question de leur traduction légale, les effets de la pandémie de Covid 19 sur les populations amérindiennes d’Amazonie, les défis des travaux de « collaboration » entre chercheurs et populations amérindiennes. A la suite de ces interventions, la parole a ensuite été partagée avec les membres du public. Plusieurs leaders amérindiens, ainsi que d’autres chercheurs présents dans la salle, ont alors pu s’exprimer sur les sujets traités.
Dans un second temps, les échanges ont porté sur la publication prochaine du libre Autonomías indígenas en la Amazonía contemporánea (IFEA, 2022), dirigé par R. Colliaux (IFEA) et S. Romio (UCL/PUCP). La discussion des articles composant le livre, modérée par Jean-Pierre Chaumeil (CNRS), a été menée par Frederica Barclay (Perú Equidad) et Juan Alvaro Echeverri (UNAL Colombia). Plusieurs des auteurs présents, que ce soit dans le public ou au sein de la table-ronde préliminaire, ont ainsi pu réagir aux questions posées par ces lectures, approfondissant de la sorte les thèmes posés lors de la première partie de la réunion.

        

26 /JUILLET 2022
  • JOURNÉES DES JEUNES AMERICANISTES - JJA 2022

Par Sharie Neira Ríos, coordinatrice du Pôle Andine de l'Institut des Amériques et Manon Deguet, voluntaire internationale de l'IFEA
Les 6, 7 et 8 juillet 2022, la 13ème édition des Journées des Jeunes Américanistes (JJA) intitulée « Marges américaines de la période préhispanique à aujourd’hui. Définitions, pratiques et défis » s’est tenue à Mexico. Organisé par le Centre d’études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, Mexico), l’Institut français d’études andines (IFEA, Lima), la Casa de Velázquez (Madrid) et avec le soutien de l’Institut des Amériques (IdA), ce rendez-vous annuel crée un espace d’échange pluridisciplinaire entre jeunes chercheur.se.s travaillant sur différentes périodes et espaces dans les Amériques.
Cette année, les participant.e.s se sont interrogé.e.s sur les notions de marges, marginalité et marginalisation dans les Amériques, et sur la façon dont elles ont été mobilisées et pensées en sciences sociales et humaines. Conçues en trois temps, ces journées ont d’abord questionné les modalités de production, de gestion et la fonction des marges. Les chercheurs.e.s se sont également intéressé.e.s aux pratiques et à la représentation des marges depuis différents espaces (urbains, culturels et artistiques). Pour finir, iels ont questionné la posture des sciences sociales et humaines face à la notion de marge, en mettant en lumière les défis méthodologiques et épistémologiques qu’elle suppose.
Cet évènement a été ponctué d’activités pensées autour des marges et des frontières. Deux ateliers d’écriture et de géographie corporelle, respectivement animés par les collectifs Historias Metropolitanas et Geobrujas, ont ainsi été proposés aux chercheur.ses. Ces dernier.e.s ont également participé à une visite guidée du quartier de Tacubaya, où les frontières urbaines se dessinent avec clarté.
Lors de ces journées, l’IFEA a été représenté par Sharie Neira, doctorante en sociologie et genre de l’Université Paris-Cité et coordinatrice du Pôle Lima de l’IdA, et Manon Deguet, volontaire internationale à l’IFEA, qui ont animé deux tables rondes. Elles prépareront, avec le comité d’organisation 2023, les prochaines JJA qu’accueillera l’IFEA dans ses nouveaux locaux à Barranco (Lima).

     

24 /JUILLET 2022
  • RDV SUR LE « TRAVAIL DE CARE » ET LA « DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL »

Le 25 mai 2022, le RDV de l'IFEA : « Travail de care et division sexuelle du travail en Amérique Latine » s'est tenu dans ses nouveaux locaux à Barranco. Ont participé à l'événement : Leda Pérez, maître de conférences à l'Université Pacífico et spécialiste en études internationales, dont les recherches portent sur l'intersection des droits du travail et des droits sociaux avec le genre, l'ethnicité/race et la classe sociale, et Jules Falquet, maître de conférences au département de philosophie de l'Université Paris 8 St Denis et spécialiste des transformations du travail dans les Amériques et des effets de la mondialisation néolibérale sur les mouvements de femmes du continent et les mouvements ruraux, paysans et indigènes.
La discussion a été organisée par l'IFEA et l'Institut des Amériques (IDA) représenté par sa coordinatrice à Lima : Sharie Neira, doctorante en "Sociologie et Genre" à l'Université Paris-Cité, qui a modéré la réunion.
L'événement a abordé deux concepts clés pour l'étude du travail dans une perspective de genre : le développement de l'économie des « Cuidados » (soins-Care) dans le contexte de la migration urbaine et de l'exploitation minière au Pérou, ainsi que le concept de la division sexuelle du travail dans les mouvements sociaux au Mexique et au Salvador, entre autres. Elle a également permis de réfléchir à la réorganisation globale du marché du travail (informalisation, transnationalisation) et aux nouveaux équilibres entre travail rémunéré et non rémunéré, y compris une réflexion sur le "travail dévalorisé" et le "travail considéré comme féminin" comme éléments clés de cette réorganisation. L'application de ces concepts comme outils clés pour penser le travail des femmes en Amérique latine et ses transformations selon les pays et les contextes sociopolitiques ont été présentés.

 

22 /JUILLET 2022
  • JOURNÉE D’ÉTUDES: ETHNICITÉ, RELIGIOSITÉ ET MOBILITÉ HUMAINE DANS LES ANDES

Au cours du mois de mai, une journée d'étude virtuelle a eu lieu sur le thème "Ethnicité, religiosité et mobilité humaine dans les Andes", organisée par Jorge Flores, Luis Vizuete et Víctor Hugo Mamaní, jeunes boursiers de l'IFEA.
La journée a été divisée en trois tables rondes qui se sont tenues une fois par semaine, la première était consacrée à "L'ethnicité et la religiosité pendant la colonie" et s'est tenue le 12 mai, avec la présence d'Alber Quispe Escobar de l'Universidad Mayor de San Simón avec la communication : "Réflexions sur le système andin des postes religieux. El caso de los ayllus de Tapacarí (Cochabamba) en la segunda mitad del siglo XVIII" ; Jorge Flores de l'Université de Binghamton, avec la présentation “Le sel dans la vie des afro-descendants de la vallée de Chota-Mira, en Équateur: Incorporation et négociation d'une économie domestique en marge des haciendas jésuites et laïques aux XVIIe et XVIIIe siècles" et Mireya Salgado de la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales-Equateur, avec la communication "Le Diable et la Vierge : appropriations symboliques à l'époque des soulèvements (Riobamba en 1764 et Otavalo 1777)".
La deuxième table ronde intitulée "Ethnicité et religiosité pendant la République" s'est tenue le 19 mai et a vu la participation de : Luis Esteban Vizuete Marcillo (El Colegio de México) : "En marge de la République catholique : l'intellectualité catholique et les Quichuas (Equateur, 1879-1911), Cecilia Ortiz (Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales-Equateur) : L'État équatorien à la frontière sud-est, une construction de l'affection (1893-1964) et Mélanie Lercier Castelot (Université Rennes 2) : "Analyse d'un Noël indigène : le cas de Puyca (La Unión, Arequipa)".
La troisième table ronde intitulée "Ethnicité, migration et mobilité" s'est tenue le 26 mai et a réuni les participants suivants : Karina Higa (Pontificia Universidad Católica del Perú) : "Entre l'urbain et le rural : la mobilité multilocale comme stratégie de reproduction familiale chez les femmes de l'ethnie Awajún en Amazonie péruvienne", Víctor Hugo Mamani (Universidad Mayor de San Simón - Université catholique de Louvain) : "Les langues des Sikuyas entre la ville et l'ayllu" et Fernando Garcés (Universidad Politécnica Salesiana) : "Migration et mobilité quichua".

Première table ronde : L'ethnicité et la religiosité pendant la colonie

Deuxième table ronde : Ethnicité et religiosité pendant la République

Voir troisième table ronde : Ethnicité, migration et mobilité

20 /JUILLET 2022
  • SEMINAIRE INTERNATIONAL: GOUVERNANCE POPULAIRE DE L'HABITAT EN AMERIQUE LATINE

Par Aurélie Quentin (Université Paris Nanterre / IFEA)
Ce séminaire, organisé par la Escuela del Hábitat-Cehap (Luis Fernando González Escobar et Mónica Mejía Escalante) et l'IFEA (Aurélie Quentin), s'est tenue du 1 au 3 juin 2022 à la Faculté d'architecture de l'Universidad Nacional de Colombia - Siège Medellín et a réuni des spécialistes des études urbaines pour discuter des manières dont la question de l'habitat populaire a été problématisée au fil du temps (XXe et XXIe siècles) et pour éclairer les dynamiques actuelles de gouvernance des comportements individuels et collectifs par le biais du logement dans les villes d'Amérique latine.
Tout en privilégiant une perspective évaluative, normative ou prescriptive de la pertinence des dispositifs étudiés, l'objectif de ce séminaire était de comprendre, en croisant plusieurs disciplines des sciences sociales (géographie, anthropologie, histoire, architecture et psychologie sociale), et à partir de différentes villes latino-américaines (Medellín, Bogotá, Pereira, Buenos Aires, Santiago du Chili), comment les processus de problématisation et d'intervention urbaine centrés sur la question du logement et de l'habitat populaire se rapportent à la gouvernementalité néolibérale : Comment nous permettent-ils d'analyser les articulations historiques entre l'urbanisation et la diffusion de la raison néolibérale ?

En plus des conférences principales, des débats, de la visite urbaine et des présentations doctorales, le séminaire a permis d'organiser la première présentation publique du livre d'Adrián Gorelik "La ciudad latinoamericana : una figura de la imaginación social del siglo XX" publié en avril 2022 (Siglo XXI, Buenos Aires) à la bibliothèque pilote de Medellín.

Toutes les conférences de l'événement ont été diffusées en direct sur la chaîne Youtube de l'Universidad Nacional de Colombia, siège Medellín et enregistrées pour une consultation ultérieure.

Regarder la vidéo de la journée- 2 juin

Regarder la vidéo de la journée - 3 juin

01 /JUILLET 2022
  • GENRE, TRAVAIL ET MEMOIRE EN AMERIQUE LATINE : RENDRE VISIBLE L’INVISIBLE 

Par Sharie Neira Ríos. Université París-Cité, Coordinatrice du Polê Andin de l'Institut des Amériques
La Journée d’études «  Genre, travail et mémoire en Amérique Latine : rendre visible l’invisible » a été organisée en présentiel le 20 mai 2022 par l’Institut des Amériques et l’Institut Français d’Études Andines (IFEA) dans les nouveaux locaux de cette institution à Lima (il s’agit du premier évènement présentiel dans les nouveaux locaux de l’IFEA). Cet événement a permis de mettre en lumière la diversité des travaux fait par des femmes en Amérique Latine, depuis le travail informel jusqu’au travail de « faire de la mémoire ».
Cette journée d’étude a été organisée et modérée par Sharie Neira  (coordinatrice du Pôle Andin Lima de l’Institut des Amériques et doctorante à l’Université Paris Cité), et trois boursières de l’IFEA, Rosa Muriel Mestanza (Université Paris Cité), Mélina Gautrand (EHESS), et  Tamara Moncada (Flacso Équateur).
Dans un contexte de fortes mobilisations menées par des femmes sur le continent, l’événement scientifique a permis de souligner les spécificités des divers travaux effectués par des femmes latinoaméricaines dans leurs pays ou dans un cadre de migration interne ou externes (vers un pays du nord). Il s’agissait de faire dialoguer 6 chercheuses de nationalité française, équatorienne, et péruvienne (venant de diverses villes du pays) et deux invités impliquées dans des réseaux associatifs de luttes pour les droits des travailleuses et la reconnaissance des violences subies pendant la dictature au Pérou.
La diversité du profil des invités a permis d’aborder l’amplitude de la question du travail sur le continent : Amanda Frisancho (EHESS) a présenté le travail de femmes de ménage fait par des femmes latino-américaines migrantes en France, cette présentation a été commentée par Sofia Mauricio, membre de l’organisation La Casa de Panchita qui lutte pour les droits des travailleuses domestiques au Pérou ; Nicola Espinosa (PUCP) a exposé le travail et le rôle des femmes dans la pêche au nord du Pérou ; Rute Zuniga, présidente de l’association des femmes affectées par les stérilisations forcés au Pérou (AMPAEF) a présenté le travail d’organisation de ce groupe aux côtés de Maria Esther Mogollón (Universidad Cayetano Heredia) qui est conseillère de ce groupe ; Tamara Moncada (Flacso-Equateur) pour sa part a expliqué les luttes des femmes qui ont fait partie du mouvement Alfaro Vive Carajo ! en Equateur et qui, notamment les femmes enceintes, ont subi des violences de la part des militaires du fait de leur appartenance à ce groupe. La Journée d’Etudes a aussi eu deux présentations magistrales de : Jules Falquet (Université Paris 8) qui a exposé un regard décolonial et matérialiste sur le travail des femmes dans le continent et Narda Zoila Henríquez (Pontificia Universidad Católica del Perú-PUCP), qui a exposé un regard sociologique et historique sur les organisations et mobilisation des femmes au Pérou.

     

28 /JUIN 2022
  • JOURNÉE D’ÉTUDES: PATRIMOINE, TERRITOIRE ET MÉMOIRE EN AMÉRIQUE LATINE

Durante el mes de mayo se realizó de manera virtual la jornada de estudios: “Etnicidad, religiosidad y movilidad humana en los andes, organizada por Jorge Flores, Luis Vizuete y Víctor Hugo Mamaní , jóvenes becarios del IFEA.
La jornada fue divida en tres mesas que se desarrollaron una vez por semana, la primera fue dedicada a la “Etnicidad y religiosidad durante la colonia se llevó a cabo el 12 de mayo y contó con la presencia de Alber Quispe Escobar de la Universidad Mayor de San Simón con la ponencia: “Reflexiones sobre el sistema andino de cargos religiosos. El caso de los ayllus de Tapacarí (Cochabamba) en la segunda mitad del siglo XVIII”;  Jorge Flores  de Binghamton University, con la presentación “La Sal en la vida de los Afrodescendientes del valle del Chota-Mira, Ecuador: Incorporación y negociación de una economía doméstica al margen de las haciendas Jesuita y laica en los siglos XVII y XVIII” y de  Mireya Salgado de la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales-Ecuador, con la ponencia “El Diablo y la Virgen: apropiaciones simbólicas en el tiempo de las sublevaciones (Riobamba en 1764 y Otavalo 1777)”.
La segunda mesa titulada “Etnicidad y religiosidad durante la república” se realizó el 19 de mayo y  en ella participaron: Luis Esteban Vizuete Marcillo (El Colegio de México): “En los márgenes de la República católica: la intelectualidad católica frente al quichua (Ecuador, 1879-1911)” , Cecilia Ortiz (Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales-Ecuador): “El estado ecuatoriano en la frontera suroriental, una construcción desde el afecto (1893-1964)” y Mélanie Lercier Castelot (Université Rennes 2):“Análisis de una Navidad indígena: el caso de Puyca (La Unión, Arequipa)”.

La tercera mesa titulada “Etnicidad, migración y movilidad” se realizó el 26 de mayo y se hicieron presentes: Karina Higa (Pontificia Universidad Católica del Perú): “Entre lo urbano y lo rural: Movilidad multilocal como estrategia de reproducción familiar en mujeres de la etnia Awajún en la Amazonía peruana”, Víctor Hugo Mamani (Universidad Mayor de San Simón - Université catholique de Louvain): “Las lenguas de los Sikuyas entre la ciudad y el ayllu” y Fernando Garcés  (Universidad Politécnica Salesiana): “Migración y movilidad quichua”

Regarder la vidéo de la journée

28 /AVRIL 2022
  • LAURÉATS DU CONCOURS « RACONTE L'INDEPENDANCE DEPUIS TON VILLAGE »

Les lauréats du concours « Raconte l’indépendance depuis ton village, ton quartier ou ta ville », 2e appel à candidatures, ont été annoncés le 31 mars lors d'une cérémonie qui s'est tenue au Lugar de la memoria, al tolerancia y la inclusión social - LUM en présence de son directeur Manuel Burga ; Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA ; Rolando Rojas, chercheur à l'Instituto de Estudios Peruanos ; Javier Torres journaliste de lamula.pe et Carla Granados, membre du comité organisateur du projet.
Le jury, composé d'historiens de renom issus de prestigieuses universités nationales et étrangères, et présidé par Juan Carlos Estenssoro, professeur à l'Université Sorbonne Nouvelle, Paris, a décerné trois prix et trois mentions honorables.
Les essais gagnants sont :
Premier prix : Eric Félix Ascencio, avec « Ce qu’a emporté l'indépendance : contributions, abus et pillages à Huarochirí pendant la guerre d'indépendance (1821-1824) ».
Deuxième prix : Roberto Ramos Castillo, avec « Ayllus royaliste ? Les troupes du roi dans le district d'Azángaro et Lampa à la fin de la période vice-royale, 1824 ».
Et troisième prix : Jéssica Moreira Ramírez, avec « Jusqu'à la défaite de Canterac : Ica pendant l'indépendance. 1818-1822 ».
Les trois mentions honorables ont été attribuées à Luis Alberto Rosado Loarte pour son étude sur un gouverneur politique militaire despotique à Checras (Huaura) ; à Ben Yúsef Yábar Vega, pour son travail sur les révolutions à Tacna, et à Óscar Cáceres Quispe pour son essai sur Cusco comme siège de la cour vice-royale pendant l'indépendance.
Après avoir été officiellement annoncés, les lauréats du concours ont eu l'occasion de présenter leurs contributions de recherche dans deux panels académiques devant des spécialistes et le comité d'organisation du projet lors de la cérémonie de remise des prix le 25 avril dans la salle générale du centre culturel de la Université Mayor de San Marcos.
Le projet « Raconte l’indépendance depuis ton village, ton quartier ou ta ville » est né en 2013 avec un premier concours d’essais dans le but de démocratiser et décentraliser la mémoire de l'indépendance du Pérou, de promouvoir et reconnaître le travail des chercheurs et enquêteurs de toutes les régions et de défendre l'écriture académique dans les différentes langues parlées dans le pays, construisant ainsi un cadre alternatif pour la célébration du bicentenaire.
Ce projet indépendant a été promu par des historiens péruviens basés au Pérou et à l'étranger, avec le soutien du Centre de recherche sur l'Amérique hispanique coloniale (CRAEC) de l'université Sorbonne Nouvelle Paris 3, de l'école d'histoire de l'Universidad Nacional Mayor de San Marcos, du département d'histoire de l'Université de Californie Santa Barbara, de la Fondation Neogranadina, de l'Institut français d'études andines, de l'Institut d'études péruviennes, du portail la mula.pe et des archives régionales d'Ayacucho.

Acte de résultats

Annonce de lauréats

 

Cérémonie de remise des prix

Voir toute la cérémonie de remise des prix

16 /AVRIL 2022
  • SÉMINAIRE : LES COMPOSANTES « ARCHAÏQUES » DANS L'ARCHÉOLOGIE DES ANDES SEPTENTRIONALES

Soutenu par l'IFEA, le groupe de travail « Andes septentrionales : archéologie et histoire - questions et tendances actuelles » (https://norandinos.hypotheses.org/) a pour objectif de promouvoir un cycle de conférences destinées à présenter les avancées récentes concernant les avancées des problématiques les plus débattues actuellement dans les domaines de l'histoire et de l'archéologie des Andes du Nord. La deuxième rencontre (6 et 13 avril) a porté sur la période dite « archaïque », omniprésente dans les textes « classiques » de l'archéologie régionale, mais dont la définition est de plus en plus remise en cause par les dernières découvertes archéologiques. En effet, cette étape chronologique est caractérisée par des processus de transformation diversifiés concernant l'exploitation des ressources naturelles, allant des stratégies de chasse et de cueillette à des formes de domestication naissantes. A travers différentes études de cas, les présentations des intervenants invités ont permis d'apprécier cette diversité régionale de scénarios. Ce panorama met en évidence à la fois l'impératif, mais aussi l'ampleur du défi que représente la redéfinition des critères « monolithiques » actuellement pris en compte dans la définition de cette période.
Intervenants invités : Sonia Archila (Universidad de los Andes, Colombie) ; Santiago Mora (Université Saint Thomas du Nouveau-Brunswick, Canada) ; Dan Sandweiss (University of Maine, États-Unis) ; Amelia Sánchez (consultante en patrimoine et culture, Équateur) ; Richard Lunnis (Universidad Técnica de Manabí, Équateur) ; Andrés Mosquera (Instituto Metropolitano de Patrimonio de Quito, Équateur).

Regarder le seminaire

Session 6 avril/ Session 13 avril

10 /AVRIL 2022
  • SÉMINAIRE : LA RECHERCHE À DISTANCE EN PÉRIODE DE PANDÉMIE

Par Julie Massal, chercheuse de l'IFEA en Colombie
Le séminaire « La recherche à distance en période de pandémie », organisé par l'IFEA, l'IHEAL (Paris3-Sorbonne-Nouvelle) et l'IRD, coordonné et animé par Julie Massal (IFEA Colombie) en lien avec C. Boidin (directrice de l'IHEAL), s'est déroulé du 9 mars au 6 avril, en cinq sessions, en mode virtuel. 50 étudiants sélectionnés parmi plus de 80 inscrits y ont participé.
Cette proposition de formation vise à encadrer et soutenir les travaux de jeunes chercheurs andins (Pérou, Colombie, Équateur et Bolivie) et français ou européens inscrits en master ou en doctorat. Les étudiant.e.s ont vu leurs projets de recherche reportés, interrompus ou perturbés au cours des deux dernières années, en raison de multiples obstacles aux déplacements au niveau régional ou international, mais aussi au niveau national dans chaque pays, ce qui les a empêchés dans de nombreux cas de réaliser le travail de terrain initialement prévu.
Les panélistes sont des professeur.e.s ou des doctorant.e.s de diverses institutions de recherche françaises et andines (Franck Poupeau, Mélanie Lercier, Sharie Neira, Carlos Sandoval, Anne-Gaël Bilhaut, Jeremy Robert, Maëlle Lucas, Benjamin Lysaniuk, Julie Massal). Au cours du séminaire, ils ont présenté leurs expériences, leurs contributions et leurs réflexions dans divers domaines des sciences sociales (géographie, ethnographie, sociologie), et ont engagé un large dialogue avec les participants, qui ont partagé leurs préoccupations spécifiques concernant leurs travaux de recherche.
En ce sens, le séminaire propose une réflexion collective et un espace d'échange sur les expériences de recherche à distance et les difficultés rencontrées, mais aussi sur les stratégies alternatives de recherche empirique. Il fournit également des outils d'analyse adaptés à ce travail de terrain à distance, avec un accent particulier sur les outils ethnologiques, le travail d'enquête et « d'observation » utilisant les technologies numériques ; l'utilisation de bases de données publiques en géographie, de logiciels, d'outils numériques (tableau collaboratif) et de bases de données bibliographiques numériques. Ces ressources en ligne et la réflexion sur l'adaptation aux contraintes de la distance nous obligent également à réfléchir sur la meilleure façon d'organiser et d'utiliser les différents temps de la recherche, et à tirer le meilleur parti possible des circonstances.
Ce séminaire répond à un large besoin de formation, comme en témoigne l'intérêt de plus de 80 participants, en ces temps de pandémie qui incitent à redéfinir le métier de chercheur. Cela implique l'appropriation d'outils de recherche liés au numérique, mais sans négliger l'observation directe et le travail de terrain, dont les limites et les significations doivent être repensées.

Programme du séminaire

Présentation de Jérémy Robert (U. Rennes 2/ IFEA)

06 /AVRIL 2022
  • CHERCHEURS DE L'IFEA PRÉSENTS AU CONGRÈS DE LA SAA

Le 1er avril, Catherine Lara, chercheuse de l'IFEA à Lima, a présenté la communication « Technological boundaries as evidence of close interactions ? The case of the Cuyes river valley (Southeastern Ecuadorian Highlands) » lors du symposium « The Antisuyu and Beyond : The creation of Borders and the Rupture of Amazonian and Andean relations » organisé par Sonia Alconini (University of Virginia) et Carla Jaimes (University of Bonn), dans le cadre du 87e congrès de la Society for American Archaeology (SAA).
L'essor relativement récent de l'archéologie amazonienne a confirmé que les contacts entre les Andes et l'Amazonie ont joué un rôle décisif dans l'histoire de l'Amérique du Sud. Cependant, la connaissance de ces interactions et de leurs différentes modalités est inégale dans le temps et l'espace. L'anthropologie et la sociologie ont montré que la proximité spatiale et l'interaction étroite entre différents groupes sociaux peuvent créer des phénomènes de polarisation, par lesquels chaque groupe se « raccroche » à différents éléments identitaires, notamment en lien avec la culture matérielle. La présentation de C. Lara explore ce modèle à travers l'exemple de la technologie céramique de la vallée du fleuve Cuyes (sud de l'Amazonie équatorienne).
Lors du congrès, qui s'est tenu à Chicago, l'archéologue et boursier de l'IFEA Carlos Osores Mendives a également présenté une affiche intitulée « Vie domestique et conflit dans la vallée de Zaña pendant la période intermédiaire tardive (1000-1450 apr. J.-C.) ». Celle-ci a abordé les premiers travaux réalisés sur la vie quotidienne des anciens Lambayeque dans le cadre du projet de recherche archéologique PIAVCAL, issu de la bourse Carlos Brignardello de l'IFEA. L’affiche mettait l'accent sur l'identification de restes de faune et de quelques ensembles architecturaux provenant des secteurs domestiques de « Cerro la Guitarra » et « Complejo Úcupe, El Pueblo », situés dans la vallée de Zaña. Ces données permettent de comprendre la relation entre les anciennes sociétés de Lambayeque/Sicán et Chimú, sur la côte nord du Pérou, plus précisément dans la région de Lambayeque. Cette présentation a été rendue possible grâce au parrainage de la bourse annuelle Charles Stanish pour assister à la réunion annuelle de la Society for American Archaeology (SAA).

Carlos Osores dans la Réunion annuelle de la Society for American Archaeology (SAA)

02 /AVRIL 2022
  • SÉMINAIRES DE L'IFEA

Au cours de l'année 2022, l'IFEA a débuté une série de séminaires dédiés à la recherche. Ces séances de conversation mensuelles au format hybride (présentiel et via zoom) visent à présenter les avancées de la recherche et à encourager la discussion dans un environnement intime et transdisciplinaire.
La première session s'est tenue le 10 février et a été assurée par Irène Favier, historienne à l'Université de Grenoble-Alpes (France) et chercheuse associée à l'IFEA, qui a présenté une communication intitulée « Des pionniers et des hommes. Une approche critique du sous-genre biographique dans l'histoire de la santé mentale à partir des sources de l'hôpital Victor Larco Herrera (Lima, 1918-1969) » . La présentation a été réalisée dans le cadre de son travail en tant que responsable du Programme des archives menacées (EAP), financé par la British Library, qui vise à valoriser et à sauvegarder les documents appartenant à cet hôpital psychiatrique péruvien.
La deuxième session a eu lieu le 31 mars, avec la participation de Lucie Miramont, docteure en anthropologie de l'Université de Toulouse 2 Jean Jaurès (France) et chercheuse associée à l'IFEA. Sa présentation « Au-delà des identités : paradigmes complémentaires et nécessaires pour comprendre les relations sociales dans un environnement urbain et libéral », s'est appuyée sur les recherches effectuées au cours de de son doctorat, plus précisément lors de son travail de terrain à Lima en 2016 et 2017.
Cette recherche sur la cumbia fusion et le graphisme populaire a été réalisée pendant la période où Lucie était boursière et puis volontaire internationale à l'IFEA.

   

24 /FÉVRIER 2022
  • CONFÉRENCE SUR L'ADN FOSSILE

Le 21 février s'est tenue la conférence « ADN fossile, une machine à remonter le temps » dans le but de partager l'expérience française sur l'utilisation de technologies qui ont révolutionné la science de l'ADN ancien et qui permettront de réaliser de grandes avancées dans notre connaissance de l'histoire et de la santé de nos ancêtres. L'événement, organisé par l'Ambassade de France au Pérou, l'Institut de Recherche pour le Développement - IRD, l'Université Ricardo Palma et l'IFEA, a également été l'occasion de mettre en lumière les liens entre la génétique et l'archéologie, dans une perspective croisée entre le Pérou et la France.
La conférence a été inaugurée par le Dr. Iván Rodríguez Chávez, Recteur de l'Université Ricardo Palma et par Son Excellence Marc Giacomini, Ambassadeur de France au Pérou. Le Dr Ludovic Orlando, directeur du Centre d'Anthropo-biologie et de Génomique de Toulouse, a donné la conférence principale et le Dr Elsa Tomasto-Cagigao, professeure à la Pontificia Universidad Católica del Perú, a fait une présentation sur les progrès de la bioarchéologie au Pérou, ses contributions et ses possibilités.
Au-delà de sa participation à l'événement, le Dr Orlando est arrivé au Pérou pour participer à un projet d'analyse génétique de l'ADN des momies de Caral, la plus ancienne civilisation des Amériques, mené en collaboration avec l'Institut français de recherche et de développement (IRD).

Regarder la conférence

04 /FÉVRIER 2022
  • CONSTRUIRE AVEC DE LA TERRE AU PÉROU : NUIT DES IDÉES 2022

La septième édition de la Nuit des idées s'est déroulée le 27 janvier, et s’est consacrée cette fois à l'exploration de la résilience et de la reconstruction des sociétés à travers le thème « (Re)construire ensemble ». Organisée chaque année par l'Institut français pour célébrer la libre circulation des idées et des connaissances, elle a été marquée à cette occasion par le début de la présidence française du Conseil de l'Union européenne.
Au Pérou, la Nuit des idées a été coordonnée par l'Ambassade de France, en partenariat avec le réseau des Alliances françaises, l'Institut français d'études andines (IFEA), France Volontaires, avec le soutien du ministère péruvien de la Culture, de la Bibliothèque nationale du Pérou et du Lieu de mémoire, de tolérance et d'inclusion sociale -LUM.
Dans le cadre de cette nuit, l'IFEA a organisé la table ronde « Construire avec de la terre au Pérou : entre patrimoine et développement durable » dans le but d'échanger des idées sur la construction en terre dans le monde et plus particulièrement au Pérou.
Dans le contexte actuel d'urgence sanitaire, au-delà de l'urgence de reconstruire l'ancienne vie, la discussion visait à réfléchir sur la manière de changer nos habitudes, de promouvoir des pratiques qui évitent la destruction de l'environnement et qui soient respectueuses des ressources offertes par Gaia, la maison commune. Parler de la construction en terre, c'est parler de techniques et de savoirs traditionnels, visibles dans le monde entier et à long terme, de vie pratique et d'histoire, ainsi que de patrimoine commun.
Ont participé à l'événement l'archéologue Chamsia Sadozai, membre de CRATERRE, l'architecte Silvia Onnis, du Centro Tierra de la PUCP, toutes deux spécialistes de cette technique de construction séculaire, et Augusto Román, architecte péruvien, qui a expérimenté la construction en quincha dans le projet de bibliothèque de l'IFEA à Barranco, derrière la maison patrimoniale, également en adobe. La session a été animée par Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA.

Regarder la vidéo de la table ronde :

17 /DECEMBRE 2021
  • CONGRES VIRTUEL SUR L'ISLAM EN AMERIQUE LATINE

Les 29 et 30 novembre, s’est tenu le congrès « Islam mondialisé : une perspective latino-américaine » dans le but d'examiner, à partir d'une perspective locale, les différentes approches des réalités de l'Islam en Amérique latine à l'heure de la mondialisation.

Les deux journées de réflexion collective ont été coordonnées par Diego Giovanni Castellanos, chercheur à l'Institut français d'études anatoliennes (IFEA-Istanbul) ; Daniel Gutiérrez Martínez, chercheur au Colegio Mexiquense et Sylvie Taussig, chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS/France) et à l'Institut français d'études andines. 

L'événement a débuté par une conférence magistrale d'Olivier Roy, de l'Institut universitaire européen de Florence, suivie de la table ronde 1 : « Réflexions épistémiques, théoriques et philosophiques sur l'Islam de l’Amérique latine », avec la participation de : Arely Medina du Centre universitaire des sciences économiques et administratives (Université de Guadalajara), Baptiste Brodard, chercheur postdoctoral à l'Universidad Veracruzana (Xalapa, Mexique) et docteur de l'Université de Fribourg en sciences religieuses, Samantha Leyva Cortés, chercheuse indépendante et Hernán Taboada, était chargé de la coordination de la table.

La journée s'est poursuivie l'après-midi avec la 2e table ronde :  « Géopolitique du monde musulman et du monde latino-américain », avec des présentations de Víctor Solano Urrutia, assistant de recherche au Weatherhead Center for International Affairs de l'Université de Harvard, membre du Project on Shi'ism and Global Affairs et candidat à un master en études islamiques à l'Université ouverte Al-Mustafa ; Nadia Merhrioui, doctorante à l'Université Paris-Saclay ; Karim Ifrak, islamologue, codicologue et coranologue ; et Felipe Gaytan de l'Universidad la Salle Ciudad de Mexique, qui a coordonné la table ronde.
La première journée s'est achevée par la table ronde 3 : « Structuration, organisation et relations du monde musulman-Amérique latine », coordonnée par Diego Giovanni Castellanos de l'Institut français d'études anatoliennes, avec la participation de : Alejandra Sotomayor Sandoval, chercheuse post-doctorale à l'Université de Guadalajara ; Sylvie Taussig, chercheuse au CNRS et à l'IFEA et Drissa Koné, historien et professeur à l'Université Félix Houphouët-Boigny/Abidjan (Côte d'ivoire).

La deuxième journée du congrès a débuté par les tables rondes 4 et 5, toutes deux consacrées aux Études de cas et cas d’études sur les musulmans en Amérique latine, toutes deux coordonnées par Antonio de Diego González de l'Université de Séville. Sont intervenus dans la première partie Jorge Elías Gil Viant, maître de conférences à l’Institut supérieur œcuménique d'études religieuses "Rafael Cepeda Clemente" de La Havane ; Simon Frey, chercheur à l'Unité de recherches Migrations et société (URMIS) de l'Université de Paris et Ken Chitwood, chercheur postdoctoral à la Graduate School Muslim Cultures and Societies, Freie Universität Berlin, qui est intervenu avec une vidéo.
Dans la deuxième partie, Liza Dumovich du NEOM Núcleo de Estudos do Oriente Médio de l'Universidade Federal Fluminense et Yolotl Valadez-Betancourt, de la Faculté d'enseignement supérieur Acatlán de l'UNAM, ont fait une présentation.

L'après-midi, l'événement s'est poursuivi avec la table ronde 6 : « Circulation des biens symboliques et groupes islamiques locaux en Amérique latine », avec la participation de Lucía Salinas, professeure à l'UADER et à l'UNR ; Juan Simón García (Sheik Isa García) ; Sonnia Romero Gorski, professeure à l'Institut d'anthropologie-FHCE de l'Université de la République (Uruguay) et docteure en ethnologie du Maghreb de l'EHESS, Paris ; et Víctor Solano Urrutia qui a coordonné la table ronde.

Finalement, la table ronde 7 : « Genre et Islam » a été coordonnée par Isabel Muñoz Forero de l'Université de Sao Paulo, avec des présentations de Diego Giovanni Castellanos de l'Institut français d'études anatoliennes et de Karonlains Alarcón Forero, anthropologue et écrivaine.

Session 29 novembre 1 (Inauguration / conférence magistrale / table ronde 1)

 

Session 29 novembre 2 (table ronde 2 / table ronde 3)

 

Session 30 novembre 1 (table ronde 4 / table ronde 5)

 

Session 30 novembre 2 (table ronde 6 / table ronde 7)

14 /DÉCEMBRE 2021
  • COLLOQUE « DROITS DE PROPRIETE AGRAIRE ET ECONOMIES ILLICITES »

Le séminaire « Droits de propriété agraire et économies illicites, 5 ans après l'Accord de paix », s'est tenu en modalité virtuelle le 30 novembre 2021. Il était organisé par l’Observatoire de Restitution et de Régulation des Droits de Propriété Agraire (ORRDA), fruit d’une alliance entre l’Université du Rosario et l’Université Nationale (UN); par l’Institut d’Etudes Politiques et de Relations Internationales (IEPRI/UN) et par l’Institut Français d’Etudes Andines (IFEA), avec le soutien de l’Ambassade de France en Colombie. Il a été ouvert par le Decano de la Faculté de Jurisprudence de l’U. Rosario, José Alberto Gaitán ; le directeur de l’IEPRI, Ricardo Peñaranda, et par Aliocha Maldavsky, directrice de l’IFEA. 

Il visait à réaliser un bilan des connaissances et débats en cours sur la mise en œuvre des réformes prévues par les points 1 et 4 de l’accord de paix, 5 ans après son entrée en vigueur, et à évaluer les effets des politiques dans le domaine agraire et foncier.  La conférence inaugurale, composée d'Eric Léonard (IRD/UMR SENS 268) et de Francisco Gutiérrez (UN/Rosario) a permis de faire un bilan des enjeux des conflits fonciers et agraires, d'abord au niveau latino-américain puis en Colombie, et de mettre en évidence les différentes dimensions politiques, economiques et sociales liées à ce type de conflit.  Dans le cas colombien, la mise en oeuvre encore lente et incomplète des réformes issues de l'accord de paix est en partie liée à la complexité du contexte de post-accord du fait d'une violence sociale et politique persistante, qui affecte notamment les acteurs ruraux et paysans. 

Le panel d'expertes (regroupant des spécialistes des conflits agraires au niveau institutionnel, académique et social), met en evidence une série de difficultés qui expliquent le retard pris dans la redistribution des terres et l'impact d'une insuffisante protection des droits agraires, mais aussi des relations complexes entre la formalisation des droits de propriété et d'autres politiques découlant de l'accord de paix, telle que la substitution des cultures illicites.L'une des principales conclusions du colloque est que le secteur légal de l'économie agraire peine encore à rendre attractive la substitution des cultures illicites et ne garantit pas un accès formel à la terre et aux crédits nécessaires au développement de projets productifs agricoles alternatifs. Malgré les avancées dans la réalisation du cadastre mutli-objectifs visant à mieux connaître la répartition effective de la propriété sociale de la terre, les conflits fonciers persistent. La lenteur de la redistribution des terres confisquées aux paysans et les ratés de la substitution des cultures sont deux aspects préocupants dont la résolution s'avère déterminante pour le processus de paix.

Regarder la vidéo du colloque

10 /DÉCEMBRE 2021
  • COLLOQUE DES ETUDIANTS EN ARCHEOLOGIE - UNMSM

Le Xème Colloque des étudiants en archéologie de l'Universidad National Mayor de San Marcos (UNMSM) a eu lieu les 18, 19 et 20 novembre derniers. Organisé par le Centre des étudiants en Archéologie (CEAR / Base 2017), son objectif était de présenter et de diffuser les différentes recherches scientifiques menées par des étudiants et des professionnels.
Le colloque, dont l’édition de 2021 a été entièrement virtuelle, a été soutenu par des institutions telles que le Musée du site et sanctuaire archéologique de Pachacamac, l'IFEA, l'Institut péruvien d'études archéologiques (IPEA), le Boletín de Lima - Association culturelle et scientifique, Avqi Ediciones, Arquemática SAC, entre autres.
Catherine Lara, docteure en archéologie et chercheuse de l'IFEA, a participé au colloque en tant qu’intervenante de la table ronde « Nouvelles techniques et technologies appliquées à l'archéologie », où elle a présenté la communication : « Potentiel de la tribologie pour les analyses de technologie céramique : le cas du battage ».  Cette table ronde a également compté sur la participation de Marcela Sepúlveda (docteure en archéologie, PUC, CNRS-Paris 1), qui est intervenue autour du thème « Apports, défis et limites de l'analyse in situ et non destructive en archéologie pour l'étude de la matérialité de la couleur », ainsi que sur la présence d’Ana Cecilia Mauricio (docteure en archéologie, PUCP) dont la communication a porté sur les « Approches géo archéologiques et climatiques dans l'étude de la monumentalité précoce dans la vallée du Chao ».

La présentation du livre « La plataforma Uhle en Moche. Excavaciones 1999 – 2009 » (IFEA, 2021) de Claude Chauchat (chercheur du CNRS), a eu lieu le dernier jour du colloque, en présence de l’auteur. Peter Kaulicke (Pontificia Universidad Católica del Perú), Aliocha Maldavsky (directrice de l'IFEA) et Ruth Shady (directrice de l'école d'Archéologie de l'UNMSM) ont également participé au lancement.  

Accéder au site officiel du colloque (vidéos des présentations)

Regardez la présentation du livre (1 :48 :51 minutes)

02 /DÉCEMBRE 2021
  • COLLOQUES D'ETUDIANTS EN HISTOIRE

Au cours du mois de novembre, deux événements d’étudiants en histoire ont été organisés à Lima, dans le but de promouvoir la discussion, la recherche et l'échange d'idées sur cette discipline dans leurs universités. Pour l'édition 2021, qui a été entièrement virtuelle, les organisateurs ont reçu le soutien et la participation de l'IFEA et de ses chercheurs et chercheuses.

Du 8 au 12 novembre s'est tenu le XXXIe colloque des étudiants de la Pontificia Universidad Católica del Perú, dirigé par Mariana Reyes Mugaburu et Vasco Chaparro Ortiz, sous la supervision de Claudia Rosas Lauro, maître de conférences au département des sciences humaines.
Gérard Borras, de l'Université de Rennes 2 et ancien directeur de l'IFEA, a participé à l'atelier d'histoire de la musique avec la communication : « Quand les objets chantent : une histoire sociale de la musique populaire au Pérou du XXe siècle ». Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA, a participé à l'atelier d'histoire coloniale avec la présentation : « Restitution de biens et impérialisme écologique dans les Andes du XVIe siècle : une enquête en cours ». Juan Carlos Estenssoro, maître de conférences à l’Université Sorbonne Paris III et chercheur associé à l’IFEA, est intervenu dans table ronde Art, mémoire et censure avec le sujet : « Raconter "à partir de ce moment" la liberté, l'indépendance, la République ou l'émancipation du Pérou. Deux siècles de récits, d'histoires et de paroles en conflit ».

Le VIIe Congrès international des étudiants en histoire, organisé par le Centre des étudiants d’Histoire (CEHIS) de l'UNMSM, s'est tenu du 15 au 19 novembre sous le titre « Le Bicentenaire : expériences et attentes des 200 ans d'indépendance du Pérou et de l'Amérique latine ». Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA, a participé à ces journées dans la table ronde : « Encomenderos, indigènes et religieuses dans les Andes, XVIe siècle », avec la communication : « Le septième commandement et la restitution dans les Andes au XVIe siècle : les encomenderos entre la théologie morale et la loi du roi ».

 

 

28 /NOVEMBRE 2021
  • Journée d'études « Être femme et faire du travail de terrain dans les pays andins »

La Journée d'études internationale « Être femme et faire du travail de terrain dans les pays andins » a été organisée en présentiel le 17 novembre 2021 par l'Institut Français d'Études Andines et l'Institut des Amériques (IDA). Cet événement a permis de mettre en lumière les spécificités et les difficultés propres à ces terrains de recherche, en perspective comparée.
Cette journée d'étude - organisée et modérée par Mélanie Lercier (Volontaire internationale à l'IFEA et doctorante à l'Université Rennes II) , Sharie Neira (coordinatrice du Pôle Andin Lima de l’Institut des Amériques et doctorante à l’Université de Paris) et Julie Massal (IFEA Colombie)- a permis de souligner la spécificité du point de vue situé des femmes faisant de la recherche dans les pays andins. Il s'agissait de faire dialoguer six chercheuses : Antoinette Molinié (professeure émérite en anthropologie à l'Université Paris-Nanterre et directrice de recherche au CNRS), Carla Granados (doctorante en histoire à l'Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Tamia Viteri Toledo (doctorante en archéologie à l'Université de Bonn), Carmen Escalante Gutiérrez (docteure en anthropologie et en histoire et professeure à l'Université nationale de San Antonio Abad à Cusco), Ruth Jiménez Nina (diplômée de master en linguistique indo-américaine et membre du Centro Indígena de Investigaciones Taki Unquy) et María Jimena López León (diplômée de master en études politiques et candidate au diplome de maîtrise en politique comparée de la LSE), provenant de diverses nationalités, disciplines des sciences sociales et ayant divers niveaux d'expérience.
Plus largement, l'objectif était de réfléchir aux façons de faire de la recherche et à une meilleure transmission des expériences entre différentes générations de chercheuses.

Cette journée d'étude s'est inscrite dans un contexte spécifique. À l'heure d'une plus grande visibilisation des questions de genre dans nos sociétés, il semblait important de souligner une problématique encore trop peu débattue dans les cercles académiques, à savoir celle des chercheuses qui bien souvent expérimentent des situations de terrain en inadéquation avec des méthodes d'enseignement ou de diffusion scientifique centrées sur un point de vue masculin. Sans aucun doute, le fait d'être femme marque les expériences de terrain positivement ou négativement, et donne, quoiqu'il en soit, un point de vue particulier aux recherches. En combinant les données empiriques des intervenantes avec les études de genre, cet événement a souhaité dévoiler les avantages et les inconvénients d'être femme sur le terrain, afin de trouver des clés de compréhension permettant aux chercheuses d'affronter certaines situations liées à leur genre. Dans une perspective de partage, de sensibilisation et de recherche de solutions concrètes pouvant servir aux intervenantes et au public (indépendamment du genre de chacun), la journée d'étude a donc cherché à souligner les apports théoriques et méthodologiques des recherches effectuées par des chercheuses « femmes » aux études préexistantes. Dans ce sens, la journée d’études a cherché à aborder l’importance du genre perçu au moment de faire une enquête de terrain, notamment son influence sur l’entrée dans le terrain et sur les résultats d’une recherche.

 

   

© Sharie Neira, Institut des Amériques

22 /NOVEMBRE 2021
  • WEBINAIRE DEDIÉ A L'ARCHEOLOGIE DE TACNA

Le webinaire « La région oubliée de l'archéologie péruvienne : 10 ans de recherche à Tacna » s’est tenu le 12 novembre dernier. La rencontre visait à passer brièvement en revue les projets qui explorent la complexité des données archéologiques précolombiennes et historiques de la région de Tacna. La coordination scientifique de cette manifestation a été assurée par Romuald Housse (Archaïos & UMR8096 ArchAm), docteur en archéologie andine et ancien boursier Brignardello de l'IFEA, et Noa Corcoran-Tadd, chercheur indépendant.

Sarah Baitzel (Washington University in St Louis, USA) et Arturo Rivera Infante (CIAAST) ont particié au séminaire autour du thème : « Nouvelles contributions sur la culture Cabuza (1000-1250 AD) après l'effondrement de Tiwanaku à partir de la vallée de Sama, Pérou ». Romuald Housse (Archaïos & UMR8096 ArchAm, France) est ensuite intervenu avec une communication sur la « Multiethnicité et cohabitation à la période intermédiaire tardive (1000-1450 A.D.) Nouvelles contributions à l'étude du peuplement des contreforts de Tacna », à partir des données obtenues lors du projet archéologique Alto Tacna (2015-2017) codirigé avec Olivier Huamán Oros.
La présentation suivante « Défis et perspectives du projet de recherche archéologique miculla pour la connaissance du passé préhispanique de la région de Tacna », a été assurée par Rafael Mallco, représentant de Arkeos Perú et directeur du projet. 
Matthew Sitek, doctorant de l'Université de Californie, San Diego, USA, a fait une présentation vidéo sur son sujet : « Recherches récentes sur le site de Cerro San Antonio (L1) dans la moyenne vallée de Locumba, Tacna, Pérou ».
Après un premier échange de questions et de commentaires, Adán Umire Alvarez, chercheur indépendant, a présenté la communication : « Approche chronologique de l'archéologie de Tacna : problèmes et possibilités ». Aldo Bolaños, chercheur indépendant, est intervenu autour du site de « Moqi : Production architecturale inca et paysage d'oasis des hautes terres dans la vallée de Locumba, Tacna ». L’exposé de Noa Corcoran-Tadd a porté sur : « Le retour du tambo : l'archéologie du commerce et de la mondialisation postindépendance dans les hautes terres de Tacna et Arica (1840-1930 D.C.) ».
Enfin, Jesús Gordillo Begozo (Archives régionales de Tacna), a assuré les commentaires de conclusion et la modération des questions du public.

 

19 /NOVEMBRE 2021
  • « Application de l’approche technologique à l’analyse céramique : séminaire d’introduction »

La deuxième édition de l’atelier zoom « Application de l’approche technologique à l’analyse céramique : séminaire d’introduction » a eu lieu du 27 octobre au 17 novembre dernier. Organisée par Catherine Lara, cette activité s’inscrit pleinement dans les initiatives de sciences ouvertes impulsées par l’IFEA. Le séminaire comprend 4 séances de 3 heures chacune environ. La première vise à détailler les fondements théoriques de l’approche technologique.

En s’appuyant sur un corpus audiovisuel conséquent, les 3 sessions suivantes sont consacrées à la présentation des principales techniques de fabrication de céramique, ainsi qu’à la description des traces permettant de reconnaître ces techniques à partir de matériel archéologique. Une quarantaine de personnes a assisté à l’atelier. Les pays d’origine des participants inscrits sont le Pérou, la Colombie, l’Équateur, la Bolivie, l’Argentine, le Mexique et le Guatemala.

 

23/ OCTOBRE 2021
  • COLLOQUE INTERNATIONAL FRANCO-COLOMBIEN SUR LA COMMISSION VERITE (CEV)

Les 6 et 7 octobre, s’est tenu le colloque « La Commission de la vérité colombienne. Perspectives à la lumière des expériences comparées » ; le but était d'analyser les apports et le rôle de la CEV dans la société colombienne après trois ans de travaux et de souligner les spécificités du cas colombien dans une perspective comparée régionale et internationale, tout en évaluant la situation de la CEV dans un contexte marqué par les difficultés du processus de paix.

Cet événement virtuel a été organisé par Luis Miguel Gutiérrez de la Commission Justice Transitionnelle - Association des Juristes Franco-Colombiens (AJFC) ; Laetitia Braconnier-Moreno, coordinatrice du Pôle Andin de Bogotá de l'Institut des Amériques (IDA) et Julie Massal, représentante de l'IFEA en Colombie, avec le soutien actif de l'Université Nationale de Colombie, de l'Ambassade de France en Colombie et de la Commission de l’Éclaircissement de la Vérité, la
Coexistence et la Non Répétition (CEV)

Le colloque a été inauguré par Frédéric Doré, Ambassadeur de France en Colombie, Laura Montoya Vélez, directrice technique du Musée de la mémoire historique, Manuel Bosqué, président de l'Association des juristes franco-colombiens, Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA et Carlos Guillermo Páramo, doyen de la faculté des sciences humaines de l'Université Nationale de Colombie. L’évènement comprenait ensuite divers panels composés de chercheurs, de commissaires de la CEV et de membres de la société civile.

Le premier panel : Les commissions de vérité dans le monde, était composé de Carlos Beristain, commissaire de la CEV ; Fabrice Hourquebie, professeur de droit public à l'Université de Bordeaux et Luis Miguel Gutiérrez, professeur à l'Université de Poitiers et co-président de la Commission Justice Transitionnelle de l'AJFC, a également participé en tant que modératrice Elsa Patricia Romero, membre de l'AJFC et docteure de l'Université Aix-Marseille.
La journée s'est terminée par le deuxième panel : La participation des victimes à la vérité : mémoire créative, vérité transformatrice, avec la participation de Lucía González, commissaire de la CEV, Gisela Restrepo, vidéo-artiste et fille d'exilés colombiens en France, et Wendy Carazo Méndez, membre de l'AJFC et doctorante à l'Université Panthéon-Assas, en tant que modératrice.

 

Vidéo de la session du 6 octobre

 

La deuxième journée du colloque a débuté avec le panel 3, portant sur les Approches différentielles dans les commissions vérité : la vérité questionnée par les marges, le sujet a été abordé sous deux angles.  Ce panel comprenait deux parties. La première s’intéressait à l'Approche de genre. Vérité, réparation et autonomisation à travers une approche de genre ; il comptait avec la participation de : Alejandra Miller, commissaire de la CEV ; Diana Gómez, professeure adjointe au CIDER-Université des Andes ; Jean-Pierre Massias, professeur à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour et Sandra Sáenz Sotomonte, de la Plateforme de plaidoyer politique des femmes rurales colombiennes ; le panel était modéré par Julie Massal, docteure en sciences politiques et chercheuse de l'IFEA en Colombie.

La deuxième partie était consacrée à l'Approche ethnique. Les contributions des groupes ethniques à la construction de la vérité. A travers une présentation vidéo, Leyner Palacios, commissaire de la CEV en Colombie est intervenu ; ainsi que Constanza Millán, docteure en anthropologie sociale de l'Université ibéro-américaine de Mexico et membre de la CEV ; Camilo Borrero García, professeur à l'Université nationale de Colombie et coordinateur de Red Paz ; Danelly Estupiñan du Processus des communautés noires de Colombie (PCN).  Laetitia Braconnier-Moreno, coordinatrice de l’IDA en Colombie et doctorante à l'Université Paris-Nanterre, a modéré le débat

L'événement s'est terminé par la conférence de clôture proposée par Rodrigo Uprimny-Yepes, professeur émérite de l'Université Nationale de Colombie et membre fondateur de l'organisation Dejusticia ; il a fait le point sur les atouts et les défis de la CEV cinq ans après la signature de l'accord de paix.

 

Vidéo de la session du 7 octobre

18 /AOÛT 2021
  • TRAVAUX DE REAMENAGEMENT ET D’EXTENSION DE L’INSTITUT FRANÇAIS D’ÉTUDES ANDINES (IFEA) À LIMA.

Par Aliocha Maldavsky, directrice de l'IFEA

Après l’obtention du permis de construire en janvier 2021 puis des autorisations municipales, les travaux de construction de la bibliothèque de l’IFEA et de renforcement de la maison patrimoniale (casona) ont commencé à Barranco le 26 avril 2021. Ce projet immobilier, débuté par Evelyne Mesclier, directrice de 2016 à 2020, permettra d’offrir au début de l’année 2022 une plateforme unique à l’ensemble des missions de l‘Institut en regroupant les chercheurs, les services administratifs, d’édition, de communication et de documentation en un seul lieu.

Les murs en adobe de la « casona » de la fin du XIXe siècle seront renforcés par système antisismique et son intérieur mis aux normes. Un nouveau bâtiment accueillera la bibliothèque de plus de 80.000 volumes (actuellement sise à l’Alliance française de Miraflores) dans des locaux adaptés à l’accueil du public et au stockage des ouvrages, ainsi que des bureaux pour les chercheurs et le service des éditions.

Actuellement, le chantier se déroule simultanément sur les deux espaces, grâce à une équipe d’ouvriers, de maîtres d’ouvrage et d’architectes (José Bauer y Augusto Román de Román-Bauer arquitectos, et Enrique Santillana Ciriani de ESARQUITECTURA) avec laquelle la direction de l’IFEA se réunit toutes les semaines. Le projet insiste sur la sauvegarde du patrimoine urbain de Barranco et le développement durable, en mobilisant des savoirs faire traditionnels andins et une réflexion sur la circulation de l’air ambiant, permettant de limiter le recours à la climatisation. Le 13 août 2021, les architectes ont reçu le prix San Lorenzo, décerné par la Bienal internacional de arquitectura de Lima, dans la catégorie des équipements culturels et institutionnels. Le jury a qualifié le projet de « respectueux du patrimoine, élégant et audacieux dans les matériaux proposés ». L’IFEA est fier de partager cette reconnaissance de la qualité du projet.

Le résultat, attendu à la fin de l’année 2021, associera l’ancienne casona, léguée par l’archéologue Carlos Brignardello, à un bâtiment à la fois contemporain et économe en énergie, illustrant le souci de l’IFEA de préserver ses héritages et de se tourner vers l’avenir (voir projet)

Cette alliance entre l’ancien et le moderne est illustrée par les propos de l’architecte qui dirige le chantier, Juan Carlos Balbuena. Il souligne que « les deux particularités du chantier sont le béton apparent et les murs en adobe, ou quincha. Nous avons fait le coffrage du béton avec les planches prélevées dans les vieux bâtiments présents précédemment dans la cour. Ce béton apparent est donc une trace du précédent bâti. Nous avons fait plusieurs essais et avons beaucoup communiqué avec les architectes pour atteindre l’objectif fixé. Je suis spécialiste en béton de parement et mon travail est de transmettre ce savoir aux ouvriers, à ceux qui font réellement le travail. Tous sont disposés à apprendre » . Edwin Chambergo, maestro sur le chantier ajoute que « la spécificité du chantier est ce mélange entre béton, brique et adobe, le mur en quincha qui est une nouvelle expérience pour nous ». Les menuisiers Yuri Cristobal et Julio Cristobal confirment qu’ils ont appris à travailler sur cette complexité. Yuri souligne qu’il « faut respecter les lignes du bois de coffrage, des jonctions entre les planches » et Julio s’est documenté pour comprendre quelle finition était attendue dans cette méthode de travail.

La recherche et la formation sont au cœur de l’agenda de l’IFEA en chantier.

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08 /AOÛT 2021
  • JOURNEES : L'ESPACE GEOGRAPHIQUE ET SA REPRESENTATION. CONCEPTS ET THEMATIQUES

Du 6 juillet au 4 août, des journées thématiques virtuelles consacrées à l'espace géographique ont été organisées dans le but de réfléchir aux formes de représentation de l'espace géographique, notamment à travers les cartes, comprises comme des outils d'expression, de représentation, d'analyse et de synthèse.

Ces sessions de réflexion et de dialogue ont été développées à travers les axes thématiques suivants : Centres et périphéries urbains : de la macro à la micro échelle, Le processus de diffusion spatiale des innovations, Fake cartographie : comment faire mentir aux cartes ? Différence géographique et production d'échelle, et Le rôle de l'espace dans la détermination sociale de la santé.

Organisées par l'Universidad Andina Simón Bolívar (UASB)-Siège Équateur avec le soutien de l'IFEA, les journées ont été coordonnées et animées par: Henri Godard, docteur en géographie urbaine, ancien directeur de l'IFEA, ancien chercheur de l'ORSTON-IRD et professeur invité à l'Universidad Andina Simón Bolívar ; et Giannina Zamora Acosta, membre national de la commission géographie de l'IPGH - Équateur, docteur en santé collective, environnement et société de l'Universidad Andina Simón Bolívar.

Pour visualiser les sessions :

Session 6 juillet : Centros y periferias urbanas: de la escala macro a la escala micro
Visualizar la sesión
 
Session 13 juillet : El proceso de difusión espacial de las innovaciones
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Session 21 juillet : Fake cartografía: ¿cómo hacer mentir a los mapas?
Voir partie 1  / Voir partie 2 / Voir partie 3

Session 28 juillet : La diferencia geográfica y la producción de escala
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Sesión 4 août : El rol del espacio en la determinación social de la salud
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30 /JUILLET 2021
  • ATELIERS ET CONFÉRENCES DU PROJET "RACONTE L'INDÉPENDANCE, DEPUIS TON VILLAGE”

Après le lancement de la deuxième édition du projet " Raconte l'indépendance depuis ton village, ton quartier ou ta ville", les activités de diffusion scientifique se sont poursuivies tout au long des mois suivants, avec un grand accueil et une forte participation du grand public.

Au cours des mois d'avril et de mai, un cycle d'ateliers d'histoire participative a été organisé : "Raconte l'indépendance de ton village... Et comment faire ? Des outils d'histoire participative pour les citoyens". Destinées à un public de non-spécialistes, les sessions ont abordé des sujets tels que : l'étude des sources, la recherche historique étape par étape, l'indépendance dans son contexte et l'écriture de l'histoire de l'indépendance.

En juin, le séminaire international "L'indépendance dans le Sud péruvien, un processus interrégional" a eu lieu, avec des présentations des reconnus chercheurs du Pérou, de Bolivie et du Chili : Luis Miguel Glave, Víctor Condori, María Luisa Soux et Paulo Lanas, et avec la participation de l'historienne Cecilia Méndez comme modératrice. (Voir le seminaire)

Deux débats ont été organisés au cours du mois de juillet : "Le fascisme au Pérou : histoire et présent", réalisé le 20 juillet, avec José Ignacio López Soria, docteur en histoire et philosophie, Tirso Molinari, docteur en histoire de l'UNMSM, maître en sociologie et maître de conférences à l'UNMSM et à l'Université de Lima, et Carla Granados, historienne, experte en gestion publique et en défense et sécurité et doctorante à l'IHEAL (Université Sorbonne Nouvelle). (Voir le débat) Le deuxième débat, intitulé "Identité et région : héroïnes et héros réduits au silence", a eu lieu le 24 juillet, avec la participation de chercheurs renommés de différentes régions du Pérou : Susana Aldana, Marissa Bazán (Huánuco), Nelson Pereyra (Ayacucho), Karen Bernedo, Cipriano Quispe (Huánuco), Helbert Suyo (Arequipa) et Marcelino Apaza (Puno).(Voir le débat).

À partir du mois de juillet et en collaboration avec le portail La mula, un espace de dialogue critique sur l'histoire et le présent a été inauguré, intitulé : "L'indépendance en débat", qui se tiendra le 2e lundi de chaque mois. L'émission du 9 juillet portait sur le thème de la création littéraire et audiovisuelle dans l'imaginaire de l'histoire, animée par Juan Carlos Estenssoro et Cecilia Méndez et intitulée à cette ocassion "Independencia la verdad por la ficción", avec la participation des cinéastes Eduardo Adrianzén et Maria Luisa Adrianzén (EL último Bastión), Ana Correa et Miguel Rubio (Yuyachkani).  (Voir la session).  Lors de l'édition du mois d'août, le thème "Bicentenaire, indépendance et communautés amazoniennes" a été abordé, sous la direction des historiens Cecilia Méndez et Juan Marcos Martínez, accompagnés cette fois de l'historienne María Belén Soria et du professeur du VRAEM Cristian Ramírez.  (Voir la session).  

25 /JUILLET 2021
  • JOURNEES DE JEUNES AMERICANISTES (JJA) 2021 : CUSCO- MADRID

Par Sharie Neira Ríos – Université de Paris (Coordinatrice du Pôle Andin- IDA)

La 12ème édition des  JJA 2021 “Les biens communs depuis l’Amérique Latine. Sens, relations et transformations - de la période préhispanique au XXIème siècle* » ont eu lieu le 5, 6 et 7 juillet par vidéoconférence à Cusco et à Madrid.Les journées d’études ont été l’opportunité de dialoguer et analyser les biens communs depuis plusieurs perspectives : la complexité de leur construction, les conflits et/ou négociations autour de celles-ci et ses modes de transmissions.
A partir de cinq tables rondes, les jeunes chercheurs et chercheuses de diverses disciplines des sciences sociales ont pu échanger et remettre en question le concept de biens communs depuis divers pays tels que Cuba, le Pérou, l’Equateur, le Chili, le Mexique, entre autres. Ainsi, les présentations ont abordé les relations entre ce concept et le corps, la nation et les identités nationales, le territoire, les ressources et la gouvernance.     
D’autre part, les trois conférences magistrales ont enrichi les discussions avec leur expérience des études de longue haleine et les perspectives de leurs spécialités. Ces conférences furent données par l’anthropologue Valérie Robin (Université de Paris), par le sociologue Franck Poupeau (CNRS-IFEA) et par l’ingénieur forestier et docteur en pensée complexe Rodrigo Arce (CBC). 
Finalement, et dans l’esprit de partage entre les jeunes chercheurs et chercheuses, un atelier méthodologique a eu lieu par Zoom. Les participant.e.s ont pu échanger et réfléchir ssur le rôle de la recherche en sciences sociales dans la société et sur la relation des chercheurs et chercheuses envers les sujets et groupes étudiés. L’atelier a été dirigé par Jonathan Vega Slee (UNMSM) et par Diego Rázuri (PUCP-CBC).
Cette édition des Journées des Jeunes Américanistes (JJA) a eu lieu grâce à l’Institut Français d’Études Andines (IFEA), La Casa de Velázquez (CDV), le Centre d’ Études Mexicains et Centroaméricaines (CEMCA) et au soutien de l’Institut des Amériques et du Centro Bartolomé de las Casas (CBC).

* “Los bienes comunes desde América Latina. Sentidos, relaciones y transformaciones, del periodo prehispánico al siglo XXI”.

 

05 /JUILLET 2021
  • CYCLE DE CONFÉRENCES SUR L'ARCHÉOLOGIE FRANCO-BOLIVIENNE

Le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France en Bolivie, en association avec l'IFEA, a organisé un cycle de conférences en ligne intitulé : « La coopération franco-bolivienne en archéologie et ses avancées récentes », avec la participation de chercheurs français et boliviens.  Le cycle, qui s'est déroulé du 28 au 30 juin, avait les buts suivants : faire connaître à un public non spécialiste les recherches archéologiques menées à Tiwanaku et sur d'autres sites proches ; et mettre en valeur la coopération franco-bolivienne qui a participé à ces recherches et à leurs découvertes.

Les sessions ont débuté avec la conférence intitulée : « Avancées archéologiques à Achaca, Tiwanaku : les travaux de la mission archéologique Pucara-Tiahuanaco »,avec la participation de François Cuynet, maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne et directeur de la  « Mission archéologique Pucara-Tiahuanaco 2013 » ; Velia Mendoza, responsable du laboratoire de zoo archéologie de l'Universidad Mayor de San Andrés ; Grégory Chaumet, doctorant à l'Université Paris-Sorbonne et ingénieur en numérisation et modélisation ; et Irène Delaveris, archéologue consultante spécialisée en conservation du patrimoine.

La deuxième conférence, qui s'est tenue le 29 juin, a réuni à Thibault Saintenoy, docteur en archéologie et ethnologie, spécialiste dans la géographie et la représentation du territoire dans la culture inca, Pilar Lima, archéologue et membre de l'Institut de recherche anthropologique et archéologique de l'Universidad Mayor de San Andrés, et Mauricio Uribe, archéologue et professeur au département d'anthropologie de la faculté des sciences sociales de l'université du Chili, autour du thème : « Biographie d'une frontière internationale andine : archéologie et anthropologie historique de l'espace Arica-Carangas, par le projet Réseaux andins ».

Enfin, le cycle s'est conclu par la conférence : « Hydraulique de la cité brinca de Tiwanku (Bolivie) : géométrie, organisation et chronologie », avec la participation de Marc-Antoine Vella, géo archéologue, géomorphologue et chercheur associé à l'IFEA, et José Luis Paz Soria, professeur en archéologie à l'Universidad Mayor de San Andrés.

Pour visualiser les sessions :

28 juin : Avances arqueológicos en Achaca, Tiwanaku : los trabajos de la misión Arqueológica Pucara-Tiahuanaco
Voir la conférence

29 juin : Biografía de una frontera internacional andina: arqueología y antropología histórica del espacio Arica-Carangas, por el proyecto redes andinas
Voir la conférence

30 de junio: Hidráulica de la ciudad brinca de Tiwanku (Bolivia): geometría organización y cronología
Voir la conférence

27 /JUIN 2021
  • SYMPOSIUM « SCIENCE ET CONNAISSANCE : TERRITOIRE DE RENCONTRE ENTRE L'EQUATEUR ET LA FRANCE. 2E MISSION GÉODÉSIQUE EN EQUATEUR »

Du 21 au 24 juin 2021, l'IFEA, en collaboration avec l'Académie Nationale d'Histoire de l'Equateur, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Mobilité Humaine de l'Equateur, l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l'Ambassade de France en Equateur et le Centre d'Etudes Equatoriennes de l'Université de Paris Nanterre, a organisé un colloque international sur la 2ème Mission Géodésique Française (1901-1906) à l'occasion de son 120ème anniversaire.

La mission - décidée par la Conférence générale de l'Association internationale de géodésie réunie à Stuttgart en 1898 pour effectuer de nouvelles mesures de l'arc méridien-, s'est déroulée en Équateur et a été confiée à la France, qui avait déjà effectué une première mission géodésique au XVIIIe siècle, sous la responsabilité de Louis Godin, avec la participation de Charles Marie de La Condamine et de Joseph de Jussieu, entre 1736 et 1743.

L'objectif du colloque a été d'établir un état des lieux des contributions de la 2ème Mission Géodésique Française dans les domaines de la géodésie, des sciences naturelles, de l'anthropologie et de l'archéologie, dans le cadre du contexte scientifique et géopolitique de l'époque tant en France qu'en Equateur. Il s'agissait également de mettre en valeur l'héritage et les perspectives d'études actuelles que mettent en évidence les contributions de la Mission dans chacune de ces disciplines.

Le colloque s'est déroulé en quatre sessions, sur  « Sources et contextes socio-politiques », « Paul Rivet et les origines de sa vocation américaniste », « Les sciences naturelles entre hier et aujourd'hui », « Histoire sociale de la mission et perspectives de recherche », et a réuni des chercheurs français et équatoriens:

Franklin Barriga López – Directeur de l’Académie Nationale d'Histoire (ANH) de l’Équateur
Mauricio Montalvo- Ministre des Affaires Etrangères et de la Mobilité Humaine de l'Équateur
Jean-Baptiste Chauvin – Ambassadeur de France en Équateur
André Delpuech – Musee de l’Homme
Pascal Riviale - Archives Nationales de France
Martina Schiavon – Universidad de Lorraine (Francia)
Claude Lara - Ministre des Affaires Etrangères et de la Mobilité Humaine
Emmanuelle Sinardet - Université Paris Nanterre, CRIIA / UR Études romanes, Centre d’études équatoriennes (CEE)
José Echeverría Almeida - Académie Nationale d'Histoire de l’Équateur
Ana Cristina TORRES – Université Paris Est – Créteil,
Benigno Malo Vega – Chercheur indépendant
Catherine Lara - Institut français d’études andines (IFEA)
Francisco Valdez - Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Jorge Gómez Rendón - Pontificia Universidad Católica del Ecuador
Rocío Rosero Jácome - Jefa de Publicaciones de l’Académie Nationale d'Histoire / professeur de Histoire, Universidad Internacional del Ecuador
Claude Boucher – Membre de la Oficina de Longitudes
Jean-Luc  Le Pennec – Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Emmanuel Pécontal - Centre de Recherche de  Astrophysique de Lyon
Thomas Couvreur – Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Alexandro Alvarado – Escuela Politécnica Nacional
Pablo Samaniego Eguiguren - UCA-CNRS-IRD, Clermont-Ferrand
Melio Sáenz - Académie Nationale d'Histoire
Aliocha Maldavsky – Directora del IFEA (remplazada por Catherine Lara)
María José Jarrín - Universidad San Francisco de Quito
Alexis Medina - Universidad de Franche-Comté

Le colloque s'inscrit dans un vaste programme qui s'étendra sur 5 ans (2021-2026) autour de la commémoration du 120e anniversaire de l'arrivée de la 2e mission géodésique française en Équateur. Dans le cadre du symposium, un accord de coopération a été signé entre l'Académie Nationale d'Histoire et l'IFEA.

Pour visualiser les sessions :

21 juin : Inauguración, introducción, fuentes y contexto sociopolítico
Voir partie 1 / Voir partie 2
 
22juin : Paul Rivet : los orígenes científicos de una vocación americanista
Voir partie1 / Voir partie 2

23 juin : Las ciencias naturales entre ayer y hoy
Voir la session

24 juin : Historia social de la misión y perspectivas de investigación
Voir la session

20 /JUIN 2021
  • Résultats des bourses 2021

Pour la deuxième année consécutive, la sélection des bourses de l'IFEA s’est réalisée dans des conditions particulières en raison de l’urgence sanitaire. Il a donc fallu adapter le processus à ce nouveau contexte. Dans ces nouvelles conditions, les bourses et les aides à la mobilité ont été accordées selon les critères suivants :

  • la qualité du dossier scientifique présente, compte tenu de de l’intérêt du thème de recherche en lui-même et pour l’IFEA, clarté de la problématique, capacité à situer son projet dans le contexte des avancées scientifiques à l’échelle nationale et internationale, originalité, faisabilité, soutien reçu des encadrant-e-s. Dans le cas des chercheurs confirmés : importance des publications, recherches dirigées et reconnaissance des pairs.
  • Le calendrier de travail et les mois nécessaires sur le terrain ou dans les archives.
  • En esta convocatoria recibimos un poco más de 300 expedientes de postulación en total para los 3 tipos de becas que ofrecemos. De este numeroso grupo fueron seleccionados en total 15 becas andinas de apoyo a la investigación (11 destinadas a jóvenes investigadores y 4 a investigadores confirmados); 1 beca Carlos Brignardello en Arqueología y 3 ayudas a la movilidad.

    Liste de projets financés

    Bourses andines jeunes chercheurs

    - Víctor Arturo Martel Paredes : “La morfosintaxis de la Persona y Número en la concordancia verbal del quechua chanca”. Doctorat de Linguistique, Pontificia Universidad Católica del Perú.
    - Fabián Arley Becerra González: “No es cuestión de simple paranoia: denuncia, censura y patrimonio en el rock colombiano contemporáneo (1985-2001)". Master de Histoire, Universidad Nacional de Colombia.
    - Ketty Tamara Moncada Landeta: “Memorias en disputa: Alfaro Vive ¡Carajo! y sus luchas contra el olvido”. Master en la FLACSO, Siège Équateur.
    - Luis Esteban Vizuete Marcillo: “Mujeres, indígenas y publicistas: la participación de los laicos en el cambio y la defensa del catolicismo en Ecuador (1869-1906)”. Doctorat de Histoire, El Colegio de México.
    - Sara Lucía Guerrero Arenas: “Configuraciones patrimoniales y formas de ‘habitar’ el paisaje del Santuario Histórico Bosque de Pomac: aproximaciones etnográficas desde el cultivo y transformación del algodón nativo y el zapallo loche en el caserío Poma III”. Master d’Anthropologie Visuelle, Pontificia Universidad Católica del Perú.
    - Rosa Muriel Mestanza García Godos: “Engendrando resistencias contra las esterilizaciones forzadas desde los vientres asustados hasta las hijas de la ligadura: Una lucha intergeneracional por derechos sexuales y reproductivos”. Doctorat à l’Université de Paris (P7).
    - Julio César Portocarrero Gutiérrez: “Negociando transformaciones indeseadas: diálogos médicos, intermedicalidad y salud pública en el control del VIH/Sida entre los awajún de Perú”. Doctorat d’Anthropologie Sociale, Universidad Federal de Santa Catarina.
    - Yenny Constanza Román Núñez: “El Patrimonio bio-cultural de indígenas U´wa y campesinos frente al turismo en el Parque Nacional El Cocuy en Boyacá-Colombia”. Doctorat de Études territoriales, Universidad de Caldas en Colombia.
    - Karina Harumi Higa Carbajal: “Entre lo urbano y rural: Biresidencialidad como modo de vida en mujeres de la etnia awajún en la Amazonía peruana”. Master d’Anthropologie à la PUCP.
    - Víctor Hugo Mamani Yapura: “Identidad y territorio: La construcción de la identidad cultural y política en las nuevas dinámicas territoriales en el Norte de Potosí – Bolivia”. Doctorat en cotutelle Universidad Mayor de San Simón Cochabamba Bolivia - Université catholique de Louvain Belgique.
    - Tania Herrera Romero: “La cuestión del alquiler y los retos de la consolidación urbana en la antigua periferia de Lima (1970-2020)”. Doctorat Geographie du devéloppement, Université de Paris, France.

    Bourses andines chercheurs confirmés

    - Patricia Lilian Urquieta Crespo: "Territorios de interface urbano-rural: desigualdades, conflictos, resoluciones. El problema del agua en el caso de Hampaturi en la Cuenca Irpavi, municipio de La Paz". Professeure, chercheuse et directrice adjointe de Recherche en Sciences du dévéloppement de l'Universidad Mayor de San Andrés (CIDES-UMSA).
    - Roberto Chauca Tapia: “Pombal en los trópicos: El impacto del Diretório dos Índios en la Amazonía española, 1757-1798”. Professeur invité, Département d'anthropologie, d'histoire et de sciences humaines de la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO), Siège Équateur
    - Hernando Sáenz: “Retos de una ciudad del cuidado: la movilidad cotidiana de las mujeres cuidadoras en Bogotá”. Professeur et chercheur à la faculté de sociologie de l'Universidad Santo Tomás, Colombie.
    Orlando Deavila Pertuz: “Desarrollo turístico, raza y patrimonio en Colombia, 1966-1984”. Professeur et chercheur à l'Institut international d'études caribéennes, Université de Cartagena, Colombie.

    Beca en Arqueología Carlos Brignardello

    Carlos Daniel Osores Mendives: "Vida doméstica durante el conflicto: “Cerro la Guitarra” y “Complejo Úcupe, El Pueblo” durante el Periodo Intermedio Tardío". Master en Gouvernement et politiques, Pontificia Universidad Católica del Perú.

    Aides à la mobilité

    - Mélina Gautrand: "Se « réincorporer » à la vie civile. Reconfigurations corporelles de la violence et du pouvoir pour les anciennes combattantes des FARC dans le département d'Antioquia (Colombie) ". Doctorat, EHESS.
    - Noémi Fablet: " Mémoires traumatiques du prolétariat et récit national dans le temps long. Usages politiques et culturels de deux massacres en contexte extractiviste : Iquique, Chili (1907) / Ciénaga, Colombie (1928) ".Doctorat, Université de Rennes 2.
    - Mélanie Antin: " Réappropriation de savoirs, réappropriation de soi : Agroécologie, défense des territoires et féminisme indigène. Équateur, Chili, une approche comparative". Doctorat, Université de Paris.
    16 /JUIN 2021
    • SEMINAIRE : POUVOIR ET CHANGEMENT SOCIAL DANS LES PAYS ANDINS

    Le séminaire virtuel « Pouvoir et changement social dans les pays andins », organisé par l'IFEA, l'Institut d'études péruviennes (IEP), l'Institut des Amériques (IdA) et la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP), s'est tenu les 17 et 18 juin. L'objectif était de réfléchir collectivement aux nombreuses transformations des structures sociales qui ont eu lieu récemment dans les pays andins. Cela s'est fait par des échanges sur les apports et les défis de la notion de champ social, développée par Pierre Bourdieu, pour l'étude des pays andins.
    La réflexion a été abordée par le biais de trois tables rondes thématiques :

    • Table 1 : L'apport de la notion de « champs sociaux  » à l'étude de l'Amérique latine, à laquelle ont participé Frédéric Lebaron de l'Ecole normale supérieure Paris-Saclay et Gabriel Vommaro du Conseil national de la recherche scientifique et technique d'Argentine et de l'Université nationale de San Martín en tant que conférenciers ; Mauricio Rentería de l'IEP et Maritza Paredes de la PUCP en tant que commentateurs et Sharie Neira de l'IdA qui était la modératrice.
    • Table 2 : Stratification et mobilité sociale dans le Pérou à revenu moyen, dans lequel Patricia Zárate et Alvaro Grompone, chercheurs de l'IEP, ont présenté leurs recherches, avec Diego Sánchez de l'Institut d'études péruviennes comme modérateur.
    • Table 3 : L'étude du pouvoir, des élites et de l'État dans les pays andins, avec les présentations de Franck Poupeau, chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et à l'IFEA, et de Mariel Mendoza de la PUCP ; et avec la participation de Robin Cavagnoud de la PUCP comme modérateur.

    Voir l’événement: session 17 juin

     

    Session 18 juin

    10 /JUIN 2021
    • PREMIER SÉMINAIRE SUR L'APPROCHE TECHNOLOGIQUE DANS L'ANALYSE DE LA CÉRAMIQUE

    Le séminaire d'introduction "Application de l'approche technologique à l'analyse des céramiques" s'est tenu du 27 avril au 25 mai, il a été donné et coordonné par Catherine Lara, docteure en archéologie de l'Université de Paris Nanterre et pensionnaire de l'IFEA.

    Le séminaire était organisé en cinq sessions. La premiere : Fondements théoriques et méthodologiques de l'approche technologique appliquée à l'analyse de la céramique, visait à répondre aux questions suivantes : qu'est-ce qu'une chaîne opératoire? quel est l'intérêt de ce concept pour l'étude de la céramique archéologique?, sur la base de quels outils et directives est-il possible d'identifier les chaînes opératoires dans les récipients anciens, et comment les appliquer à l'analyse de la céramique ?

    Les trois sessions suivantes ont proposé un parcours des six actions correspondant à la chaîne opérationnelle de la poterie : collecte et préparation de la matière première ; fabrication ; finition ; traitements de surface ; décoration ; brûlage. Pour chacune de ces actions, les principales opérations techniques correspondantes ont été présentées, ainsi que les traces macro et microscopiques qui permettent de les reconnaître dans les céramiques archéologiques.
    La dernière session visait à présenter des exemples concrets de problèmes et de matériaux pouvant être traités par l'approche technologique. À cette fin, quatre chercheuses invitées ont participée : Alejandra Castañeda (UMR 8096 Archéologie des Amériques), Sonia de Andreis (UMR 8096 Archéologie des Amériques), Alicia Espinosa (UMR 8096 Archéologie des Amériques) et Juliana de Resende Machado (UMR 7055 Préhistoire et Technologie), qui ont présenté leurs études de cas respectives au Mexique, en Colombie, au Pérou et au Brésil.

    Voir la session 4:

    17 /ABRIL 2021
    • LANZAMIENTO DEL PROYECTO NARRA LA INDEPENDENCIA DESDE TU PUEBLO, TU DISTRITO O TU CIUDAD

    El 26 de marzo del 2021 se realizó el lanzamiento de la segunda edición del proyecto: Narra la Independencia desde tu pueblo, tu distrito o tu ciudad, cuyo objetivo es ofrecer un marco alternativo a las celebraciones del Bicentenario de la Independencia del Perú y a reflexionar desde las provincias peruanas.

    Narra la independencia ... es un proyecto de historia participativa y ciudadana que nació en 2013 con un primer concurso de ensayos, cuyos trabajos ganadores, centrados en Arequipa, Huacho y Tarapacá, fueron presentados en el coloquio internacional "Las Independencias antes de la independencia" y publicados por el IFEA en 2017 (ver publicación) .

    El objetivo de democratizar la memoria de la independencia va más allá de un concurso de ensayos, y el proyecto hoy se propone incorporar a la ciudadanía en un debate historiográfico descentralizado poniéndose por ello al servicio de todas y todos los que deseen contribuir con la reescritura de la historia de la independencia desde sus lugares de origen o de elección. La segunda edición del proyecto propone un compartir de las fuentes a través de la difusión de recursos digitales (fuentes primarias sobre el período de la independencia digitalizados), con el fin de ponerlos a disposición de los investigadores y del público en general – para facilitar la investigación en el contexto de la crisis sanitaria, que limita el acceso a los archivos y bibliotecas. El proyecto organiza también talleres de formación a la escritura de la historia para los historiadores amateurs, con la colaboración de la Universidad Mayor de San Marcos y del Instituto de Estudios Peruanos (IEP). Ofrecerá espacios de diálogo y de encuentro para que esta nueva memoria común pueda ser construida como la memoria de todos.

    Durante la presentación, animada por el antropólogo y comunicador Javier Torres Seoane, se dieron a conocer el proyecto, su historia, los talleres de capacitación, la creación de bases de datos y motores de búsqueda, y otros componentes diseñados en vista de una nueva convocatoria. Participaron, entre otros, representantes de las entidades organizadoras: la Historia de la Universidad Nacional Mayor de San Marcos, el Departamento de Historia de la Universidad de California Santa Bárbara, el Centro de Investigaciones sobre Hispanoamérica Colonial de la Universidad Sorbona Nueva, la fundación Neogranadina, el Instituto Francés de Estudios Andinos y el archivo regional de Ayacucho.

     

    20 /MARZO 2021
    • SEMINARIO INTERNO PROGRAMA MODURAL

    Después del seminario de lanzamiento del programa Modural, que tuve lugar en Bogotá del 9 al 13 de marzo 2020, justo antes del confinamiento, ), el segundo seminario se organizó de forma virtual del 8 al 12 de marzo 2021. Permitió a los miembros del equipo de hacer un balance de las actividades, presentar los resultados preliminares sobre cada ciudad y definir las prioridades para el ano 2021. Varios miembros externos también fueron invitados a participar y a compartir sus trabajos.

    La coyuntura de la Covid 19 ha sido uno de los principales temas de discusión, en términos de impacto sobre la movilidad y de análisis de la experiencia de los habitantes en base a entrevistas y crónicas familiares. Los desafíos metodológicos y logísticos impuestos por la situación sanitaria para el desarrollo de la investigación también fueron abordados. Mas allá, las discusiones trataron de diversos aspectos del análisis de las prácticas de movilidad en las dos metrópolis, en particular sobre el caso de las amas de casa, las personas en situación de discapacidad, o el uso de la bicicleta.

    El seminario ha sido finalmente la ocasión de discutir la preparación de la encuesta por cuestionario, postergada en 2022, en cuatro zonas periféricas en cada ciudad. Un informe de síntesis en base a las presentaciones y discusiones del seminario será publicado pronto.

     

    Para consultar el programa del seminario: https://modural.hypotheses.org/1169

    18 /MARZO 2021
    • WEBINAR: “PROTESTAS SOCIALES Y CAMBIOS POLÍTICOS EN EL ÁREA ANDINA: EL CASO ECUATORIANO”

    Con el fin de promover un análisis comparado en el área andina sobre los cambios sociales y políticos actuales y recientes de países como Bolivia, Ecuador, Colombia y Perú, el IFEA propone una serie de webinars que se enfocan en las especificidades de un país pero con miras a una posible comparación regional de las principales tendencias del cambio sociopolítico en curso.

    El primero de estos webinars se realizó el 15 de marzo y se tituló : “Protestas sociales y cambios políticos en el área andina: el caso Ecuatoriano”, que se propuso analizar cuáles son los principales actores sociales (movimientos, organizaciones, asociaciones) que actualmente contribuyen a orientar el debate político y social, con énfasis en las dinámicas que ayuden a comprender el proceso electoral reciente.

    Participaron en el debate: Floresmilo Simbaña, licenciado en Ciencias Públicas y Sociales y ex-dirigente de la Confederación de Nacionalidades Indígenas del Ecuador, CONAIE; Fernando García, profesor investigador, Departamento de Antropología, Historia y Humanidades de la FLACSO-Ecuador y Pablo Ospina, Professor en Antropologia en la Universidad Andina Simon Bolivar, Quito. La coordinación científica del evento estuvo a cargo de Julie Massal (IFEA) y Maria Moreno, profesora invitada en FLACSO-Ecuador.

     

    02 /FEBRERO 2021
    • NOCHE DE LAS IDEAS 2021

    El 28 de enero pasado participamos de "La noche de las ideas" un evento mundial organizado desde el 2016 por el Institut Français de Paris y que reune anualmente investigadores y artistas alrededor de una temática común promoviendo el intercambio de saberes y puntos de vista. En esta ocasión el punto de partida fue la temática “Cercanos” : una manera de explorar la comprensión del espacio y los otros, entre cada uno de nosotros y en el seno de nuestras sociedades.

    La edición peruana de la noche de la ideas contó con un programa muy variado que fue inaugurado en el conversatorio: “Civilizaciones: reinventemos nuestra historia”, que contó con la participación del escritor francés Laurent Binet y del ministro de cultura peruano, Alejandro Neyra. La coordinación de esta “primera edición andina” estuvo a cargo de la Embajada de Francia en el Perú, las Alianzas Francesas, el IFEA y France Volontaires.

    Entre los eventos que el IFEA presentó destacan:

    La mesa redonda: Proximidad y lejanía en las ciudades andinas - ¿Y qué hay de hoy? ¿Qué implicaciones para la movilidad cotidiana? ¿Qué proyectos?, que contó con la participación de especialistas peruanos y colombianos: Pablo Vega Centeno (Pontificia Universidad Católica del Perú, Lima), Germán Prieto (Universidad Jorge Tadeo Lozano, Bogotá) y Priscille De Coninck (Agence Française de Développement, Colombia) y que fue coordinada por investigadores del proyecto “Prácticas de la movilidad sostenible en las metrópolis de América Latina: Estudio comparativo de Bogotá y Lima – MODURAL”.

     

     

    Las presentaciones de investigadores franceses agrupados en el tema “Cercanos ... a la Amazonía” en la que participaron: Raphaël Colliaux (IFEA), con el tema: La Amazonía peruana frente a las dinámicas económicas globales. El caso de la Hidrovía Amazónica ; Paul Codjia (Universidad McGill): ¿Varias naciones para un sólo Estado? y Catherine Lara (IFEA) con la ponencia: Ser alfarera en la Amazonía

     

     

     

    La serie de entrevistas titulada: Entrevistas: ¿Generación Bicentenario? Entre reivindicaciones y solidaridad, las movilizaciones en el siglo XXI, realizadas por Evelyne Mesclier (IRD/PRODIG) y Arthur Morenas (Universidad de Strasbourg), en las que intervinieron especialistas de diferentes origenes y disciplinas: Hélène Combes, doctora en ciencias políticas y docente en Science Po, Paris; Moises Rojas, sociólogo y docente de la UNMSM y la UPC, magíster en política comparada por la PUCP; María Luisa Burneo, antropóloga por la EHESS, investigadora del IEP y docente en la PUCP y Johnatan Vega Slee, historiador de la UNMSM y candidato a magíster en Antropología por la FLACSO Ecuador.

     

     

    Para finalizar la noche se presentó el tema “Estudiar y enseñar el quechua: una ciencia humana y social” a través del video titulado Runasimita Yachasun: Conversación con César Itier (Inalco - Paris)

     

    18 /AGOSTO 2020
    • LANZAMIENTO DEL PROYECTO: PATRIMONIO DEL VALLE DEL SONDONDO

    El 4 de agosto se presentó oficialmente el proyecto pluridisciplinario “Patrimonio del Valle del Sondondo” (Ayacucho, Perú) a través la plataforma Zoom y Facebook Live. Esta reunión virtual estuvo dirigida al público en general durante su primera parte.

    El proyecto está compuesto por varios ejes complementarios: investigación histórica y arqueológica, restauración de iglesias y pinturas, formaciones de los/as jóvenes en diversas profesiones y búsqueda de soluciones para un desarrollo duradero.

    La presentación del Valle del Sondondo y del proyecto se dio desde diversos puntos de vista: los orígenes del proyecto de salvaguarda, a cargo de Silva Dana-Echevarría y Víctor Raúl Echevarría (asociación Les amis du patrimoine ); la investigación científica al servicio de la valorización del valle, presentada por Évelyne Mesclier (IFEA); y dos casos concretos: «Los techos de las iglesias del valle: hacia una intervención de emergencia para su conservación», presentación de la arquitecta e investigadora Silvia Quinto, y «La conservación de un lienzo en peligro», exposición de las restauradoras Andrea de Echave y Virginie Lemaître.

    En este evento participaron también autoridades civiles y religiosas de los distritos, las comunidades y la mancomunidad del Valle del Sondondo, del Gobierno Regional de Ayacucho, del Ministerio de Cultura, entre otros actores asociados al proyecto, como la asociación Les Amis du Patrimoine , el IFEA, la Embajada de Francia en el Perú, la asociación Compagnons du devoir, la Universidad Nacional de San Cristóbal de Huamanga y la fundación internacional ALIPH (International Alliance for the protection of heritage in conflict areas)

    La segunda parte consistió en un taller de lanzamiento en el que expertos e investigadores presentaron los seis ejes de acción del proyecto: investigación histórica de las Iglesias y los cuadros coloniales de Aucará, presentada por la historiadora Gabriela Ramos; acción de protección de los techos, exposición de la arquitecta Silvia Quinto y Martín Curo; acción de restauración de los cuadros coloniales, presentación de las restauradoras Andrea de Echave y Lorena Olazabal; acción de formación de los artesanos, a cargo de Daniel Imhoff, representante de la asociación Compagnons du Devoir; y búsqueda de soluciones para el desarrollo del valle, con el investigador Sébastien Jallade. Estas presentaciones dieron paso al debate entre autoridades de la región, expertos y público en general.

    Video (primera parte)

    Brindis inauguración del proyecto

    13 /AGOSTO 2020
    • RDV AF: CUESTIÓN DE CRISIS. UN CICLO DE CONVERSATORIOS PARA PENSAR LO QUE NOS ESTÁ PASANDO

    Con el objetivo de abrir un espacio de debate y reflexión ciudadana y de generar preguntas que cuestionen las vivencias actuales de la sociedad peruana en el marco de la emergencia sanitaria actual, se organizó el ciclo de conversatorios titulado: “Cuestión de crisis: un ciclo de conversatorios para pensar lo que nos está pasando”, en el marco de los rendez-vous de la Alianza francesa.

    Los conversatorios que se realizan el primer martes de cada mes son organizados por la red de cultura y de cooperación francesa en el Perú conformada por la Alianza Francesa de Lima, la Embajada de Francia en el Perú, el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), el Instituto de Investigación para el Desarrollo (IRD) y la asociación France Volontaires.

    A la fecha se han realizado tres conversatorios del ciclo:

    - Cuestión de crisis: sociedades reveladas, realizada el 2 de junio, en la que participaron Javier Herrera (representante del IRD en el Perú), Évelyne Mesclier (directora del IFEA), Nicolas Mezzalira (director general de la Alianza Francesa de Lima) y Gaia Sangiorgi (representante nacional de France Volontaires Perú). Video

    - Cuestión de crisis: educación y cultura, realizada el 7 de julio, teniendo como invitados a Santiago Alfaro (Ministerio de Cultura), Patricia Ames (investigadora del Instituto de Estudios Peruanos-IEP y docente de la PUCP), Jean Bouquet (asociación Allin Kawsay) y Geraldine Sakuda Oshiro (La Tarumba). Video

    - Cuestión de crisis: Territorios y poblaciones. Respuestas locales a una crisis global, realizada el 11 de agosto, con la participación de Karina Sánchez (gerente general de TECHO-Perú), María Teresa Oré (profesora en el Departamento de Ciencias Sociales de la PUCP), Frederica Barclay (antropóloga especialista en salud pública, interculturalidad y pueblos indígenas) y Marco Chevarría (consultor PNUD). Video

    © Alianza Francesa de Lima

    04 /AGOSTO 2020
    • DIFUSIÓN REGIONAL DEL COVID-19 Y LA GOBERNANZA URBANA DEL AGUA

    Durante el mes de julio se realizó el ciclo de conferencias: “Difusión regional del COVID-19 y la gobernanza urbana del agua”. El evento fue organizado por el Centro de Recursos Hídricos y Ambientales y el INTE-PUCP, y contó con la participación de Évelyne Mesclier (directora del IFEA) y Jérémy Robert (investigador asociado al IFEA y responsable del proyecto ANR Modular en Lima).

    Visualizar las conferencias:

    Video 17 de julio

    - Évelyne Mesclier: “Ciudades y regiones frente a la difusión del Covid 19”.

    - Sergio Recuenco Cabrera: “Covid 19. De respuesta global a respuesta regional”.

    Video 31 de julio

    - Jérémy Robert: “Crisis y agua urbana: algunos elementos de reflexión”.

    - María Teresa Oré: “La gobernanza urbana del agua en ciudades intermedias: la ciudad de Ica y el Covid 19”.

    © Centro de Recursos Hídricos Ambientales

    20 /JULIO 2020
    • SEMINARIO WEB: LA SALUD EN EL PERÚ A LO LARGO DE LOS SIGLOS. PERSPECTIVAS DESDE LAS CIENCIAS SOCIALES

    Si bien la emergencia sanitaria que atraviesa el Perú hoy en día hace destacar más que nunca la importancia de la salud en la sociedad, los estudios académicos, desde los de Marcos Cueto, ya llevan años analizando a lo largo de los siglos las epidemias, las instituciones hospitalarias, así como la fábrica conceptual de las enfermedades, trastornos y disfunciones de los cuerpos y las mentes. Con el objetivo de ofrecer un recorrido de algunos de estos estudios de la salud de los peruanos en sus distintas épocas, el 26 de junio se realizó el conversatorio “La salud en el Perú a lo largo de los siglos. Perspectivas desde las ciencias sociales”.

    El seminario originalmente debía realizarse en vivo, en el marco de las "Noches de la Historia", con el apoyo del Hospital Víctor Larco Herrera (HVLH) y la Alianza Francesa de Lima, pero debió ser cancelado por razones sanitarias. Es así que fue reformulado como un seminario web en el que participaron: Gabriela Ramos, historiadora y docente de la universidad de Cambridge (UK), con la presentación “Cuzco y la epidemia sudamericana de 1720”; Claudia Hernández, asistente de investigación y docente de la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP),con la ponencia “Maternidad, violencia sexual y salud en el Perú de los 1930s-1940s”; Santiago Stucchi, magíster en medicina y especialista en psiquiatría del HVLH con el tema:“Eugenesia, medicina y psiquiatría en el Perú”; y Daniel Rojas, médico cirujano, egresado de la Universidad Nacional Mayor de San Marcos (UNMSM), con la presentación: “Mirando desde los márgenes: las ciencias sociales y las humanidades en un 'Diario de un interno de medicina'"

    El conversatorio, organizado por el IFEA, tuvo como moderadora a Carmen Yon Leau, investigadora del Instituto de Estudios Peruanos (IEP) y docente de la PUCP, y como coordinadora científica a Irene Favier, investigadora del Laboratorio de investigación histórica Rhône-Alpes (LAHRA) de la Universidad de Grenoble.

    Video Seminario Web

    © IFEA

    20 /JUNIO 2020
    • COLOQUIO CIENCIA Y SOCIEDAD: #COVID19: ITINERARIOS DE DIFUSIÓN DE LA PANDEMIA

    El 8 de junio se realizó el coloquio “Itinerarios de la difusión de la pandemia”, en el marco del ciclo de conferencias “COVID-19: Ciencia, Participación Social, Decisiones Políticas”, con el objetivo de promover el debate público y la reflexión en torno a la emergencia sanitaria, la pandemia y sus impactos en la economía, los servicios públicos, el mercado laboral, etc.

    El evento, que se transmitió en vivo a través del Facebook del Concytec, contó con la participación de Évelyne Mesclier (directora del IFEA), Dionel Martínez (coordinador de la Plataforma para el Ordenamiento Territorial) y Marc Souris (director de Investigación del Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo-IRD).

    Video

    © CONCYTEC

    16 /ABRIL 2020
    • Presentación del libro: Derecho a la ciudad. Una evocación de las transformaciones urbanas en América Latina

    Manuel Dammert Guardia y Fernando Carrión (ed.), Lima. CLACSO– FLACSO-Ecuador, IFEA, 2019

    El IFEA organizó el 3 de marzo del 2020 en la Alianza Francesa de Lima (Miraflores) la presentación del libro Derecho a la ciudad. Una evocación de las transformaciones urbanas en América Latina, con la presencia en la mesa de sus dos co-editores científicos, Manuel Dammert-Guardia, profesor de la PUCP en Lima y Fernando Carrión Mena, académico de la FLACSO en Quito.

    Los comentarios estuvieron a cargo de Gustavo Riofrío (DESCO), mientras Marisa Glave (ex congresista y regidora de la ciudad de Lima) por razones personales no pudo mantener la participación prevista.

    La presentación resaltó la importancia fundamental del concepto de “derecho a la ciudad” para entender la situación de una ciudad como Lima. Con la pandemia que se avecinaba, se sentía además toda la urgencia de esta reflexión y el público asistió numeroso.

    Gustavo Riofrío inició su presentación citando un texto publicado por Alfredo Rodríguez en DESCO hace 50 años. La descripción de los barrios pobres de Lima, en cuanto a la violencia cotidiana, a la falta de jabón en los hospitales, a la ausencia de agua, no sería muy diferente, concluyó, hoy en día. En base a esta constatación, desarrolló una reflexión sobre qué significa el “derecho a la ciudad”. Subrayó que el libro fue concebido a raíz de un coloquio que reunió a los autores en Lima en el año 2014. Sin embargo, estamos en el año 2020 y se ha avanzado más, por ejemplo, se va conociendo cada vez mejor el concepto de lo “neoliberal”, que no debería ser utilizado como un simple adjetivo.

    La pregunta que Gustavo Riofrío hace a los autores es, ¿cómo el proceso de producción de la ciudad se articula con los actores? ¿Cómo transformar este proceso? En su opinión, sería interesante que los sociólogos pongan también su mirada hacia arriba. El tema de las desigualdades en el acceso a la salud, tratado por Jérémy Robert, nos remite a un “Año de la Universalización de la Salud” en el cual no se aumentó el presupuesto. Una propuesta “revolucionaria” sería por ejemplo utilizar el espacio público para que puedan llegar de Trujillo a vender zapatos o se organicen ferias.

    Gustavo Riofrío concluyó que el libro con sus 4 secciones vale la pena ser leído, el orden de las contribuciones, desde el texto conceptual de Jordi Borda hasta los diferentes estudios de caso temáticos, es muy bueno. Después de la planificación de la ciudad burguesa, ahora con la planificación neoliberal, lo que mueve todo es el capital y ya no la producción, es necesario por lo tanto intentar como lo hace el libro volver a analizar los procesos.

    Fernando Carrión, después de agradecer a Gustavo Riofrío, recordó que este libro tuvo como origen un Seminario internacional organizado en Lima en el año 2014 por la PUCP, el IFEA y CLACSO, con la participación de otras instituciones en el Perú. Las reflexiones continuaron luego, y el grupo de trabajo se reunió varias veces en Lima y en Quito. La noción de “derecho a la ciudad” adquiere importancia debido al proceso de urbanización y la creación de una ciudad “dual”. Un primer objetivo era plantear la participación de los habitantes. Una segunda interpretación del concepto es que el derecho a la ciudad es uno de los derechos humanos. Fernando Carrión insistió en particular sobre la necesidad de incorporar a las mujeres en el diseño de una ciudad inteligente, la única vía posible siendo romper la lógica patriarcal. Luego propuso al público una breve historia del concepto de derecho a la ciudad, desde Henri Lefebvre hasta David Harvey, y los movimientos y eventos en Brasil, en México. Resaltó que el concepto sigue mereciendo ser discutido.

    Manuel Dammert-Guardia subrayó que todos hablamos del derecho a la ciudad, hasta las empresas inmobiliarias hoy en día hablan de derecho a la ciudad. Sin embargo, vale la pena preguntarse, ¿cuáles son los logros? El Estado no ha abandonado la planificación, hoy en día busca que se construyan edificios con departamentos de 25 m2. La ciudad ha perdido sin embargo sus actores. Resaltó que el libro es el resultado del esfuerzo de los autores para tratar el concepto de “derecho a la ciudad” que no todos trabajan a diario en su investigación, sin embargo, todos hicieron el intento de tratar de entender por quién es producida hoy en día la ciudad.

    Las preguntas de las personas presentes en la sala tuvieron como tema principal la producción del espacio público. Los tres expositores aprovecharon estas preguntas para discutir de la validez del enfoque desde los actores, en la medida en que las demandas de la sociedad han cambiado: no se reclama tanto por la vivienda y los servicios, los movimientos ciudadanos se construyen alrededor del cambio climático o de las reivindicaciones de género. También se debatió de la especificidad del Perú, donde se reclamó por tener terreno más que vivienda, a diferencia de lo que ocurrió en otros países vecinos. La presentación concluyó con un brindis en el patio de la Alianza Francesa de Miraflores.

    © C. Quinquis (IFEA)

    © C. Quinquis (IFEA)

    08 /FEBRERO 2020
    • Seminario – Taller “Agua: Estrategias comunitarias, justicia hídrica y alimentación en Imbabura, Ecuador”

    Coorganizado por la Universidad Internacional del Ecuador (UIDE), la Universidad Técnica del Norte (UTN) y el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), con el apoyo del Instituto de Desarrollo e Investigación (IRD), la Agencia Francesa de Desarrollo (AFD) y la Embajada de Francia en Ecuador, 17 de enero, Ibarra, Ecuador

    El IFEA participó el 17 de enero en la organización y realización de un Seminario-Taller sobre el agua en la provincia de Imbabura. Este evento estuvo a cargo principalmente de Emilie Dupuits, residente investigadora de la UIDE, y de Lorena Toro, de la UTN. Contó con la presencia de alrededor de 80 participantes.

    En representación del vicerrector administrativo de la UTN, José Revelo, el profesor Ruiz subrayó la importancia del tema del agua en Ecuador, donde el consumo es alto. Retomó la expresión de la tragedia de lo “no común” de los autores Dardot y Laval pero resaltó que existen también expresiones colectivas positivas. Lorena Toro mencionó la importancia de los conflictos por el agua y los retos para alcanzar la justicia hídrica.

    Anne-Gaël Bilhaut, investigadora asociada al IFEA y encargada de su oficina en Ecuador, así como Directora General de Investigación y Posgrados de la UIDE, introdujo el evento resaltando la importancia de la gobernanza del agua en Ecuador. Evelyne Mesclier, directora del Instituto Francés de Estudios Andinos, compartió unas reflexiones sobre el agua como “bien común”: subrayó que el agua no significa lo mismo para los empresarios, los cuales hablan de “recursos hídricos”, los científicos que analizan en forma separada agua superficial y subterránea, y para los campesinos que la ven sobre todo como fuente de vida.

    Dos conversatorios se sucedieron luego, el primero, sobre la “Conservación del agua, actividades productivas y manejo comunitario” reunió al director de la Escuela de Gestión Ambiental de la UIDE, Esteban Terneus, al especialista Wash en la UNICEF Santiago Cahuasqui, y al Presidente de la Junta de Agua Pesillo-Imbabura, Fernando de la Torre. Abordaron varios aspectos del problema del agua, desde las medidas que permiten evaluar su calidad y los derechos humanos relacionados con este recurso hasta las organizaciones sociales que participan en su gestión y los conflictos en su articulación.

    El segundo conversatorio se centró sobre la “Alimentación sostenible, justicia hídrica y estrategias comunitarias”. Juan Pablo Hidalgo de la Universidad Central del Ecuador mostró que el agua “fluye en dirección del poder”, en el caso que estudió, las empresas de floricultura, en detrimento de la agricultura campesina. Susan Poats, del Grupo Randi-Randi, presentó una investigación de gran alcance sobre los problemas ambientales en una cuenca binacional entre Ecuador y Colombia. Un debate amplio sucedió a las intervenciones y cuestionó la forma cómo se pueden articular mejor conocimientos científicos y preocupaciones ciudadanas.

    En la tarde, para la parte Taller del evento, los participantes se repartieron en subgrupos para tratar 3 temas:

    • Producción de alimentos por pequeños productores, riego y justicia hídrica.

    • Agua potable, alianzas público – comunitarias y democratización del agua.

    • Conservación del agua, territorios hidro-sociales y alternativas eco-territoriales.

    Esta experiencia de reflexiones por grupos suscitó un gran interés en los estudiantes. Se generó un espacio de diálogo donde las posiciones políticas se dieron a conocer, desde posturas que apelan a la difusión de valores entre los ciudadanos hasta los llamados a une mayor y mejor actuación de los gobiernos nacional y locales.

    15 /DICIEMBRE 2019
    • FORO DE COOPERACIÓN CIENTÍFICA PERÚ - FRANCIA

    El 10 de diciembre pasado se realizó el foro denominado: "Saberes autóctonos, ciencias naturales y ciencias sociales: nuevas perspectivas sobre el cambio climático en la Amazonía" cuyo objetivo fue dar a conocer investigaciones actuales sobre el cambio climático y su impacto en nuestras sociedades, con un acercamiento que incluya tanto el punto de vista de las ciencias naturales como el de las ciencias sociales. Asi, participaron especialistas de diferentes disciplinas como el ingeniero agrónomo Jhan Carlo Espinoza y la historiadora-socióloga Mina Kleiche-Dray ambos investigadores asociados al Instituto de Investigación para el Desarrollo (IRD), quienes presentaron sus trabajos como punto de partida para la primera y segunda mesa de debate respectivamente.

    En un segundo momento la ponencia de Jhan Carlo Espinoza: Cambio climático y cambios en el bosque amazónico: nuevas perspectivas sobre la conectividad hidroclimática entre la Amazonía y los Andes tropicales, fue debatida en un panel conformado por Daniel De La Torre Ugarte, economista de la Universidad del Pacífico; Manuel Glave, investigador principal del Grupo de análisis para el desarrollo (GRADE) y docente de la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP) y Fey Silva Vidal (IGP), Directora de la Sub Dirección de ciencias de la atmósfera e hidrósfera del Instituto Geofísico del Perú (IGP).

    De igual manera y luego de la presentación de Mina Kleiche-Dray: Saberes autóctonos y desarrollo sostenible se inició el debate en un segundo panel en el que participaron: Frederica Barclay, presidenta de Equidad (Centro de Políticas Públicas y Derechos Humanos) y Raphaël Colliaux, responsable científico del Proyecto ANR AMAZ en el Perú e investigador asociado al Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA). Benjamín Marticorena, asesor de presidencia del Consejo Nacional de Ciencia, Tecnología e Innovación Tecnológica (Concytec), estuvo a cargo de la moderar la conversación y realizó un primer balance de los temas principales abordados en los primeros paneles para luego dar pase al panel final titulado: Diálogo y ciencias políticas que contó con la presencia de: Elsa Galarza, especialista en economía agrícola de la Universidad del Pacífico; Francisco Santa Cruz, coordinador y analista de los Indicadores de Desarrollo Humano, Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD) y Luis Alberto Gonzáles-Zúñiga Director Ejecutivo del Servicio Nacional Forestal y de Fauna Silvestre (SERFOR).

    Durante el evento también participaron el Embajador de Francia en el Perú, Antoine Grassin; la Vicerrectora de Investigación de la Universidad del Pacífico, Arlette Beltrán; la presidenta del Concytec, Fabiola León-Velarde; el representante del IRD en el Perú, Javier Herrera y la directora del IFEA, Evelyne Mesclier.

    El evento forma parte del conjunto de iniciativas de cooperación a nivel científico entre Francia y Perú y fue organizado por instituciones peruanas y francesas tales que: el Concytec, la Embajada de Francia en Perú, la Universidad del Pacífico, el IFEA y el IRD.

    Mesa 1: Cambio climático en el bosque amazónico: nuevas perspectivas sobre la conectividad hidroclimática entre Amazonía y Andes tropicales

    Mesa 2: Saberes autóctonos y desarrollo sostenible

    Panel: Diálogo ciencias y políticas

    © C. Lara (IFEA)

    9 / DICIEMBRE 2019
    • DOS CAFÉ CIENTÍFICOS EN LIMA

    Con el fin de acercar el conocimiento científico a un público no especialista teniendo como contexto un ambiente informal y convivial se vienen desarrollando los Cafés Científicos. Dichos cafés son organizados por tres instituciones francesas en el Perú: el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), el Instituto de Investigación para el desarrollo (IRD) y la Embajada de Francia y cuentan con el apoyo de la librería El Virrey en cuya sede se realizan.

    En el último trimestre del año se realizaron dos cafés presentando temas diversos y actuales tales que: “Sabrosos insectos peruanos: del alimento tradicional a la innovación gastronómica” y “La migración venezolana en el Perú”. El primero realizado el 3 de octubre contó con la participación de Michel Sauvain, director de investigación en el IRD, Rosario Rojas, investigadora en la Universidad Peruana Cayetano Heredia (UPCH) y Palmiro Ocampo, cocinero peruano, fundador de Ccori Cocina Óptima quien presentó recetas de su propia creación y que pudieron degustar los asistentes.

    El segundo café se llevó a cabo el 5 de diciembre y se inserta en un contexto de controversia actual alrededor de los efectos que la migración venezolana genera en el Perú. Tuvo como finalidad ofrecer al público en general una mirada científica especializada y libre de prejuicios sobre un tema por demás abordado por los medios de comunicación y las redes sociales. Participaron del debate Tania Vasquez Luque, investigadora del Instituto de Estudios Peruanos (IEP), Javier Herrera, representante del IRD en el Perú y Anibal Sánchez, subjefe del Instituto Nacional de Estadística e Informática (INEI).

    Javier Herrera presenta el Café Sabrosos insectos peruanos. / © C. Tournier (IRD)

    Participación de Tania Vazques Luque, investigadora del IEP. / © K. Pacheco (IFEA)

    30 / NOVIEMBRE 2019
    • CONFERENCIA DE FRANCISCO VALDEZ EN QUITO

    El pasado 25 de noviembre se realizó la presentación de Francisco Valdez, investigador y arqueólogo de la Unidad de investigación Patrimoines locaux, Environnement et Globalisation (PaLoc) del Instituto de investigación para el desarrollo (IRD). Su conferencia titulada “Complejidad social temprana de las culturas amazónicas, retos para el futuro" trató sobre el descubrimiento del sitio de Santa Ana, en la región de Palanda (frontera de Ecuador y Perú).

    También se explayó acerca de la civilización Mayo Chinchipe-Marañón, su organización social, en el contexto de la época. El intercambio buscaba ir más allá de los supuestos en torno a la constitución de la organización social y también dar a conocer recientes descubrimientos arqueólogicos.

    La conferencia fue organizada por el IRD, el Instituto Francés de Estudios Andinos y la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO) Ecuador que sirvió de sede para el encuentro.

    23 / NOVIEMBRE 2019
    • SEMINARIO INTERNACIONAL « IMAGINAR LAS REPÚBLICAS EN TIEMPOS DE INDEPENDENCIA »

    El 18 y el 19 de noviembre tuvo lugar el seminario internacional: “Imaginar las repúblicas en tiempos de independencia". Tuvo como objetivo examinar los acontecimientos sociales, políticos, geopolíticos y culturales que acompañaron el nacimiento de las Repúblicas en América Latina durante las Independencias de principios del siglo XIX. Destacó la abundancia de ideas y modelos políticos en el contexto de grandes cambios geopolíticos.

    Los participantes se centraron en el nacimiento de los nuevos estados independientes durante los procesos de la Independencia, en la crisis de las monarquías y el nacimiento de las repúblicas, así como los imaginarios alrededor de la nación. Otros aspectos abordados fueron la formación de los ciudadanos a través de programas educativos y el nacimiento de la opinión política a nivel local, o las relaciones de los nuevos Estados con Europa y América del Norte, relaciones basadas en diversos tipos de intercambio cultural y científico, pero también marcadas por el aumento de las tensiones políticas.

    La innovación política que caracterizó el Período de la Independencia estuvo acompañada de fuertes incertidumbres y tendencias contradictorias. El nacimiento de las nuevas repúblicas independientes fue marcado por tensiones entre varios modelos políticos en debate (monarquía moderada o tradicional, republicanismo). Al mismo tiempo, las relaciones entre Europa y los nuevos Estados independientes han cambiado a medida que las élites de los nuevos Estados han ido construyendo gradualmente una nueva identidad americana desafiando o alterando su relación con los países europeos. Durante los intercambios con el público, se debatieron particularmente las visiones euro centristas o americano-centristas que contribuyeron al imaginario alrededor de la Nación.

    Además, un ángulo de aproximación, presente en algunas de las presentaciones, se refería a la construcción de la nación colombiana, diseñada según la definición del territorio y ya no basada en las raíces e influencias culturales de Europa.

    El seminario fue coorganizado por el IFEA y varias universidades e instituciones de investigación colombianas: el Departamento de Historia de la Universidad Nacional de Colombia, la Universidad de Rosario, el Banco de la República (Banrep) y el Instituto Colombiano de Antropología e Historia (ICANH). El evento se llevó a cabo en la Biblioteca Luis Ángel Arango, la Universidad del Rosario y la ICANH.

    Visualizar el evento:

    Lista de reproducción:

    © Banco de la República, Colombia

    17 / NOVIEMBRE 2019
    • CITAS DEL IFEA EN COLOMBIA : JUAN PABLO ARANGUREN

    El pasado 14 de noviembre Juan Pablo Aranguren Romero presentó la conferencia: ““De la pasión por el hueso al dolor de los demás: La gestión emocional de la desaparición forzada en profesionales en antropología forense en Colombia”, en el marco del ciclo de conversatorios las Citas del IFEA en Bogotá.

    En su presentación Juan Pablo, quien es psicólogo, historiador, magíster y doctor en ciencias sociales por la Facultad Latinoamericana de Ciencias Sociales (FLACSO, Argentina) y becario del IFEA 2019, buscó analizar la experiencia intersubjetiva que construyen los y las profesionales en antropología forense con la desaparición forzada en Colombia.

    El encuentro realizado en la Alianza Francesa de Bogotá (Centro) y contó con el apoyo del departamento de psicología de la Universidad de los Andes en donde Juan Pablo Aranguren es profesor asociado.

    © Juan Pablo Aranguren

    10 /NOVIEMBRE 2019
    • II SEMINARIO INTERNACIONAL LA ÉTICA DE LA ESCUCHA

    El segundo seminario internacional "La ética de escuchar: silencios, sueños y espectros. Escuchar la desaparición forzada" tuvo lugar en la Universidad de los Andes los días 5, 6 y 7 de noviembre y fue organizado por Juan Pablo Aranguren, investigador del Departamento de Psicología de la Universidad de los Andes y becario andino del IFEA 2019.

    Teniendo como objetivo dar a conocer y discutir sobre la arqueologia urbana participaron reconocidos investigadores de Ecuador, europa y latinoamerica en general buscando enriquecer el debate en los ejes de legislación, empoderamiento social y gestión de sitios arqueológicos.

    El encuentro abordó el tema de la desaparición forzada, a través de varias miradas: la científica (visión de antropólogos y psicólogos); la profesional (antropólogos forenses, entidades estatales de investigación y profesionales en el monitoreo psicosocial de las víctimas); la de los actores sociales que informan sobre la desaparición (periodistas, investigadores que monitorean a las víctimas) y la de las familias de los desaparecidos. Se basó en una dimensión comparativa de Colombia y Perú.

    Las diversas facetas individuales y colectivas de la desaparición forzada siguen siendo mal comprendidas y diversamente percibidas o reconocidas por los diferentes segmentos de la sociedad, lo que genera malentendidos entre los actores públicos en la búsqueda de los desaparecidos, los medios de comunicación, la población en general y las víctimas. Los antropólogos estudian la naturaleza del duelo individual y social de las familias de los desaparecidos y cómo mejorar la comprensión del fenómeno y sus implicaciones colectivas. Los psicólogos tratan de adaptar mejor los mecanismos de escucha de las víctimas, pero también la de los profesionales de seguimiento.

    El evento articuló diversos espacios de reflexión científica, testimonios y debate: - Conferencias de dos investigadoras: Anne-Marie Losonczy (École Pratique des Hautes Études) y Dorothée Delacroix (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle - IHEAL), presentaron una visión antropológica de la relación de las familias y las comunidades de desaparecidos de Colombia y Perú, dos países afectados por prolongados conflictos civiles y altas tasas de desapariciones forzadas. - Paneles, conformados por diversos actores sociales (organizaciones de víctimas, periodistas), representantes políticos (miembros de los órganos estatales en relación con la búsqueda de los desaparecidos y las Comisiones de la verdad en Perú y Colombia), profesionales que trabajan en relación con la desaparición, en el plano médico, social o jurídico (antropólogos legistas), e investigadores que trabajan con familias de desaparecidos. - "Conversatorios" (debates) con las familias de las víctimas o con los agentes de escucha psicosocial, permitieron abordar los diversos aspectos sociales y personales de las experiencias de las víctimas, y las dificultades de los profesionales encargados de proporcionar una asistencia psicosocial adecuada

    Las conferencias de las investigadoras francesas se centraron en los casos de Colombia (región de Antioquia) y Perú (región de Apurímac). Abordaron cómo los rituales y los espacios oníricos permiten a los vivos forjar lazos especiales con personas cuyos asesinos han hecho desaparecer los cuerpos. También se centraron en diversas formas de incorporación de los desaparecidos en la vida de las familias y las comunidades, a través de prácticas rituales específicas, como la adopción de restos humanos anónimos por individuos que los eligen y esperan beneficios a cambio. Ambas destacaron las diferencias en la percepción de desaparición, entre actores estatales o forenses que a veces minimizan el duelo, y las familias, que establecen vínculos, a través de los sueños en particular, con sus desaparecidos. Por último, destacaron las consecuencias de la impunidad de los torturadores en la vida de las víctimas.

    Un aspecto en el que el panel de antropólogos forenses, compartiendo sus experiencias, proporcionó alguna aclaración. En particular, subrayaron la importancia de no generar falsas esperanzas en los procedimientos de búsqueda e identificación, pero también de no declarar "muertos" a los desaparecidos demasiado rápido u obligar a las familias al abandono de la búsqueda de sus desaparecidos.

    Las asociaciones de víctimas deben luchar para que se reconozca el daño sufrido y el alcance del fenómeno. Del mismo modo, las madres o tías de personas desaparecidas testificaron sobre la asistencia psicológica recibida, destacando las discrepancias con algunos profesionales de la escucha en la percepción y comprensión del duelo asociado con la desaparición y la incertidumbre resultante. Los hombres estaban ausentes del panel de testigos; algunos investigadores han señalado que tienen una mayor dificultad para testificar a través del habla. Varias formas artísticas practicadas en contextos colectivos son entonces un medio relevante, como el bordado o la danza.

    Los periodistas, por su parte, reflexionaron sobre su enfoque de la desaparición, en un esfuerzo colectivo para pasar del trato sensacionalista a la solidaridad con las víctimas.

    La desaparición forzada, aunque se define como delito legal desde el 2000 en Colombia, sigue siendo un fenómeno poco conocido y a menudo deliberadamente oscurecido o minimizado por los gobiernos, haciendo difícil el encuentro entre las familias y las instancias de búsqueda. La contribución de los estudios antropológicos y psicológicos es crucial, desde este punto de vista, para comprender mejor la relación entre las familias o las comunidades y sus desaparecidos y adaptar de manera más adecuada los mecanismos de escucha y apoyo psicosocial.

    El encuentro forma parte de las investigaciones que se realiza en el IFEA sobre la violencia, sus formas, recuerdos y reparaciones para las víctimas, particularmente desde una perspectiva comparativa entre Colombia y Perú.

    © E. Mesclier (IFEA)

    02 /NOVIEMBRE 2019
    • COLOQUIO SOBRE EL QHAPAQ ÑAN (CAMINO INCA)

    El simposio internacional "Entre el Qhapaq y el camino de Santiago: los campos caminos de la patrimonialización" organizado por el IFEA, la Embajada de Francia en Perú y el Institut des Amériques (IDA) bajo la coordinación científica de Sébastien Jallade (investigador asociado del IFEA) se llevó a cabo los días 28 y 30 de octubre de 2019 en las instalaciones de la Alianza Francesa de Lima y Cusco.

    El Qhapaq Ñan, camino inca, fue declarado Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO en 2014. La génesis y la aplicación de esta declaración plantean interrogantes: ¿qué actores participan (o no) en este proceso patrimonial, a qué niveles y con qué consecuencias? ¿Cuáles son las cuestiones políticas, sociales y económicas e incluso ideológicas subyacentes?

    El evento permitió al público debatir con investigadores de múltiples campos (antropología, arqueología, cine, historia, geografía) que habían estudiado la patrimonialización del Qhapaq Ñan y otras rutas míticas en cinco países atravesados por la Cordillera de los Andes (Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Perú), pero también en Francia y España.

    La primera parte del simposio abordó las percepciones y prácticas que conciernen a los caminos. Javier Protzel (Universidad del Pacífico) propuso una reflexión sobre la relación entre las transformaciones de las sociedades espacio-tiempo y la percepción de los caminos. Juan José García Miranda (Universidad de Huamanga) y Gustavo Valdivia (CONDESAN) destacaron los caminos actuales, a través de ejemplos peruanos que ilustran cómo la agricultura y los arrieros las utilizan para comerciar o en el contexto de los ritos religiosos. Emanuela Canghiari (EHEHI/Casa de Velásquez) examinó el discurso de resaltar la identidad local precolombina promovida por instituciones gubernamentales en la costa norte del Perú como parte de una estrategia de desarrollo turístico. Los ángulos introducidos por los cineastas en la presentación del Qhapaq Ñan, a través de imágenes a menudo idílicas y el lugar limitado dado a las palabras de los individuos, se destacaron a través de la comparación de tres vídeos presentados por el cineasta Roberto de la Puente. Por su parte, Ivana Carina Jofré (CONICET), destacó la coincidencia del auge del patrimonio y la minería excesiva en el norte de Argentina, fenómeno también ilustrado por Sébastien Jallade durante la tercera parte del simposio, basado en ejemplos peruanos.

    Élodie Salin presentó la segunda parte del encuentro estableciendo algunas definiciones básicas relativas a la "patri-globalización" y sus mecanismos institucionales, ilustradas por los ejemplos de Val de Loire y del Camino de Santiago de Compostela en Francia. Alberto Martorell (Proyecto Educativo Factor Cultura) explicó los éxitos y limitaciones de las políticas peruanas en materia de gestión del patrimonio cultural local.

    La tercera parte del evento se centró en las discrepancias entre las visiones de los actores de la patrimonialización y las poblaciones. Mariela Meza (consultora independiente) y Sébastien Jallade se centraron en el rol de la identidad de los actores detrás de las declaraciones patrimoniales, la mayoría de las veces social y geográficamente distantes de los sitios. Así lo explicaron Ernestina Salvatierra (Universidad Nacional Mayor de Tucumán) y Marcela Díaz (Universidad Nacional de Catamarca), las poblaciones que se consideran indígenas y viven en la ruta argentina del Qhapaq Ñan han sido en su mayoría excluidas de las iniciativas de patrimonialización. Como resultado, las regulaciones patrimoniales pueden ir en contra de las prácticas locales, como lo mostraron juan Villanueva (Universidad Mayor de San Andrés) y Oscar Espinosa (Universidad Nacional Mayor de San Marcos) a través de ejemplos peruanos y bolivianos, e incluso omiten componentes significativos de esta relación con el patrimonio. Thibault Saintenoy presentó un caso diferente en Chile, donde la iniciativa de patrimonialización fue tomada precisamente por las poblaciones locales y no por instituciones exógenas. El historiador cusqueño Donato Amado ha pedido el uso de un enfoque multidisciplinario para salvar las partes de la ahora abandonada ruta Qhapaq Ñan. Cristina Sánchez Carretero (CSIC/INCIPIT) rastreó los temas ocultos detrás de la "canonización" del Camino Compostela y cuestionó la posibilidad de políticas participativas. Cristóbal Gnecco (Universidad del Cauca) presentó la patrimonialización como una expresión del triunfo de un mundo que destruyó las sociedades precolombinas y ahora busca encerrar las poblaciones andinas contemporáneas en el pasado.

    El público, compuesto por estudiantes, pero también por funcionarios y actores patrimoniales, expresó su sentido de urgencia ante la desaparición de elementos naturales y culturales a los que concede importancia, y reaccionó en relación con las diferentes posiciones de los oradores.

    © K. Pacheco (IFEA)

    © C. Lara (IFEA)

    15 /OCTUBRE 2019
    • CITAS DEL IFEA EN COLOMBIA : LUIS CASTILLO ROJAS

    El 9 de octubre pasado en el marco de las Citas del IFEA en Colombia se realizó la presentación de Luis Castillo Rojas, candidato a magister en Estudios Políticos de la Universidad Nacional de Colombia y becario IFEA 2019.

    En su conferencia titulada “Café y violencia en la sierra nevada: los casos de Santa Marta y Ciénaga” Luis Castillo explicó que la participación de actores económicos en la guerra colombiana parece estar fuera de toda duda. Sin embargo, destacó que la comprensión de este fenómeno es aún limitada: se sabe que unos sectores económicos se involucraron mucho más que otros, pero no sabe muy bien por qué.

    A la luz de este interrogante, su presentación exploró la relación entre la economía cafetera y los paramilitares en la Sierra Nevada de Santa Marta.
    La presentación contó con el apoyo del Instituto de Estudios Políticos y Relaciones Internacionales (IEPRI) de la Universidad Nacional (UNAL), en donde se llevó a cabo.

    Visualizar el evento

    Entrevista a Luis Castillo Rojas (realizada por el IEPRI)

    © IEPRI

    28 /SEPTIEMBRE 2019
    • SIMPOSIO DE ARQUEOLOGÍA URBANA EN CUENCA

    En 2019 se conmemora el centenario de la llegada del arqueólogo alemán Max Uhle al Ecuador. Sus trabajos realizados en Cuenca, principalmente en Pumapungo, Corazón de María y el actual parque Luis Cordero, marcan el inicio de la Arqueología Urbana en el Ecuador. Con motivo de dicha conmemoración se llevó a cabo del 18 al 20 de septiembre el “Simposio Internacional de Arqueología Urbana: 100 años de Max Uhle en el Ecuador”.

    Con el objetivo de difundir la arqueología urbana y debatir sus principales retos, reconocidos investigadores ecuatorianos, europeos y latinoamericanos contribuyeron a la discusión alrededor de temáticas como la legislación, la gestión participativa y la gestión de sitios arqueológicos.

    El evento contó con la participación de Catherine Lara, doctora en arqueología e investigadora del IFEA en Lima, quien participó de la presentación del libro: “Etnografía Antigua del Ecuador “ de René Verneau y Paul Rivet [1912, 1922] y de cuya traducción al castellano fue responsable.

    El evento fue organizado por el Museo Pumapungo, el Ministerio de Cultura y Patrimonio del Ecuador y la Universidad del Azuay. También contó con la colaboración de numerosas instituciones públicas y privadas: el Instituto Nacional de Patrimonio Cultural, la Embajada de Francia en Ecuador, el IFEA, la Alianza Francesa de Cuenca, ICOM, ORSALC, IESALC - Unesco, el Consulado de Perú en Ecuador, la Universidad Católica de Cuenca, USFQ, la Universidad Politécnica Salesiana y la Embajada de la República Federal de Alemania.

    Participación de Catherine Lara, investigadora IFEA

    25 /SEPTIEMBRE 2019
    • CONGRESO: EL PERÚ EN EL TIEMPO DE LA GRAN COLOMBIA

    En septiembre pasado, del 10 al 12, se realizó el Congreso Internacional “El Perú en tiempos de la Gran Colombia”, organizado en el Instituto Riva-Agüero y el auditorio de humanidades de la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP). La coordinación científica del evento estuvo a cargo de la historiadora peruana Scarlet O’Phelan y fue inaugurado con la conferencia magistral “Bolívar, la Gran Colombia y el fenómeno de la partidocracia”, de la doctora Aline Helg (Universidad de Ginebra).

    El congreso contó con la presencia de destacados investigadores provenientes de distintas universidades e instituciones del mundo como: Víctor Peralta (CSIC), Inés Quintero (Universidad Central de Venezuela), Gabriel Entin (CONICET-UNSAM/Universidad de Chile), Núria Sala i Vila (Institut de Recerca Històrica – Universitat de Girona), Georges Lomné (Université Paris-Est Marne-la-Vallée), María Fernanda Cuevas (Universidad del Rosario-Bogotá), Jesús Cosamalón (Pontificia Universidad Católica del Perú), Maribel Arrelucea (Universidad de Lima), María Luisa Soux (Universidad San Andrés), Alvaro Grompone (Pontificia Universidad Católica del Perú), Pamela Murray (Universidad de Alabama), Alberto Baena (Universidad de Salamanca), Margarita Zegarra (Universidad San Ignacio de Loyola), Elvira López (Universidad Católica de Chile), Antonio Chang (Academia Diplomática del Perú), Ana Carolina Ibarra (Universidad Nacional Autónoma de México), Carlos Augusto Bastos (Universidad de Pará), Jaime Rosenblitt (Biblioteca Nacional de Chile), entre otros.

    El evento se realiza en el marco del programa bicentenario de la PUCP y fue organizado por el Departamento de Humanidades de la PUCP, con el apoyo del Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), el Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC), la Embajada de España, la Academia Diplomática del Perú y la Embajada de Italia.

    09 /SEPTIEMBRE 2019
    • COLOQUIO “TERRITORIO INDÍGENA EN TRANSFORMACIÓN”

    Por Raphaël Colliaux (IFEA)

    Los días 20 y 21 de agosto se llevó a cabo el coloquio internacional: “Territorio indígena en transformación: Autodeterminación y nuevas formas de gobernanza en la Amazonía” con el objetivo de reflexionar sobre la territorialidad y los movimientos indígenas de autodeterminación en la Amazonia peruana contemporánea, teniendo como escenario dos espacios académicos emblemáticos de Lima: la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP) y la Universidad Nacional Mayor de San Marcos (UNMSM).

    Se quiso esbozar durante el coloquio un balance sobre la cuestión territorial en la Amazonia peruana, considerando especialmente el rol de los pueblos indígenas en la gobernabilidad local. El 20 de agosto en la PUCP, luego de la inauguración a cargo de Alejandro Diez Hurtado (Jefe de Departamento de CCSS) y Evelyne Mesclier (Directora del IFEA), se inicio la primera mesa temática, titulada “Grupo étnico, pueblos indígenas, Nación indígena. Las transformaciones de la política indígena en su relación con el Estado”. En donde presentaron sus ponencias: Oscar Espinosa (PUCP), Ketty Marcelo (ONAMIAP), Teresita Antazú (AIDESEP-UNAY), Gil Inoach (GTAW), Thomas Moore (CEIPR) y finalmente los comentarios de Jean-Pierre Chaumeil (CNRS/IFEA).

    La segunda mesa, “El territorio indígena y sus historias. Miradas críticas sobre las estrategias de defensa del territorio: oportunidades, límites y posibilidades” contó con la participación de Alberto Chirif, Alexandre Surrallés (CNRS/EHESS), Beatriz Huertas Castillo (Rainforest Foundation Norway), Patricia Urteaga (PUCP), Richard Chase Smith (IBC) y los comentarios de Oscar Espinosa (PUCP). El debate se centró sobre las iniciativas indígenas más recientes, como la del Gobierno Territorial Autónomo de la Nación Wampis (GTANW).

    El 21 de agosto, el segundo día de trabajo se realizó en la UNMSM, iniciandose con las palabras de bienvenida de Pablo Sandoval (Director de la Escuela y Maestría de Antropología). Posteriormente se realizó la tercera mesa de reflexión, titulada: “Los bosques y la conservación del medio ambiente: ¿cuál es el lugar de los pueblos indígenas?” con las intervenciones de Zoila Aurora Cruz Burga (UNALM), Marco Arenas (SERNANP) y Ernesto Ráez Luna (UARM), las que fueron comentadas por Danny Pinedo (UNMSM).

    Finalmente, en la tarde, se desarrolló el conversatorio: “Tierras indígenas, desarrollo de infraestructuras y derechos territoriales. ¿Inclusión, exclusión o todo lo contrario?”. En esta discusión abierta, participaron Evelyne Mesclier (IFEA), Luis Hallazi Méndez (IBC), Roger Merino (U. del Pacífico), Diego Saavedra Celestino (DAR) y Mario Zuñiga Lossio (PUINAMUDT). Kathya Castillo Avenio (UNMSM) y Raphaël Colliaux (IFEA) asumieron la moderación de los debates, con el propósito de involucrar también el público en la discusión. Finalmente Danny Pinedo (UNMSM) realizó la conclusión general acerca de los dos días de trabajo. Cabe resaltar la diversidad de los perfiles de los ponentes, que se distinguieron por sus trayectorias intelectuales y laborales propias – académicos, activistas, funcionarios del Estado, entre otros. Esta heterogeneidad dio lugar a un intercambio de puntos de vistas y preocupaciones que enriqueció substancialmente los debates.

    El evento se desarrolló como parte de las actividades del programa AMAZ « Configuraciones socio espaciales, retos políticos y debates ontológicos en la Amazonia », un proyecto financiado por la Agencia nacional de la investigación (ANR – Francia) y asociado al Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA). El comité de organización del evento estuvo conformado por Raphaël Colliaux (IFEA), Oscar Espinosa (PUCP), Danny Pinedo (UNMSM), Silvia Romio (PUCP/IFEA) y Alexandre Surrallés (EHESS/CNRS).

    © R. Colliaux

    © K. Pacheco

    29 /AGOSTO 2019
    • CITAS DEL IFEA: GISSELLE VILA

    El pasado 28 de agosto se realizó la conferencia de Giselle Vila Benites: “Convivencias enredadas con la pequeña minería.  Los casos de las comunidades indígenas y afrodescendientes de Madre de Dios (Perú) y Chocó (Colombia)”, en el marco del ciclo de conversatorios las Citas del IFEA en Bogotá.

    En su presentación Vila, doctoranda en Geografía de la Universidad de Melbourne (Australia) y becaria del IFEA 2019, destacó el hecho de que, aunque la pequeña minería puede generar conflictos territoriales y degradación ambiental, también ofrece una vía de desarrollo productivo para sociedades rurales en condiciones de pobreza.

    Así, la investigadora presentó el complejo crisol de arreglos comunitarios que se desarrollan alrededor de la pequeña minería a partir de la exploración de dos regiones reconocidas como fronteras extractivas: Madre de Dios (Perú) y Chocó (Colombia). Basándose en información cualitativa que incluía entrevistas, recopilación de archivos y observación, propuso el concepto de "convivencias enredadas" para explorar los debates, acuerdos y fricciones que se generan entre comunidades según la forma en la que la minería se incorpora como una actividad económica crítica para la subsistencia

    El encuentro se realizó con el apoyo del Instituto de Estudios Políticos y Relaciones Internacionales (IEPRI) de la Universidad Nacional de Colombia.  
    Visualizar el evento aquí: parte 1, parte 2

    19 /AGOSTO 2019
    • SEMINARIO: "PAZ Y GUERRA EN TIEMPOS DE INDEPENDENCIA"

    Hace dos siglos gran parte de los pueblos hispanoamericanos disputaban su independencia frente al imperio español. Desde 1810, y extendiéndose por amplias zonas de la Nueva España, el Río de la Plata, Venezuela, Nueva Granada y Chile, la contienda armada librada entre independentistas y defensores del régimen no solo afectó a los combatientes, sino también a los pobladores de los lugares en los que se desarrollaron los enfrentamientos bélicos, e incluso a quienes no la padecieron de manera directa. Estas guerras además generaron numerosas consecuencias políticas, sociales y culturales que marcaron el devenir de los pueblos y de los nacientes regímenes político-institucionales hispanoamericanos.

    A efecto de dichas situaciones, y a propósito de la conmemoración del bicentenario de la independencia de los países hispanoamericanos, se desarrolló el Coloqui Internacional “Guerra y Paz en tiempos de Independencia” el 15 y 16 de agosto en Bogotá. El evento tuvo como objetivo proponer un espacio académico para reflexionar y discutir, histórica e historiográficamente, sobre las dinámicas y vicisitudes de las guerras independentistas, el proceder de sus protagonistas, los imaginarios, vocabularios, concepciones y prácticas que en ese contexto se construyeron sobre la guerra y sobre la paz, y los debates que se suscitaron en torno al destino y misión que debían tener los ejércitos al finalizar la guerra.

    El coloquio fue organizado por el departamento de Historia de la Universidad Nacional de Colombia, el Banco de la República, el Instituto Colombiano de Antropología e Historia (ICANH) y el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA).

    Visualizar el evento aquí

    © J. Massal
    26 /JULIO 2019
    • PRESENTACIÓN DEL LIBRO "ESCRITURA EN QUECHUA Y SOCIEDAD SERRANA EN TRANSFORMACIÓN: PERÚ, 1920-1960"

    El 25 de julio pasado en el marco de la Feria Internacional del Libro de Lima 2019 el IFEA presentó su publicación: “Escritura en quechua y sociedad serrana en transformación: Perú, 1920-1960” (IFEA-IEP, 2019) de Alan Durston, catedrático de la Universidad de York (Canadá).

    La presentación contó con los comentarios de Jefrey Gamarra de la Universidad de San Cristóbal de Huamanga (Ayacucho) y Cecilia Méndez de la Universidad de California (Santa Bárbara).
    El libro abarca el período entre 1920 y 1960 en el que se dio en el Perú un boom literario en quechua caracterizado por la aparición de nuevos géneros -como el teatro "costumbrista", en el que se retrataba la vida rural contemporánea- y por una inspiración regionalista. Los autores eran bilingües y pertenecían a la clase profesional de centros urbanos de la sierra sur del Perú donde aún predominaba el uso del quechua, como Ayacucho y Cusco.

    La publicación examina los contextos y las funciones de la escritura en quechua durante la época de grandes transformaciones a través de tres estudios de caso: Moisés Cavero Cazo (Ayacucho), Andrés Alencastre (Cusco) y Teodoro Meneses Morales (Huanta). ¿Qué los inspiraba a escribir teatro, poesía y prosa en quechua? Al examinar esta producción y situarla en su contexto histórico, este libro busca contribuir a la historiografía sobre los cambios culturales en la sierra sudperuana moderna, además de enmarcarse dentro de los estudios sobre la historia del quechua como lengua escrita.
    Visualizar el evento aquí

    09 /JULIO 2019
    • RDV DE L IFEA: “EL MITO DEL ISLAM PRECOLOMBINO”

    El pasado 4 de julio se realizó la presentación de Sylvie Taussig, investigadora francesa perteneciente al Centro Nacional de Investigación Científica (CNRS) y al IFEA. Su conferencia titulada “El mito del islam precolombino” propuso explorar una historia alternativa según la cual no fue Colón quien descubrió América sino los árabes o los malienses muchos siglos antes.

    Esta hipótesis que en el contexto actual nos resulta improbable fue sostenida científicamente en los años 1920 y ha reaparecido periódicamente en la prédica de pseudosabios y emprendedores religiosos musulmanes pese a haber sido refutada por la ciencia.  El evento realizado en la Alianza Francesa de Lima, en el marco de las RDVs del IFEA, permitió abrir el debate en torno a estas hipótesis, sus actores y las intenciones de las que surge esta historia alternativa.  

    Sylvie Taussig, es especialista en Ciencias Políticas y enfoca su trabajo en temas como: historia de las ideas en el siglo XVII, teorías de la secularización, religión y política e islam globalizado, que lleva a cabo en el Perú y América Latina.

    25 /JUNIO 2019
    • MIGRACIONES INTERNACIONALES EN LOS PAÍSES ANDINO-AMAZÓNICOS

    Las migraciones internacionales ocupan actualmente un espacio central en la caracterización de las dinámicas poblacionales entre los países de la región andina y amazónica. Además de las emigraciones venezolanas que representan un fenómeno inédito y una situación humanitaria específica en los países receptores, los movimientos humanos tienden a mostrar un panorama cada vez más fragmentado y diverso, respondiendo a factores tanto sociales y económicos como políticos.

    Teniendo como marco este contexto se realizó la RDV del IFEA titulada: “Migraciones internacionales en los países andino-amazónicos” en la que participaron Gabriela Cabezas (FLACSO - Ecuador) y Carmen Ledo (CEPLAG UMSS - Bolivia), el 19 de junio pasado en la Alianza Francesa de Lima.

    El conversatorio se realizó en el marco del Primer Seminario Regional de la Red Andino-Amazónica de Estudios de Población (del 19 al 21 de junio de 2019). Esta red creada en 2018  reúne a más de 20 investigadores y especialistas en estudios de población de Bolivia, Ecuador y Perú, quienes buscan describir y analizar los cambios poblacionales de los países de la región sobre las problemáticas relacionadas a la mortalidad, migración, nupcialidad, estructura por edades, envejecimiento, reconfiguraciones familiares, entre otras.

    El seminario propuso un intercambio de análisis empírico y debate en torno a las migraciones internacionales, la fecundidad y la planificación familiar en los países de la región y fue organizado por Robin Cavagnoud del departamento de Ciencias Sociales de la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP) y contó con  el apoyo institucional del IFEA. 

     

    17 /JUNIO 2019
    • JORNADAS DE JÓVENES AMERICANISTAS EN LA PAZ


    Por Arthur Morenas (Coordinador del IdA – Lima)
    Los días 9, 10 y 11 de junio pasado tuvieron lugar de manera simultánea en La Paz y Madrid la décima edición de las Jornadas de Jóvenes Americanistas.  Dedicadas al tema de las políticas económicas y culturales, esta nueva edición de las JJA, coorganizada desde hace varios años por el Instituto de las Américas, fue inaugurada con la conferencia de Camille Goirand, del Instituto de Altos Estudios de América Latina.  El vicepresidente del Instituto de las Américas, Carlos Quenan, reiteró a través de un mensaje leído por Arthur Morenas, coordinador del polo Andino Lima, el apoyo del IDA a esta iniciativa, organizada anualmente por el CEMCA, el IFEA y, desde hace algunos años, la Casa de Velásquez en Madrid. Michelle Salord, coordinadora del polo México, participó también del comité científico y de la organización de las jornadas.  

    Además de las tradicionales presentaciones de trabajos, las jornadas en La Paz concluyeron con una serie de talleres metodológicos, así como también con una salida de campo, conforme al objetivo de las JJA de contribuir a la formación en investigación y para la investigación y a la creación de un espacio de diálogo e intercambio entre jóvenes investigadores, más allá de los temas de investigación propios. El apoyo de la Universidad Nacional de San Andrés (UMSA), el Instituto de Estudios Bolivianos (IEB), la Cooperación Regional para América del Sur, así como el de la Embajada de Francia en Bolivia fueron centrales para el éxito de estas jornadas, así como el de la Universidad de Estudios a Distancia (UNED) en Madrid.

    © E. Gadea

    23 /MAYO 2019
    • TERRITORIOS ENTRE MEMORIAS, RECONCILIACIÓN Y ALTERNATIVAS DE DESARROLLO

    El 21 de mayo pasado se llevó a cabo en Bogotá el coloquio internacional “Territorios entre memorias, reconciliación y alternativas de desarrollo” que nació de una iniciativa entre el Instituto Colombiano de Antropología e Historia (ICANH), el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA) y el Instituto de las Américas (IDA), para reflexionar acerca del nuevo orden social y territorial en Colombia, a raíz del Acuerdo de Paz entre el Gobierno colombiano y las FARC-EP, desde un enfoque interdisciplinar.

    El evento, que fue realizado en el ICANH, permitió plantear asimismo un diálogo entre actores sociales de diferentes contextos regionales, representantes institucionales, e investigadores franceses y latinoamericanos. Los testimonios de la realidad comunitaria permitieron vislumbrar los desafíos que afectan los actuales procesos locales, gracias a un uso específico de las herramientas de la memoria individual, de la reconciliación social y la justicia institucional. Las experiencias propias de Perú y Guatemala, sociedades en las cuales los conflictos armados internos dejaron el paso a disputas socioambientales, permitieron enriquecer este intercambio.

    Visualizar el evento: Jornada matinal , Jornada de la tarde

     

    20 /MAYO 2019
    • INVESTIGADORES DEBATIERON ACERCA DE LA INFORMALIDAD URBANA

    La ocupación del suelo, la producción de vivienda y, de manera general, el desarrollo de las ciudades latinoamericanas desafían todavía los marcos de la planificación oficial y son por esto calificados informales. Sin embargo, la definición de informal no es ni evidente ni neutral: implica discutir las relaciones entre lo formal y lo informal, entre el Estado y el mercado, entre lo público y lo privado. Con el objetivo de sobrepasar la estigmatización de la periferia popular como el espacio de la informalidad y avanzar hacia una comprensión global de las transformaciones urbanas, el IFEA, junto con el CIAC-PUCP y la UNI organizaron el seminario internacional: “Repensar la informalidad urbana”,  que se realizó el 14, 15 y 16 de mayo de 2019. Este evento se apoyó en varios grupos de investigación: el grupo de trabajo “Informalidades urbanas” del IFEA, INCITU (PUCP) y Urbes Lab (UNI).

    El seminario propuso diferentes espacios de discusión e intercambio, en particular dos conferencias: Pedro Abramo, doctor en Economía (EHESS, Francia), profesor e investigador de la Universidad Federal de Río de Janeiro (Brasil) “con "Informalidad y mercado en la ciudad neoliberal"” y Aurélie Quentin, doctora del EHESS, profesora de Geografía y Urbanismo en la Universidad Paris Nanterre, investigadora del IFEA y asociada a la  Universidad Nacional de Colombia en Medellín con “"Pensar la informalidad urbana desde los conjuntos periféricos de vivienda social"”.

    Además se realizó un café científico titulado: “Informalidad urbana: ¿Se pueden planificar las ciudades en el Perú?” en donde se presentaron puntos de vista científicos sobre el tema con el objetivo de generar un intercambio de ideas y opiniones entre los asistentes en un ambiente convivial y acogedor. En este café se discutieron los desafíos de la planificación urbana en un escenario en donde los procesos de urbanización son en su mayoría informales. Con este fin, Augusto Mendoza, director del Instituto Metropolitano de Planificación de Lima Metropolitana, presentó  su punto de vista sobre este desafío en Lima, que fue puesto en perspectiva por los dos investigadores invitados que trabajan en otros contextos: Aurélie Quentin (en Quito, Medellín y África) y  Pedro Abramo (en Brasil y otros países de América Latina).

    30 /ABRIL 2019
    • COLOQUIO “EL PASTORALISMO ANDINO EN LA ÉPOCA PREHISPÁNICA”

    El pasado 23 y 24 de abril se llevó a cabo el coloquio internacional: “El pastoralismo andino en la época prehispánica: enfoque interdisciplinario y nuevas perspectivas”en la Alianza Francesa de Lima (Miraflores),  teniendo como objetivo dar a conocer la diversidad -mucho tiempo ignorada- de las prácticas pastorales en el periodo prehispánico y documentar su adaptación a diferentes medioambientes, no solo montañosos, sino también costeros.

    El evento reunió investigadores de Ciencias Humanas y Ciencias del Medioambiente y Ecología: arqueólogos, zooarqueólogos, biogeoquímicos, paleoparasitólogos, arqueobotánicos, especialistas en lana y textiles, así como veterinarios.  Dichos expertos provenientes de Francia, Perú, Polonia, Argentina, Chile y EE.UU. compartieron sus investigaciones con múltiples enfoques metodológicos que engloban el periodo prehistórico (Precerámico o Arcaico) hasta nuestros días, en diferentes áreas culturales del Perú y de los Andes Centro-Sur (Argentina y Chile).

    Durante el coloquio se presentaron los últimos resultados y avances de los trabajos realizados en la costa norte del Perú como parte del proyecto CAMELANDES: “Las sociedades prehispánicas frente a su medioambiente: variaciones espaciales y diacrónicas del pastoralismo andino (100-1470 d.C.)”. Este proyecto de investigación (2016-2019), financiado por la Agencia Nacional de Investigación de Francia (ANR), se centró en documentar las prácticas de crianza de los rebaños de camélidos domésticos cuyos restos se encontraron en sitios arqueológicos costeros desde el inicio de nuestra era hasta la conquista española.

    Nicolas Goepfert, responsable del proyecto, señaló que se espera que las reflexiones llevadas a cabo en el marco de este evento generen interés y sensibilicen a la opinión pública acerca de los procesos de adaptación de los seres humanos a su medioambiente y la vulnerabilidad de las actividades humanas frente a tensiones medioambientales, poniendo en  perspectiva las sociedades del pasado con las del presente.

     

    09 /ABRIL 2019
    • JORNADAS DE ESTUDIOS: "LENGUAS INDÍGENAS DENTRO Y FUERA DEL AULA"

    El 2019 fue declarado como el “Año Internacional de las Lenguas Indígenas” (International Year of Indigenous Languages, IYIL2019) por la Asamblea General de las Naciones Unidas. Esta declaración constituye un mecanismo de cooperación creado con la finalidad de concienciar y movilizar a las sociedades acerca de un tema de interés mundial.

    En este contexto el 4 y 5 de abril pasado se realizaron en Quito las jornadas “Lenguas indígenas dentro y fuera del aula: formas de expresión y transmisión”, bajo la premisa de cuestionar hasta qué punto las medidas tomadas desde la institucionalidad son las más adecuadas para luchar contra la desaparición de las lenguas indígenas y el empoderamiento de sus hablantes.

    Las jornadas, realizadas en la FLACSO-Ecuador, contaron con la participación de ponentes internacionales, La primera sesión se enfocó en el caso particular del kichwa ecuatoriano, evidenciando formas de expresividad propias de sus diferentes dialectos, entre los Andes y la Amazonia, entre oralidades y escrituras, entre las reglas del buen hablar pensadas desde las organizaciones e instituciones y el arte verbal propio de las comunidades.

    En la segunda sesión se amplió el debate integrando una perspectiva comparativa con otros países y otras lenguas, y en la tercera sesión, se cedió la palabra a representantes de iniciativas surgidas desde las comunidades, para reforzar formas de transmisión alternativas a la escuela, ya sea mediante la organización política, los medios de comunicación o el arte.
    El encuentro constituyó así una oportunidad de ir creando vínculos entre propuestas de revitalización de las lenguas desde diferentes ámbitos y de identificar más personas con un interés serio en la investigación lingüística para futuras colaboraciones.

    En fin, el evento, que fue coorganizado por FLACSO-Ecuador, el Instituto Francés de Estudios Andinos y la Universidad Internacional del Ecuador, permitió reflexionar sobre los caminos que existen y sobre los que podrían existir, más allá de las políticas pensadas desde la institucionalidad.

    © E. MESCLIER

    12 /FEBRERO 2019
    • CONFERENCIA DEDICADA A LAS PRÁCTICAS CLANDESTINAS CONTRA EL PATRIMONIO

    El 5 de febrero pasado en el marco de las RDVs del IFEA se realizó la presentación de Emanuela Canghiari, antropóloga del Museo de Quai Branly- Jacques Chirac. En su conferencia titulada: “Huaqueros, falsarios y arqueo traficantes: Una mirada antropológica sobre el patrimonio a partir de las prácticas clandestinas” Canghiari abordó el tema desde un prisma particular, el tráfico de arte precolombino ofreciendo una mirada descentralizada sobre el patrimonio cultural que no se centra sólo en su puesta en valor, sino también -y sobre todo- en las prácticas consideradas como clandestinas (destrucción, comercialización, fraude).

    La presentación realizada en la Alianza Francesa de Lima, fue la ocasión de dar a conocer  el fruto de varios años de trabajo etnográfico realizado en las regiones de Ancash, La Libertad y Lambayeque, en donde la investigadora reconstruyó el circuito ilícito del arte: de la producción (el saqueo) al consumo (la compra), pasando por su intercambio, exhibición y falsificación. La cuestión fue abordada también en su dimensión global e histórica, desde la época de la conquista hasta hoy en día.

    Siendo el arqueo-tráfico uno de los mercados ilícitos más antiguos, destructivos y lucrativos del mundo, la investigación de Canghiari ofrece la posibilidad de conocer esta realidad subterránea de difícil acceso, su presentación buscó develar la complejidad de la cuestión patrimonial en el Perú, sus contradicciones, ambigüedades y sus potenciales político-económicos.

    Las RDVs del IFEA se realizan con el apoyo de la Embajada de Francia en el Perú, el Instituto de Investigación para el Desarrollo y la Alianza Francesa de Lima.

    01 /FEBRERO 2019
    • CAFÉ CIENTÍFICO SOBRE EL KICHWA EN EL DISCURSO POLÍTICO

    Reflexionar sobre las  evoluciones del Kichwa en Ecuador y su alcance político fue el objetivo del conversatorio realizado el 29 de enero pasado en el marco de los Café científicos del IFEA y el IRD. En esta ocasión se contó con la presencia de la antropóloga Sarah Dichy-Malherme de la Universidad de la Rochelle.

    En su presentación expuso cómo  desde "levantamiento del Inti Raymi" (1990) a la "Constitución del sumak kawsay"(2008), el kichwa ha pasado a ocupar un espacio clave en el discurso político ecuatoriano. Así, en los últimos 30 años, el recurso al kichwa simboliza todo un abanico de posturas relacionadas a la vez con la rebelión contra el orden establecido y con la búsqueda y construcción de un orden nuevo. Esto culmina con la entrada del kichwa en el escalón más alto del ordenamiento jurídico del Ecuador, a través del "sumak kawsay".

    El evento realizado gracias al apoyo de la Alianza Francesa de Quito y la Gallete, inauguró para el IFEA el Año Internacional de las Lenguas Indígenas.

     

    © . J-L. Le Pennec (Representante del IRD en Ecuador)

    17 /DICIEMBRE 2018
    • CONFERENCIAS UNIVERSIDAD DE TODOS LOS SABERES (UTLS) EN BOLIVIA

    En el 2018, se realizaron en Bolivia cinco conferencias UTLS en la que participaron destacados investigadores americanistas en ciencias sociales, quienes debatieron conceptos como “bienes comunes”, patrimonio y territorio, todo ello en el marco de las celebraciones por los 70 años de la fundación del IFEA.
    Durante el mes de septiembre se organizaron cuatro de las cinco conferencias; la primera, el 5 de septiembre  se tituló: "El rol del Estado en la construcción del patrimonio y el folklor" y contó con la participación de Richard Mujica, antropólogo del CIDES (UMSA) y del colectivo PachaKamani y Miltón Eyzaguirre, candidato a doctor de la UMSA; la segunda: "Productos gastronómicos y bien común" se realizó el 12 de septiembre y participaron Ariel Tito, gerente general de Manq'a y Beatriz Rossells, doctora en Historia.

    El 19 de septiembre se llevó a cabo la tercera: “Justicia y bien común” en donde intervinieron Marcos García-Tornel, investigador CIS y Elise Gadea, candidata a doctora del  IHEAL-CREDA  e investigadora asociada al IFEA.
    La cuarta conferencia se realizó el  26 de septiembre, en ella participaron Carla Rodas, antropóloga especialista en estudios socio-ambientales y Freddy Villagómez, investigador del CIPCA se tituló: Territorio y patrimonio "natural”

    Finalmente, como cierre de fin de año se organizó  el  12 de noviembre la conferencia con el tema: “El servicio del agua "en común" por los actores del territorio ¿es posible y sostenible?”, que contó con la presencia de Bernard de Gouvello (Caso Santa Cruz), Frank Poupeau y Claude Le Gouill (Caso La Paz) y Juan Cabrera (Caso Cochamba).
    El ciclo de conferencias fue organizado por la Universidad Mayor de San Andrés, el IFEA y la Embajada de Francia en Bolivia.

     

    © E. Gadea (Contacto del IFEA en Bolivia)

    10 /DICIEMBRE 2018
    • TIERRAS BAJAS III: JORNADAS DE ANTROPOLOGÍA, HISTORIA Y ARQUEOLOGÍA

    El 7 y  8 de noviembre pasado se realizó en Santa Cruz de la Sierra (Bolivia): Tierras Bajas  III Jornadas de Antropología Historia y Arqueología, con el objetivo de promover, visualizar y difundir las investigaciones académicas que se desarrollan en estas regiones.

    Para lograr reunir académicos de distintas disciplinas que trabajan en la misma zona en esta ocasión las mesas se organizaron en función de las regiones, dividiéndose en: Chaco (boliviano, paraguayo y argentino), Amazonía boliviana y áreas vecinas (Perú, Brasil), Chiquitania (boliviana y brasileña), Mato Grosso (Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Rondonia), Frontera Bolivia-Brasil e Interacciones entre tierras altas y tierras bajas.

    El evento fue organizado por el Centro de Investigaciones Históricas y Antropológicas del Museo de Historia de la Universidad Autónoma Gabriel René Moreno de Santa Cruz, en colaboración con el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), el Programa de Posgrado en Historia de la Universidad  Federal da Grande Dourados (MS, Brasil) y el grupo de investigación ‘Frontera Oeste: Poder, Economía e Sociedad’ de la Universidad del Estado de Mato Grosso (MT, Brasil).

    04 /DICIEMBRE 2018
    • EXPOSICIÓN SOBRE PROYECTO ARQUEOLÓGICO EN EL DESIERTO DE SECHURA

    Durante el mes de octubre y noviembre se presentó la exposición: “Sechura, el desierto que se revela a los arqueólogos” en el Museo Nacional de Arqueología, Antropología e Historia del Perú, estas fotos -  realizadas en junio de 2017 - nos invitan a seguir el trabajo del equipo franco-peruano del Programa Arqueológico Desierto de Sechura.

    Ubicado en el extremo norte del Perú, el desierto de Sechura es el más grande del país con casi 20,000 km2. A pesar de condiciones difíciles, a veces verdaderamente hostiles, los grupos humanos ocuparon esta región desde casi 7000 años. El proyecto arqueológico buscó entender el proceso de adaptación y de aclimatación de los humanos y los animales a la costa desértica peruana en el periodo prehispánico, con el objetivo de lograr una mejor comprensión de los modos de vida de los antiguos pobladores de esta región árida que está periódicamente sujeta a las variaciones climáticas.

    Las fotos  exhibidas fueron tomadas pocas semanas después de las inundaciones producidas por el fenómeno El Niño Costero que devastó la costa peruana. La exposición ha permitido comprender como trabajan los investigadores gracias a las diferentes especialidades representadas: arqueología, arqueo-antropología funeraria, geomorfología, arqueo botánica, zoo arqueología, ceramología.

    La exposición y el proyecto se realizan gracias a diversas instituciones francesas y peruanas, tales como el Centro Nacional de Investigación Científica (CNRS Images, INSHS), el Labex DynamiTe, el MEAE, el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), BGL Arqueología, Nemo Corporations, la Universidad Paris 1 Panthéon-Sorbonne, la Fundación Fyssen, la Universidad Nacional de Trujillo (UNT), el laboratorio UMR 8096 Arqueología de las Américas ; el laboratorio Dupon Phidap (impresión de las fotos).

    © C. Quinquis (IFEA)

    27 /NOVIEMBRE 2018
    • CAFÉ CIENTÍFICO: "LAS SOCIEDADES PREHISPÁNICAS FRENTE AL DESIERTO"

    La vida en el desierto requiere grandes facultades de adaptación, a pesar de ello grupos humanos han ocupado este espacio desde hace más de 10 000 años. Entender cómo humanos y animales de las sociedades prehispánicas se adaptaron a las condiciones extremas de aridez, carencia de agua y una serie de fenómenos climáticos catastróficos de la región fueron los temas centrales del Café Científico “Las sociedades prehispánicas frente al desierto” realizado el pasado 20 de noviembre en la librería El Virrey.

    En el conversatorio participaron tres ponentes: Cecilia Mauricio (PUCP), Nicolas Goepfert (CNRS) y Elise Dufour (Musée d'Histoire Naturelle de Paris), quienes se enfocaron en diferentes períodos cronológicos que van desde el pre-cerámico hasta los chimús, abordando diferentes tipos de sociedades y vestigios arqueológicos, trataron a su vez de explicar la capacidad de reacción de las sociedades antiguas a los cambios climáticos, cómo utilizaron sus recursos en zonas aisladas y cuáles fueron las modalidades de crianza de los camélidos en la época prehispánica.

    El evento se realizó en el marco de los Café Científicos que organiza periódicamente el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), el Instituto de Investigación para el desarrollo (IRD) y  la Embajada de Francia en el Perú con el apoyo de la Librería El Virrey.

    21 /NOVIEMBRE 2018
    • CONGRESO: TRADICIONES REPUBLICANAS: ¿UNA SINGULARIDAD ANDINA?

    Con el objetivo de repensar la singularidad del republicanismo andino en comparación con la ruptura menos radical dada en el Caribe o en el Cono Sur se organizó el congreso internacional “Tradiciones republicanas: ¿una singularidad andina?” en la Universidad Nacional Mayor de San Marcos (UNMSM)
    Realizado en el marco de los 70 años del IFEA, el 5 y 6 de noviembre, fue organizado por  la Unidad de Posgrado y la Escuela Profesional de Historia de la Facultad de Ciencias Sociales de la UNMSM, el Centro Europeo de Estudios Republicanos, la Casa de Velázquez y su programa “Republicanismo”, el IFEA, la Embajada de Francia en el Perú y la Universidad Paris-Est Marne-la-Vallée. El comité científico estuvo compuesto por Cristóbal Aljovín de Losada y Georges Lomné.

    El primer día inició con las palabras introductorias de Julio Mejía Navarrete, decano de la Facultad de Ciencias Sociales; Antoine Grassin, Embajador de Francia; Evelyne Mesclier, directora del IFEA; y de los diversos organizadores del congreso. La primera mesa, titulada La república antes de la República: avances historiográficos, contó con la intervención de Olivier Christin (EPHE, CEDRE/PSL) y Arnault Skornicki (Paris-Ouest-Nanterre) con la moderación de José de la Puente Brunke (PUCP). El objetivo era entender los antecedentes del republicanismo, tanto a través de los imaginarios políticos como de las prácticas en el Antiguo Régimen, estudiando, entre otras cosas, las primeras formas de voto bajo la monarquía francesa.

    La segunda mesa, Los orígenes diferenciados del republicanismo en los Andes, desarrolló el tema de la pluralidad de las manifestaciones del republicanismo en los Andes. David Velázquez (UNMSM), Georges Lomné (Universidad Paris-Est Marne-la-Vallée) y Sergio Mejía (Bogotá, Colombia) expusieron sus trabajos con la moderación de Claudia Rosas (PUCP).
    La segunda jornada del congreso se inició con la mesa Indígenas y República, con la finalidad de analizar la difusión del republicanismo en el seno de los pueblos indígenas, impregnados de sus tradiciones cooperativas y amenazados por el avance de las haciendas. Daniel Morán (UNMSM) moderó esta mesa en la que expusieron Marilú Soux (Universidad de San Andrés), Pilar Mendieta (Universidad de San Andrés) y Nelson Pereyra (Universidad Nacional San Cristóbal de Huamanga).

    La última mesa redonda, titulada ¿Un republicanismo católico? se interesó en los casos ecuatoriano y colombiano, donde repúblicas católicas han sido establecidas en respuesta a un liberalismo católico. La idea de los participantes fue  estudiar las características del conservatismo católico en su relación histórica con el espacio atlántico. Cristóbal Aljovín (UNMSM), Carlos Espinosa (Universidad San Francisco de Quito), Juan Carlos Ponce Lupú (UNMSM) y Jordi Canal (EHESS-CRH) se expresaron al respecto. La moderación estuvo a cargo de Fernando Armas Asín (Universidad del Pacífico).
    Se reservaron los comentarios finales a Noemí Goldman, de la Universidad Nacional de Buenos Aires.

    © R. Perdomo (IFEA)

    15 /NOVIEMBRE 2018
    • SEMINARIO INTERNACIONAL SOBRE CIUDADES DEL FUTURO

    En el  marco de la conmemoración de los 70 años de fundación del IFEA se realizó en Ecuador el seminario internacional: “Los desafíos del bien común en las ciudades del futuro”. El evento inició con una jornada compuesta por tres mesas redondas: Hábitat-habitar, Sociedad, medio ambiente y riesgos, y Tecnologías digitales, que se realizaron en la sede Quito de la FLACSO.

    En dichas jornadas participaron numerosos investigadores internacionales tales como: Fabrice Escaffre (LISST-CIEU, Francia), Isarelis Pérez (FLACSO, Ecuador), Anavel Monterrubio (UAM, México), Aurélie Quentin (CNRS-IFEA, Colombia),  Lucía Ruíz (FLACSO, Ecuador), Antonio Romero (Grupo IGNEA – UNAL, Colombia), Gustavo Durán (FLACSO, Ecuador), Christof Göbbel (UAM, México), Claudia López-Rieux (LISST-CIEU, Francia), César Isaza Roldán (UPB - Medellín),  Natalia Novillo (CITEE - FLACSO Ecuador) Jérémy Robert (IFEA, Perú) Fabián Beethoven Zuleta (CEHAP -UNAL Colombia) y Juan Fernández (FLACSO Ecuador).

    Para el cierre, se presentó la conferencia magistral: “Big data, entre la mercantilización y bienes comunes” a cargo de Emmanuel Evento, del  Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires  y Centre interdisciplinaire d'études urbaines (LISST- CIEU), de la Universidad de Toulouse 2, Jean Jaurès.
    El seminario fue organizado por FLACSO Ecuador, su departamento de Asunto Públicos, la Cooperación Regional Francesa para América del Sur, la Embajada de Francia en Ecuador, la Fundación Maison des Sciences del Homme, el Instituto Francés de Estudios Andinos y el Programa Regional Francia-América Latina-Caribe.

    12 /NOVIEMBRE 2018
    • SEMINARIO INTERNACIONAL SOBRE SERVICIOS URBANOS Y BIEN COMÚN

    El pasado mes de octubre se realizó en Bogotá el seminario  “Servicios urbanos y bien común, modalidades socio territoriales y gobernanza renovada”, en donde se abordaron temas como   los desafíos de inclusión, de desarrollo económico o de escasez de recursos ambientales y si estos implican la aceptación de modalidades nuevas y diversas de servicios urbanos (agua y manejo de residuos). Se buscó así pensar en los paradigmas desde la base de experiencias colombianas e internacionales de investigadores, expertos y actores del manejo de la ciudad.

    Participaron en el seminario voces de diferentes sectores de la sociedad: investigadores, actores económicos y miembros de la sociedad civil entre ellos: Mathieu Durand (Universidad Le Mans, IFEA),  Irène Salenson (AFD), Nohra Padilla (Asociación de Recicladores de Bogotá), Pedro Ignacio Bernal (Universidad Externado de Colombia), Nohra León Rodriguez (Instituto Del Ambiente), Gesselle Ivon Angulo Cortes (Universidad Nacional de Colombia), Pamela Escobar Jaramillo (Empresa Metropolitana de Aseo SAESP) y Carolina Tobón (Universidad Nacional de Colombia).

    El evento realizado en la Universidad Nacional de Colombia (sede Bogotá) fue organizado por la Agencia Francesa de Desarrollo (AFD), el Departamento de Geografía y  la  Facultad de Ciencias Humanas de la Universidad Nacional de Colombia, Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA) y contó con el apoyo del Instituto de las Américas (IDA) y la Universidad Le Mans.

    09 /NOVIEMBRE 2018
    • II SEMINARIO INTERNACIONAL DEL GRUPO DE TRABAJO  DESIGUALDADES URBANAS

    Por segundo año consecutivo se realizó el seminario internacional “Nuevas Desigualdades Urbanas en América Latina” está vez enfocado en el tema: Conflictos, Resistencias, Fronteras y Actores, más allá de cuestionarse teóricamente las causalidades de las desigualdades entre diferentes grupos socioeconómicos y distintas escalas territoriales, su propósito fue replantear “lo nuevo” de la desigualdad en la Región Latinoamericana y del Caribe; dar a conocer los actores que emergen y entran en conflicto y las problemáticas que intentan confrontar académicos, estudiantes, comunidades, organizaciones no comunitarias, etc.

    El evento organizado por el Grupo de Trabajo Desigualdades Urbanas (CLACSO), la Universidad de Chile, la Universidad Alberto Hurtado, la Universidad Diego Portales, la FLACSO, sede Ecuador,  la Universidad Arturo Prat y el Centro de Estudios de Conflicto y Cohesión Social (COES); tuvo lugar en Santiago de Chile del 23 al 26 de octubre y contó con el apoyo  de numerosas instituciones como: la Comisión Económica para América Latina y el Caribe (CEPAL), la Universidad Externado de Colombia,  el Centro de Investigación de la Arquitectura y la Ciudad (CIAC) de la PUCP, el Instituto Gino Germani de la Universidad de Buenos Aires, Instituto de Investigaciones Sociales de la Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM), el Instituto Francés de Estudios Andinos, el Laboratorio de estudios sobre el derecho a la ciudad (LaBcidade) de la Universidad de São Paulo.

    06 /NOVIEMBRE 2018
    • COLOQUIO AMAZ: LOS BOSQUES COMO RESERVA DE VIDA

    El ANR AMAZ, el GDRI APOCAMO2 (CNRS), el IFEA, el LAS (Collège de France/EHESS/CNRS), y el LESC-EREA (UPN/CNRS) organizaron el 26 de octubre del 2018 el coloquio: “Los bosques como reserva de vida. Bien común y derechos indígenas en la era del antropoceno”. El evento se realizó en el marco de los 70 años del IFEA,  en la Sala de Cine de la Alianza Francesa de Lima. El análisis trataba acerca de los desafíos de la conservación para la preservación de la biosfera del planeta y de los derechos indígenas.

    Moderada por Florencia Tola (CONICET), la primera presentación estuvo a cargo de Alexandre Surrallés (EHESS-LAS), quien después de recordar la influencia capital del hombre sobre la naturaleza en la era del antropoceno, cuestionó las responsabilidades mutuas en la protección del bien común amazónico peruano, a la hora del avance inexorable del frente de colonización que alcanza territorios ocupados por poblaciones indígenas. Entre responsabilidad global, políticas públicas del estado y la participación indígena necesaria para la preservación de su territorio, la gestión del bien común amazónico parece tener que ser compartido. La segunda presentación fue realizada por Danny Pinedo (USMSM) quien cuestionó las distintas definiciones del bien común amazónico: si para el estado se trata de interés nacional, para los indígenas solo es común para las comunidades locales, mientras que para el mundo académico tiende a perdurar una definición economicista del bien común como siendo dotado de una alta rivalidad y de una exclusividad baja. Mediante este proceso, se legitima la explotación de los recursos naturales por el estado mientras que los indígenas intentan resistir a estas políticas invasivas. Oscar Espinosa (PUCP), en un segundo tiempo, moderó la presentación de Philippe Erikson (Université Paris-Nanterre, LESC) sobre los Chacobos y su relación con un territorio en el que sus derechos se han visto violados pero que permanece, para sus difuntos, un lugar espiritual de alegría y armonía. Al final de la mañana, Carlos Franky (Universidad Nacional de Colombia, Instituto IMANI), se interesó en la relación entre los Tanimuca, los Macuna y sus territorios. Sus discursos van desde la demanda de creación de un parque natural protegido hasta el cambio climático, el antropoceno y el posconflicto reapropiados desde sus lógicas propias.

    El evento continuó durante la tarde bajo la moderación de Jean-Pierre Chaumeil (CNRS, LESC), con la presentación de Florencia Tola sobre los Tobas, pueblo indígena del Chaco, cuya relación con su territorio no sólo se limita a un bien común que preservar para el porvenir de la humanidad, sino que es más bien el lugar de encuentro entre diferentes interrelaciones, involucrando a indígenas, estado, ONGs, terratenientes y seres no-humanos, que poseen cada uno sus propias visiones del territorio, en el marco de las cuales los tobas se inscriben. Peter Larsen (Universidad de Ginebra) insistió sobre el rol de la ecología política en la era del antropoceno, y la importancia tanto de la cosmología ancestral como por ejemplo de la promoción de una política alternativa para los bosques. Estos dos elementos nos permiten entender mejor y repensar las relaciones entre los seres humanos y la naturaleza.

    Alexandre Surrallés moderó las dos últimas presentaciones. La primera, de Jean-Pierre Chaumeil (CNRS, LESC), quien analizó el concepto de territorio, por una parte pensado por el estado como un espacio con fronteras intangibles; por otra parte concebido por los indígenas como espacio abierto en cambio continuo. La noción de territorio del agua, bastante invisibilizada, genera una suerte de interrogantes, siendo para las familias yaguas un espacio a la vez material y espiritual, hecho de ciudades sumergidas percibidas como dobles de ciudades regionales. La segunda presentación, de Oscar Espinosa (PUCP), sobre el posible “fin del bosque”, pone en cuestión la idea según la cual los indígenas percibirían su medioambiente como auto-suficiente, e insiste sobre la progresiva incorporación en su percepción de peligros vinculados a la contaminación, al calentamiento global, o a la presencia cada vez más escasa de algunos recursos naturales, como los peces o la fauna silvestre.
    Cada una de las presentaciones de la jornada concluyó con comentarios del público, y un momento de intercambio al final del día.

    02 /NOVIEMBRE 2018
    • SEMINARIO INTERNACIONAL SOBRE MEMORIA DE LA VIOLENCIA Y POSTCONFLICTO

    El IFEA, la Escuela de Historia de la Universidad Nacional Mayor de San Marcos (UNMSM) y la Maestría de Antropología y Antropología Visual de la Pontificia Universidad Católica del Perú organizaron, bajo la coordinación científica de Silvia Romio, el seminario titulado “Memoria de violencia y postconflicto en contextos periféricos”, los días 24 y 25 de octubre, en el marco de los 70 años del IFEA.

    La primera jornada, realizada en la Casona de San Marcos, en el centro histórico de Lima, comenzó con un discurso de Cristóbal Aljovín, director del departamento de Historia de la UNMSM, quien recordó el rol desempeñado por la Embajada de Francia y la importancia de la investigación francesa en el desarrollo de las Ciencias Sociales en el Perú; el Sr. Embajador de Francia en el Perú Antoine Grassin también hizo hincapié en la influencia intelectual francesa y su interés en las cuestiones de memoria. Evelyne Mesclier, directora del IFEA, insistió sobre la importancia de la comparación de los casos peruano, ecuatoriano y colombiano, característica del proyecto de trabajo del IFEA.

    La primera mesa de presentaciones, comentada por Guillermo Nugent (UNMSM), Memorias, ideologías y lucha armada. La historización de la violencia, contó con la intervención de Pablo Sandoval (UNMSM), quien analizó el papel de los antropólogos de provincia para la emergencia del proyecto intelectual de Sendero Luminoso. Esta élite universitaria mestiza modificó, progresivamente, sus marcos de análisis de la realidad peruana entre 1950 y 1970, pasando de un estudio indigenista y culturalista a factores de explicación ligados a la clase social o al campesinado, invisibilizando de manera creciente la cuestión racial. Ponciano Del Pino expuso un estudio del conflicto en su dimensión más cotidiana, con el fin de entender cómo los habitantes habían podido construir su vida en el día a día en unas condiciones tan extremas. También estudió los vínculos contingentes que se crearon con la guerrilla y que permitieron su extensión, a pesar de la gran precariedad institucional y militar. Carlos Camacho (Universidad Externado de Colombia) expuso diferentes aspectos relativos al concepto de “memoria” en el contexto colombiano actual, entre el término “terrorismo” usado por Uribe hasta el término “conflicto armado interno” utilizado por Santos.

    La segunda mesa, Memorias de ex-combatientes, entre hegemonía y subalternidad, comentada por David Velásquez (UNMSM), tuvo como primera intervención la de Camille Boutron (IRSEM-IFEA). En un estudio comparativo del discurso de las mujeres en la construcción de la memoria en el Perú y Colombia, demostró la instrumentalización de las mujeres para construir la memoria hegemónica, mediante el uso del arrepentimiento, analizando ambigüedades del discurso de nuevas formas de subjetivación. Dynnik Asencios (Instituto de Estudios Peruanos, IEP), analizó las memorias construidas desde la prisión entre 1992 y 2017. Finalmente, Carla Granados expuso acerca de los discursos de ex-combatientes de la guerra contraterrorista, muchas veces analfabetos pobres provenientes de la Amazonía y de los Andes reclutados a la fuerza. Impregnados de un fuerte nacionalismo militar, su discurso patriótico, que se expresa particularmente en el seno de asociaciones a las cuales pertenecen, sostiene que la guerra ha sido ganada gracias a ellos.

    La tercera mesa, titulada Cuerpos, palabras y memoria. Los mecanismos de transformación social en contextos de postconflicto, fue comentada por Anne-Marie Losonczy, (EPHE-EHESS-ICANH). Los ponenes de dicha temática fueron Marco Tobón (U de Campinas), Natalí Durand (Universidad Iberoamericana Ciudad de México) y Silvia Romio (PUCP-EHESS-IFEA). Este primer día concluyó con la intervención de Anne-Marie Losonczy y los comentarios de Pablo Sandoval.
    A diferencia de la primera jornada en la que se presentaron temáticas históricas y de memorias de grupos sociales, en el segundo día se desarrolló el tema de la Comisión de la Verdad y la relación que se podía establecer entre Arte y Memoria. La jornada se realizó en la Sala de Grados de la Facultad de Ciencias Sociales de la PUCP.

    En la primera mesa, Comisión de la Verdad y condición de víctima. Herencia y retos para el posconflicto, comentada por Félix Reátegui (IDEHPUCP), intervinieron Diana Gómez (Universidad de los Andes), Valérie Robin (IFEA-Paris V), Oscar Espinosa (PUCP) y María Eugenia Ulfe (PUCP).
    Finalmente, la última mesa del evento, Antropología, arte y memoria. Miradas y reflexiones sobre el proceso de construcción de una memoria visual, fue comentada por María Eugenia Ulfe (PUCP) y Mauricio Godoy (PUCP); y contó con la presentación de Vanessa Romo (PUCP), Sébastien Jallade (RIDAP-IFEA), Fernando Valdivia (Escuela de Cine Amazónico), José Balado (Docuperú) y María Isabel Torres (PUCP).

    02 /OCTUBRE 2018
    • CONGRESO: "UNA NUEVA MIRADA DESDE LAS INDEPENDENCIAS"

    En septiembre pasado se realizó el congreso “Una nueva mirada desde las independencias” en donde se presentaron investigaciones acerca de la repercusión de la revolución haitiana, la arquitectura y la vida urbana, iconografía arte y cultura, y el destierro en la época de las independencias.

    El evento, realizado en el Instituto Riva-Agüero y la Pontificia Universidad Católica del Perú contó con la coordinación de la historiadora peruana Scarlet O’Phelan y la participación de numerosos invitados de distintas universidades del mundo como: João Paulo Garrido Pimenta (Universidad de Sao Paulo), Johanna Von Grafenstein (Instituto Mora), Alejandro Gómez (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), Luiz Geraldo Silva (Universidad de Paraná), Nelson Pereyra (Universidad San Cristóbal de Huamanga), Natalia Majluf (Museo de Arte de Lima), Ricardo Kusunoki (Museo de Arte de Lima), María José Esparza Liberal (Universidad Nacional Autónoma de México), María Paola Rodríguez (Museo Nacional de Colombia), Graciela Favelukes (Universidad de Buenos Aires), Viviana Velasco (Universidad Católica de Ecuador), Hira de Gortari (Universidad Nacional Autónoma de México), Juan Castañeda (Universidad Nacional de Trujillo), Sarah Chambers (University of Minnesota), Elsa Caula (Universidad de Rosario), Jesús Ruiz de Gordejuela (Universidad Rey Juan Carlos) y Paul Rizo-Patrón (Pontificia Universidad Católica del Perú)

    El congreso fue organizado por instituciones peruanas y francesas entre ellas el Departamento de Humanidades, la especialidad de Historia, el Vicerrectorado de Investigación, el Vicerrectorado Académico de la PUCP, el Instituto Riva-Agüero, la Universidad de Paris 3 - Sorbonne Nouvelle y el Instituto Francés de Estudios Andinos.
    Visualizar el congreso:

     

    04 /SEPTIEMBRE 2018
    • CONFERENCIA DEDICADA A LA PINTORA JULIA CODESIDO

    En el marco de las RDV del IFEA, la historiadora francesa Isabelle Tauzin-Castellanos (Universidad Bordeaux Montaigne) realizó la conferencia: “Huellas, trazos y figuraciones de Julia Codesido” el 28 de agosto en la  Alianza Francesa de Lima. La presentación surgió a raíz de su proyecto “América latina y Francia entre las guerras de independencia y el arte indigenista: escrituras migrantes y representaciones culturales recíprocas”, que fuera  premiado por el Instituto Universitario de Francia.

    Durante su investigación, Tauzin buscó completar detalles de la biografía de la pintora a partir de los archivos de la Fundación Julia Codesido, especialmente acerca de su juventud en Francia, durante la denominada Bella Época, coincidente con la República Aristocrática en el Perú; trazándose interrogantes como ¿qué cuadros de Codesido fueron seleccionados para ser reproducidos en la revista Amauta, por ser representativos de la vanguardia político-artística promovida por José Carlos Mariátegui? ¿Cómo ubicar a Codesido entre las artistas plásticas del siglo anterior (Rebeca Oquendo) y sus contemporáneas peruanas y bolivianas (Elena y Victoria Izcue, Carmen Saco, Carlota Carvallo de Núñez, Marina Núñez del Prado…)?

    Durante la conferencia se presentaron también otros aspectos de la vida de Codesido como sus exposiciones en París (en 1939 y en 1953), y sus viajes a lo largo y ancho del Perú, primero inspirada por la Sierra y luego por la Selva, territorios y seres a los que transfiguró en los años 50, superando la prédica indigenista de los años 30, su pasión por el arte popular  y su capacidad de trascender al realismo de José Sabogal.

    14 /AGOSTO 2018
    • FERIA INTERNACIONAL DEL LIBRO DE LIMA (FIL) 2018

    El IFEA estuvo presente con sus últimas publicaciones en la FIL 2018. En esta ocasión participó junto a sus coeditores en dos presentaciones de libro y un conversatorio.
    El 28 de julio en el conversatorio: Las independencias que no celebramos", a propósito del libro "Narra la independencia desde tu pueblo 1: Huacho, Arequipa, Tarapacá" en la que participaron los editores científicos Cecilia Méndez (Universidad de Santa Barbara) y Juan Carlos Estenssoro (Universidad Sorbonne Nouvelle), el ganador del concurso que dio origen al libro  Luis Rosado Loarte, autor del ensayo sobre Huacho y el escritor José Carlos Agüero.

    El 4 de agosto en la presentación del libro “La Ópera Chola. Música popular en Bolivia y pugnas por la identidad social” de Mauricio Sánchez Patzy, evento organizado por la Embajada de Bolivia en el Perú y que contó con los comentarios de los historiadores Juan Carlos Estenssoro y Gérard Borras.
    El 5 de agosto en la presentación del libro “Escritos de historia andina (tomo II) de Pierre Duviols” organizada por la Biblioteca Nacional del Perú coeditora de la publicación y en la que participaron la jefa institucional de la BNP, María Emma Mannarelli; Jérémy Robert (IFEA); Pedro Guibovich (PUCP / Universidad Pacífico) y Juan Carlos Estenssoro (Universidad Sorbonne Nouvelle –Paris 3).

     

    Créditos fotos: Jérémy Robert

    Créditos fotos: Jérémy Robert

    11 / JULIO 2018

    VISITA DEL SOCIÓLOGO DANILO MARTUCCELLI

    Danilo Martuccelli catedrático de la Universidad Paris Descartes visitó Lima en el mes de julio para participar de la mesa verde “Problematizaciones de la participación ciudadana” conferencia organizada en conjunto por el Instituto de Estudios Peruanos, la Fundación Mohme y el IFEA.
    Su visita también fue la ocasión de realizar el conversatorio “¿Por qué lo social se ha vuelto personal?” en el marco de los Cafés Ciudadanos que organiza la Embajada de Francia en el Perú en la Alianza Francesa de Lima. 

    En ambos eventos Martuccelli cuestionó las transformaciones que remecen nuestras sociedades, destacando las posibilidades que brindan las redes sociales al involucrar a los individuos a nivel personal en los problemas de la sociedad pero también llamando la atención en cuanto a los múltiples riesgos de fracturación profunda que implica la personalización de los fenómenos colectivos.

    Créditos fotos: Embajada de Francia en el Perú

    Créditos fotos: Embajada de Francia en el Perú

    20 / JUNIO 2018

    ACTIVIDADES CIENTÍFICAS EN ECUADOR

    Diferentes eventos internacionales e interdisciplinarios fueron organizados por el IFEA y sus contrapartes en el Ecuador durante el  primer semestre del 2018:
    En el mes de abril la visita de Philippe Descola (Collège de France) suscitó gran atención ante los medios locales y una concurrida participación en el Café científico “Los desafíos del antropoceno”, que fue organizado por el instituto y la Embajada de Francia en Ecuador.
    En dicha conferencia Descola cuestionó la contribución de las ciencias sociales para mitigar los efectos del antropoceno y el compromiso de los investigador como ciudadanos para lograrlo. Para ello, redefinió contextualmente los procesos de adaptación, de apropiación (de bienes comunes) y de representación.  
    También en abril se desarrolló el Congreso Internacional de Antropología y Lingüística «Yapánkam: las voces de la investigación en la Alta Amazonia ecuatoriana” que se realizó en Sevilla don Bosco, en territorio shuar. 

    La iniciativa fue promovida por intelectuales shuar en colaboración con Anne-Gaël Bilhaut (IFEA) y Grégory Deshoullière (EHESS, London School of Economics)  y permitió generar el dialogo entre investigadores franceses como Philippe Descola (Collège de France), Anne Christine Taylor (CNRS, museo de Quai Branly) y europeos especialistas en las culturas y lenguas shuar y achuar, con los  poseedores de esos saberes.
    El congreso, que duró dos días, reunió a más de 350 personas entre intelectuales y representantes shuar, achuar, Kichwa de la Amazonia ecuatoriana, investigadores y estudiantes de universidades nacionales e internacionales. El evento, considerado por muchos histórico, fue posible gracias al apoyo de diferentes instituciones como la Universidad politécnica salesiana, la Prefectura de Morona Santiago; el Instituto de idiomas, ciencias y saberes ancestrales y la Embajada de Francia en Ecuador.  

    Posteriormente, el 25 de abril y con el apoyo de la Facultad Latinoamericana de ciencias sociales (FLACSO) de Quito se desarrolló el coloquio “Gestión común de los recursos naturales: Territorios, luchas sociales y políticas públicas  en Ecuador” El evento, que fue organizado por  Anne-Gaël Bilhaut (IFEA) y Nasser Rebaï (UMR Prodig), estuvo caracterizado por una perspectiva pluridisciplinaria en la que los ponentes se enfocaron en las tres regiones principales del país (litoral, andes y Amazonía). Una mesa redonda con los representantes de las comunidades locales ofreció a su vez una visión  diferente sobre la gobernanza de los recursos naturales como bienes comunes.

    Finalmente en junio en el marco del día del medio ambiente se presentó la exposición "Las sociedades construimos el medio ambiente”  en los muros de la Embajada de Francia en Quito, ilustrada por fotos de cuatro países andinos- amazónicos (Perú, Ecuador, Bolivia, Colombia).  Concebida y realizada en IFEA, con el apoyo del Institut Français, la Embajada de Francia en Ecuador y la Cooperación regional francesa para América del sur, permaneció en exhibición durante tres semanas  (7-27 juin).

    Créditos fotos: GAD Provincial Morona Santiago

    Créditos fotos: GAD Provincial Morona Santiago

    Créditos fotos: Anne-Gaël Bilhaut

    17 / JUNIO 2018

    VISITA A SERRANÍA LA LINDOSA, COLOMBIA

    El 7 y 8 junio pasado se realizó una misión arqueológica exploratoria en la Serranía La Lindosa. El desplazamiento se inició con un sobrevuelo al Parque Nacional de Chiribiquete el 7 de junio por la mañana en el que  participaron investigadores colombianos y franceses entre ellos: Ernesto Montenegro (ICANH), Alejandro Olaya (Reserva natural Palmarito), Magdalena Ruiz (Museo de l'Homme), Stephen Rostain (CNRS), André Delpuech (Museo de l'Homme) y Céline Valadeau (IFEA). Acompañaron la expedición Florence Panoussian y Guillermo Legaria periodistas de la AFP en Colombia.
    Por la tarde una visita a la "Cuidad de Piedras", formaciones geológicas que presentan en sus bases restos arqueológicos que aún no han sido estudiados se desarrolló en compañía de Andrés López, investigador del ICANH.

    El 8 de junio, la expedición se dirigió en barco al poblado Raudal. Recibidos por los habitantes de la zona,  el grupo se dirigió hacia otra formación tabular (tepuy) el cerro azul con paredes ricas en iconografías donde se pueden apreciar pinturas rupestres diseminadas sobre diversas fachados. Los trabajos arqueológicos constituyen una de las prioridades en la región, sabiendo que algunas partes del sitio se abrirán al público proximamente.
    Descubrir fotografías de la visita aquí

    La Lindosa Cerro Azul: Ernesto Montenegro (ICANH), Gautier Mignot (Embajador de Francia en Colombia), André Delpuech (Musée de l’Homme), Céline Valadeau (IFEA) y Stéphen Rostain (Archéologue CNRS- ArchAm). / © Florence Panoussian (AFP)

    15 / JUNIO 2018

    COLOQUIO ARQUEOLOGÍA Y PATRIMONIO EN LA AMAZONÍA

    El IFEA y el Instituto Colombiano de Antropología e Historia (ICANH) organizaron de manera conjunta el coloquio “Arqueología y patrimonio en la Amazonía”, que se realizó el 5 y 6 de junio pasado e incluyó además una misión arqueológica exploratoria en Serranía La Lindosa. Todo ello en el marco de la colaboración establecida por el acuerdo bilateral firmado entre ambas instituciones en el 2017 y que tiene como objetivo principal favorecer los intercambios científicos del ICANH con las instituciones francesas en los temas de arqueología y museología.
    El evento permitió dar a conocer investigaciones realizadas en arqueología amazónica, particularmente las que conciernen a la parte occidental de la Amazonía. Esta presentación de resultados de investigaciones recientes permitió identificar puntos en común y carencias existentes en el área, con la finalidad de considerar asociaciones solidas entre investigadores e instituciones. También se trataron problemáticas ligadas a la conservación de colecciones y  del patrimonio arqueológico tanto en los museos como en el terreno.

    Participaron en el coloquio Stephan Rostain, investigador del CNRS, André Delpuech, director del Musée de l’Homme, Magdalena Ruiz, arqueóloga del Musée de l’Homme, Ernesto Montenegro, director del ICAHN, Céline Valadeau, investigadora del IFEA y Evelyne Mesclier, directora del IFEA. La actividad fue posible gracias al apoyo del Servicio de Cooperación y Acción Cultural de la Embajada de Francia en Colombia.
    Una conferencia magistral de Stephen Rostain inauguró el coloquio con la moderación de Gaspar Morcote (Universidad Nacional de Colombia) y  Fernando Montejo (Coordinador del grupo de Arqueología en el ICANH), quienes presentaron posteriormente los resultados de sus investigaciones sobre la datación del sitio de La Lindosa. Virgilio Becerra (Universidad Nacional de Colombia), especialista reconocido en dicho sitio arqueológico, ofreció luego una conferencia permitiendo un acercamiento a una dimensión interpretativa de las iconografías de arte rupestre. Al final de la jornada Carlos Castaño Uribe (Director de la Fundación « Herencia Ambiental Caribe ») y el único investigador que ha trabado hasta el momento en el sitio del Chiribiquete, presentó sus trabajos pasados (años 90s) y presentes.

    El segundo día del coloquio inició con la conferencia magistral  de André Delpuech, quien abordo los problemas patrimoniales en los museos. Magdalena Ruiz expuso posteriormente las problemáticas de la conservación de colecciones. Sus conferencias  se desarrollaron con la moderación de Margarita Reyes (Directora en museología del  ICANH). Por la tarde Guillermo Muñoz (Universidad pedagógica nacional), del grupo de investigaciones especializadas sobre las pinturas rupestres (GIPRI.net) y Judith Trujillo (arqueóloga) presentaron sus trabajos en arqueometria acerca de la constitución de bancos de datos de las iconografías presentes en las paredes de los relieves del Amazonas.

    Esta segunda jornada concluyó con una visita organizada por el Museo Nacional con el guiado de Margarita Reyes (Directora en museología). Allí los investigadores pudieron apreciar las colecciones etnográficas, las características de las piezas y los trabajos de conservación realizados en este museo situado en una antigua prisión bogotana. Finalmente y como cierre del coloquio reconocidos investigadores franceses y colombianos pudieron participar de una misión arqueológica exploratoria en la Serranía La Lindosa.

    Créditos fotos: Céline Valadeau (IFEA)

    Créditos fotos: Céline Valadeau (IFEA)

    14 / JUNIO 2018

    BECAS DE APOYO A LA INVESTIGACIÓN EN CIENCIAS SOCIALES

    El IFEA presentó los resultados de su convocatoria de becas para el 2018.  El instituto ofreció tres tipos de apoyo: las becas andinas para investigadores de la región: Bolivia, Colombia, Ecuador y Perú; las ayudas a la movilidad para franceses y europeos inscritos en doctorado en universidades francesas y la beca Carlos Brignardello dirigida a arqueólogos de nacionalidad peruana o francesa.
    Felicitamos a los investigadores que se hicieron acreedores de las becas y ayudas a la movilidad, a quienes presentamos a continuación:

     

    Evelyne Mesclier, directora del IFEA y Lucía Orquera Polanco (Ecuador) / Pablo Sandoval López (Perú) / Benoît Marie (Perú)

    12 / JUNIO 2018

    RDV DEL IFEA : PRESENTACIÓN DE YOUSSEF GUENZOUI

    En el marco de las RDV del IFEA Youssef Guenzoui, profesor de la Universidad Paris 13, presentó la conferencia: “Una mirada francesa a las identidades culturales y prerrogativas de las comunidades del Perú”, el evento se realizó el 13 de junio en la Alianza Francesa de Lima.

    En su presentación Guenzoui analizó desde una visión externa (francesa/europea) la implicancia que tiene el reconocimiento de las comunidades nativas e indígenas en la constitución política peruana para el sistema de justicia, partiendo del caso específico de las rondas campesinas de la región Cajamarca y comparando el caso peruano con las demandas de colectividades de ultramar francesa, como Nueva Caledonia

    Señaló a su vez la dificultad,  tanto en el derecho francés como en el peruano, de encontrar un equilibrio de un lado entre la soberanía del Estado y las prerrogativas de las comunidades, y de otro lado entre los actos derivados de la costumbre y los derechos humanos.

    10 / JUNIO 2018

    CAFÉ CIENTÍFICO Nº13

    En el marco del Día Mundial del medioambiente (5 de junio), se realizó el Café Científico Nº 13: “El Derecho al servicio del medio ambiente: hacia nuevos pactos” con el objetivo de poner en relieve el rol del Derecho como herramienta al servicio de la protección del planeta, abordando a su vez avances recientes como el proyecto de Pacto mundial por el Medio Ambiente, el “Acuerdo Escazú” y la Ley marco sobre cambio climático.

    En el evento participaron especialistas y actores de diversos sectores como Ana Peña Doig, Directora de Medio Ambiente del Ministerio de Relaciones Exteriores;  Pedro Solano, Director Ejecutivo de la Sociedad Peruana de Derecho Ambiental (SPDA) y desde el ámbito académico Gabriela Ramírez Parco, Docente del Departamento Académico de Derecho de la PUCP y colaboradora del INTE-PUCP y Marco Chevarría Lazo, catedrático en la Escuela de Posgrado de la Universidad Nacional San Antonio Abad del Cusco.

    La actividad fue organizada por la Embajada de Francia en el Perú, el Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo (IRD), el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), la Agencia Francesa de Desarrollo (AFD) y la Librería El Virrey y contó con el apoyo del Ministerio de Relaciones Exteriores del Perú, del Instituto de Ciencias de la Naturaleza, Territorio y Energías Renovables de la Pontificia Universidad Católica del Perú (INTE-PUCP) y de la Sociedad Peruana de Derecho Ambiental (SPDA).

    24 / MAYO 2018

    JORNADAS DE LOS JÓVENES AMERICANISTAS: "VIOLENCIAS EN LAS AMÉRICAS"- JJA 2018

    El 21 y 22 de mayo del 2018, se llevó a cabo, en México y Madrid, la novena edición de las Jornadas de Jóvenes Americanistas, cuyo tema central era «Violencia en las Américas». Organizadas conjuntamente por del Centro de Estudios Mexicanos y Centroamericanos, la Casa de Velázquez y el IFEA, con el apoyo del Institut des Amériques, de la Universidad Nacional de Educación a Distancia y del Instituto Francés de América Latina, las JJA son un espacio de intercambio académico entre jóvenes investigadores de América latina y Europa.

    Los investigadores del IFEA Lucie Miramont (Voluntaria Internacional) y Arthur Morenas (coordinador del polo Lima del Institut des Amériques) estuvieron en México para organizar el taller metodológico “¿Cómo estudiar las violencias? Intercambio de experiencias de investigación”. Organizado con el afán de complementar las discusiones temáticas, el taller permitió a los investigadores compartir sus experiencias de investigación, y en especial los desafíos que encuentran al investigar en contextos de violencia (física pero también simbólica).

    Artículo por Arthur Morenas

    Créditos Fotos: Centro de Estudios Mexicanos y Centro Americanos (CEMCA)

    Créditos Fotos: Centro de Estudios Mexicanos y Centro Americanos (CEMCA)

    15 / MAYO 2018

    SEMINARIO: MEMORIAS DE VIOLENCIA Y POST-CONFLICTO EN CONTEXTOS PERIFÉRICOS

    En abril pasado se desarrolló en Colombia el seminario “Memorias de violencia y post-conflicto en contextos periféricos”, una iniciativa impulsada por el IFEA, la Pontificia Universidad Católica del Perú y la Universidad Nacional de Colombia, con  el apoyo del Instituto Francés, la delegación regional de Cooperación para América del Sur y la Agencia Universitaria de la Francofonia.
    El evento, que se realizó en la biblioteca Luis Angel Arango (Banco de la República) y la Alianza Francesa de Bogotá-Centro, reunió investigadores colombianos, peruanos y franceses para abordar la problemática de la producción de memorias de la violencia en el período de postconflicto en Perú y Colombia.
    El seminario taller duró dos días y tuvo como principal objetivo dar a conocer investigaciones antropológicas referidas a la  producción de memorias en un contexto a la vez de post-conflicto y de interculturalidad, en las regiones periféricas de Perú y Colombia (Amazonía, zonas rurales andinas). Además se presentaron producciones audiovisuales referidas al tema que se acompañaron de un debate con participación del público y los realizadores. 

    La primera parte del seminario contó con la participación de Juan Álvaro Echeverri, Director del Instituto Amazónico de Investigación (IMANI) de la UNAL; Evelyne Mesclier, directora del IFEA y Céline Valadeau, investigadora del IFEA; quienes estuvieron a cargo de la inauguración del evento. 
    La primera mesa redonda “La memoria y sus expresiones materiales inmateriales: formas de representación del pasado, construcción de imaginarios para el futuro” reunió las intervenciones de: María Eugenia Ulfe (PUCP) con una conferencia sobre las controversias que actualmente atraviesa el Perú, en cuanto al arte simbólico que entra en juego en la representación de una memoria colectiva; Sébastien  Jallade (RIDAP) quien propuso una lectura sobre la patrimonialización de los caminos incas (Qhapaq Ñan) presentados como el resultado de una política pública del postconflicto peruano y Anne-Marie Losonczy (Universidad Libre de Bruselas) quien expuso su investigación “Los muertos que trabajan por la paz, las formas de agentividad de los muertos santificados en los cementerios urbanos de Colombia”.

    La segunda mesa redonda “Memoria oral, auto representación y sus consecuencias: heroización vs victimización”, reunió las intervenciones de Valérie Robin (Universidad Paris V) sobre el tema de las memorias y las historias de vida de antiguos miembros de los movimiento de autodefensa en Ayacucho (Perú), Silvia Romio (PUCP) evocando las memorias del Baguazo a través de los recuerdos de los manifestantes amazónicos (Perú) y Juan Álvaro Echeverri (UNAL) con una intervención sobre la memoria que tienen los indígenas amazónicos de la época del caucho.
    La tercera mesa redonda “Memoria íntima y memoria institucional. Debates y dinámicas de negación en los espacios institucionales y familiares” contó con la participación de Alejandro Castillejo Cuellar (Universidad UniAndes) con una reflexión respecto a la obtención de testimonios con ayuda de tres objetos: la verdad, el silencio y el pasado como formas de escenarios transitorios; Diana Gómez (Universidad UniAndes) hablando acerca de la memoria profunda y del pasaje de recuerdos de lo íntimo a lo público y Ángela Santamaría (Universidad Rosario) con una conferencia sobre las memorias subalternas de las mujeres amazónicas en este período de postconflicto colombiano.

    La segunda jornada inició con la mesa redonda “Memoria y olvido. Formas que toma el silencio” en la que presentaron sus investigaciones André Cancimance López (UNAL) con un análisis de los silencios como práctica de resistencia en las comunidades de Putumayo (Colombia); Marco Tobón (Université Estadual de Campinas, Brasil) quien propuso una reflexión sobre las formas percibidas de alistamiento en la guerrilla de los indígenas Murui-Muina en la Amazonía,  Myriam Jimeno (UNAL) con una conferencia sobre las narraciones emocionales del postconflicto  y Vanessa Romo (PUCP) sobre la teatralización de la memoria del Baguazo en los Wampis de la Amazonía.
    La segunda mesa redonda estuvo destinada a reflexionar sobre las “Producciones y autoproducciones audiovisuales que tratan el tema de la memoria de la violencia” y  reunió las intervenciones  de realizadores, investigadores y periodistas entre ellos: Carlos Duarte (UNAL), Sebastien Jallade (RIPAD), Natalia Orozco (periodista y cineasta), Vanessa Romo (PUCP), Maria Isabel Torres (PUCP) y Martha Rodriguez (antropóloga y cineasta).
    A manera de clausura del evento se exhibieron en la sala de Cine de la Alianza Francesa de Bogotá (centro) los documentales de Natalia Orozco (El silencio de los fusiles), Sebastien Jallade (Nada queda sino nuestra ternura) y Carlos Duarte et Carlos Cárdenas (Fusiles de madera).

    Créditos foto: Evelyne Mesclier

    Créditos foto: Evelyne Mesclier

    25 / ABRIL 2018
    • EXPOSICIÓN FOTOGRÁFICA Y CULTURAL EN BOLIVIA: "PUEBLO URU CHIPAYA DE LA SOMBRA A LA LUZ"

    Durante el mes de abril y mayo se expuso en el Museo Nacional de Etnografía y Folklore (MUSEF), La Paz Bolivia, la muestra antropológica y fotográfica: “ Pueblo Uru Chipaya de la sombra a la luz"  fruto del trabajo del investigador Xavier Bellenger, antropólogo y fotógrafo asociado al IFEA.  
    La inauguración de la exposición, realizada el 20 de abril, congregó un numeroso público asistente que incluyo pobladores Uru Chipaya y representantes y directores de las instituciones asociadas como Elvira Espejo Ayca, directora del MUSEF, el Sr Denys Wibaux, Embajador de Francia en Bolivia, Evelyne Mesclier, directora del IFEA, Filemón Mamani, representante del pueblo Uru-Chipaya y el propio autor Xavier Bellenger.
    Durante el evento el Presidente de la Comisión de Naciones y Pueblos Indígenas Originarios, cultura e interculturalidad de la Cámara de diputados hizo entrega al IFEA de un diploma de reconocimiento por su aporte a la salvaguarda de la identidad cultural en el seno del Estado Plurinacional de Bolivia.
    La exposición se inscribe en la continuidad del trabajo de investigación francesa sobre las sociedades andinas del altiplano boliviano realizada desde distintas disciplinas (antropología, lingüística…). Las fotografías que componen la exposición fueron capturadas por Xavier Bellenger durante una estadía de varios meses en Santa Clara de Chipaya en compañía del antropólogo Nathan Wachtel en 1978.
    El trabajo realizado con ocasión de la exposición ha implicado también nuevas formas de colaboración entre los investigadores y las personas cuya cultura estudian, a través de la participación directa en los contenidos de la exposición de varios representantes uru-chipayas.
    Además de participar en la inauguración Elvira Espejo (MUSEF), Xavier Bellenger, Patrick Riba (Embajada de Francia en Bolivia) y Evelyne Mesclier se reunieron con delegados del pueblo uru-chipaya para coordinar la posibilidad de trasladar la exposición a la localidad de Santa Clara. Hecho que contribuiría al incremento del  atractivo turístico de la comunidad y que se realizaría en los próximos meses.

    Video entrevista a Xavier Bellenger

    Créditos fotos: Xavier Bellenger

    Créditos fotos: Xavier Bellenger

    30 / MARZO 2018

    CAFÉS CIENTÍFICOS EN ECUADOR

    Desde enero del 2018, el IFEA, el Instituto francés de Investigación para el Desarrollo (IRD) y la Alianza Francesa de Quito lanzaron en la capital del Ecuador una serie mensual de eventos en el marco de los "Martes del Saber".
    Los Cafés Científicos de Quito buscan presentar y discutir en un ambiente abierto y cultural temas precisos, presentados por sus mejores expertos. Después de una exposición corta, el público está invitado a debatir con el expositor. A la fecha han trataron temas tan diversos como los sismos y los volcanes, la alimentación en la globalización, los sueños en la Amazonia, etc.
    Enero: ¿Qué tan tóxicos son nuestros platos? (Dra. Laurence Maurice, investigadora IRD)
    Febrero: El sentido de los sueños (Dr. Iván Sandoval Carrión)
    Marzo: Soñar en la Amazonía. Antropología de la noche de los Záparas (Anne-Gaël Bilhaut, antropóloga del IFEA y Manari Ushigua, representante del pueblo Zapara)

    20 / MARZO 2018

    PENSAMIENTOS INFLUYENTES

    La investigación francesa en ciencias humanas y sociales en el extranjero

    Evelyne Mesclier, directora del IFEA, participó de una jornada de intercambios sobre la investigación francesa en ciencias humanas y sociales en el  extranjero. El evento titulado « Pensamientos influyentes, la investigación francesa en ciencias humanas y sociales en el extranjero » se realizó el 14 de marzo de 2018 y fue organizado de manera conjunta por el Ministerio de Europa y de Asuntos Extranjeros (MEAE) y el Centro Nacional de Investigación Científica (CNRS).
    El evento fue la ocasión de dar a conocer al público en general las diferentes facetas de la diplomacia científica alrededor del mundo, presentando la red de Institutos de Investigación en Ciencias Humanas y Sociales, los UMIFRE.
    Dos momentos marcaron el encuentro: inicialmente el diálogo entre investigadores y diplomáticos sobre temas de actualidad (migraciones África/Europa, gobernanza de Internet en Asia, lucha contra el tráfico de bienes culturales en Medio-Oriente, etc.), posteriormente un debate nutrido por enfoques cruzados sobre la radicalización en el mundo.

    Video sobre la red de los IFRES:

    15 / MARZO 2018

    Presentación del libro: Arqueometría Estudios analíticos de materiales arqueológicos

    El pasado 11 de marzo de 2018 se presentó en Lima el libro: “Arqueometría Estudios analíticos de materiales arqueológicos”  una coedición del Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), la Universidad Bordeaux Montaigne (Francia) y la Universidad de Tarapacá (Chile).  La publicación recopila técnicas arqueométricas elementales, moleculares, de datación y de prospección, además de casos de estudio originales, presentándolos por primera vez en español con el objetivo de llegar a estudiantes e investigadores  americanistas.
    Participaron de la presentación dos renombrados especialistas: Denise Pozzi-Escot, arqueóloga peruana, directora del Museo de Sitio de Pachacamac  y Christophe Moulherat, director de colecciones en el Museo de Quai Branly - Jacques Chirac (Paris, Francia).  Además de resaltar la importancia de la publicación y citar algunos de sus capítulos Denise y Christophe presentaron los avances que las técnicas arqueométricas les han permitido realizar en sus respectivos centros de labores. 
    Se hicieron también presentes dos de los coeditores de la publicación: Rémy Chapoulie, profesor de la Universidad Bordeaux Montaigne, quien presentó sus apreciaciones desde Francia a través de una video-llamada y  Marcela Sepúlveda investigadora del Laboratorio de Análisis de Investigaciones Arqueométricas (LAIA) de la Universidad de Tarapacá (Chile).
    Son también coeditores del libro Nino Del-Solar-Velarde, arqueólogo del ministerio de cultura y Véronique Wright, ex investigadora asociada al IFEA, quienes comparten créditos con destacados investigadores arqueólogos, físicos, químicos, biólogos y geógrafos de Argentina, Brasil, Chile,  Estados Unidos, Francia, México y Perú.

    10 / ENERO 2018

    Presentación del libro: Narra la independencia desde tu pueblo (Huacho)

    En diciembre pasado se realizó en Huacho la presentación del libro  "Narra la independencia desde tu pueblo. Huacho, Arequipa. Tarapacá", el evento contó con los comentarios de los historiadores Cecilia Méndez (Universidad de California en Santa Bárbara- UCSB) y Juan Carlos Estenssoro (Universidad Sorbonne Nouvelle- Paris 3). También participaron: Evelyne Mesclier, directora del IFEA,  Humberto Barba, alcalde provincial de Huaura y Luis Rosado Loarte, coautor.
    El libro, editado por el Instituto Francés de Estudios Andinos -IFEA, el Instituto de Estudios Peruanos - IEP y el Centro de Investigaciones sobre Hispanoamérica Colonial- CRAEC de la Universidad de París III - Sorbonne Nouvelle, es una compilación de los ensayos ganadores del concurso Narra la independencia desde tu pueblo, tu provincia o tu ciudad realizado en el 2014 con la finalidad de crear un espacio abierto de intercambio, debate y crítica en torno a la independencia del Perú en momentos en los que se cumple su bicentenario.
    Siguiendo el espíritu del concurso la publicación pretende “deslimeñizar” la conmemoración del bicentenario que ya no se concibe a partir de una fecha específica - 28 de julio de 1821 - sino que se reconoce como un proceso de larga data y que necesita recuperar su papel en la memoria colectiva desde una perspectiva regional y local. 
    Además de los tres ensayos ganadores: “Infieles al rey: El pueblo de San Bartolomé de Huacho durante el proceso de Independencia, 1812-1822”, de Luis Rosado Loarte (1er puesto), “El cabildo de Arequipa en una coyuntura de crisis, 1809–1824” de Guido Riveros Taco (2do puesto) y  “Tarapacá: una periferia virreinal en tiempos de independencias”, de Paulo Lanas Castillo (3er puesto), la publicación hace eco del debate académico que originó el mismo, incluyendo en sus anexos el artículo “Independencias” de Martin Tanaka y las respuestas de los coordinadores del concurso (Cecilia Méndez y Juan Carlos Estenssoro).

    20 / DICIEMBRE 2017

    CONVOCATORIA DE BECAS 2018

    El IFEA concluyó este 15 de diciembre su convocatoria de becas de apoyo para la investigación en Arqueología, Ciencias humanas y  sociales. Las becas se harán efectivas a partir del 1er trimestre de 2018 y consiste en 3 tipos.

    1. Becas Andinas dirigidas a investigadores(as)/ estudiantes provenientes de los países en los que el IFEA desarrolla sus actividades: Bolivia, Colombia, Ecuador y Perú.
    2. Beca Brignardello dirigida a arqueólogos(as) peruanos(as), franceses(as) o europeos(as) de universidades francesas
    3. Aides à la mobilité para franceses(as) o europeos(as) de universidades francesas cuyo terreno de investigación se encuentre en los países andinos (Bolivia, Colombia, Ecuador y Perú).

    La lista de candidatos seleccionados será publicada en la página web del IFEA.

    15 / DICIEMBRE 2017

    CICLO “SUJECIÓN Y EMANCIPACIÓN EN AMÉRICA LATINA Y EL CARIBE”

    Durante el 2017 se desarrolló en Colombia el Ciclo de conferencias “Sujeción y emancipación en América Latina y el Caribe”, que fue constituido por numerosos encuentros científicos internacionales que propiciaron la reflexión  sobre la historia del poder colonial y las formas de sujeción, liberación y resistencia adjunta. Promovidos por la cooperación bilateral universitaria, dichos eventos contribuyeron al dialogo entre lingüistas e historiadores franceses y colombianos.

    La reflexión buscó también abordar la historialización de las diferentes articulaciones entre raza, clase y género, a fin de comprender cuales fueron las modalidades de negociación de poder. De manera transversal, los roles de las mujeres, las poblaciones indígenas, los afrodescendiente, los mestizos y todos aquellos vistos como anormales, fueron considerados para descubrir el carácter específico de cada proceso inscrito en un momento histórico preciso. 

    En resumen, la dinámica que existe entre las realidades locales y los aspectos globales como el poder colonial estuvo en el centro de la reflexión de este evento que se dividió en seis ciclos:
    - Primer ciclo “Subyugación colonial” con la conferencia « Raza y tiempo: un desafío para historiadores » de Jean-Frederic  Schaub (EHESS CRBC - Mondes Américains) y los comentarios de Max s. Hering Torres (UNAL) y Margarita Garrido (Universidad de los Andes, Universidad Externado, Universidad Oxford).
    - Segundo ciclo “Ilustración: entre igualdad y racismo” con la conferencia « Orangutanes y esclavos: límites de la humanidad en el debate ilustrado », presentación de Silvia Sebastiani (EHESS-CRH, European University Institute) y los comentarios de Georges Lomné (Universidad Paris-Est Marne-La-Vallée) y Max S. Hering Torres (UNAL).
    - Tercer ciclo « Esclavitud y libertad », con la conferencia « Huir, pagar o rebelarse: liberación de los esclavizados de las Américas hasta 1851 » presentación de Aline Helg (Université de Ginebra) y los comentarios de Marixa Lasso (UNAL).
    - Cuarto ciclo: « Memoria, colonialidad y transmodernidad », con la conferencia "La Europa caribeña y la colonialidad de la memoria" de Manuela Boatca (Universidad de Freiburg) y los comentarios de Santiago Castro-Gómez (Pontificia Universidad Javierana)
    - Quinto ciclo « Multiculturalismo: ¿emancipación o asimilación? », conferencia "Derivas del multiculturalismo en Colombia: utopías étnicas y promoción del mercado patrimonial" de Marta Zambrano (UNAL) y los comentarios de Ochy Curiel (UNAL)
    - Sexto ciclo: “Orilaturas y literaturas indígenas en Colombia. ¿Hacia una emancipación por la escritura?”, con la conferencia "Oralitegrafías y visiones de cabeza a partir de las textualidades indígenas contemporáneas" de Miguel Rocha Vivas (Pontificia Universidad Javeriana) y los comentarios de Laura Lema Silva.

    Los encuentros fueron organizados de manera conjunta por el Instituto de las Américas (IdA), el Instituto Francés de Estudios Andinos, la UNAL, la Universidad Marne- la Vallée y el GRECOL, en el marco del año Francia/ Colombia de las temporadas cruzadas 2017.

    Créditos Fotos: Institut des Amériques, Pole Andin, Bogotá

    28 / NOVIEMBRE 2017

    CONGRESO: "DESIGUALDADES URBANAS EN AMÉRICA LATINA”

    Casi un año después de la realización de la reunión de Hábitat III en Quito (Ecuador) y de que fuera adoptada una nueva agenda urbana, podríamos pensar que todo fue dicho en torno a la cuestión urbana. Es sin embargo a través de la experiencia de este encuentro mundial, que nació la idea de organizar en la capital ecuatoriana un coloquio internacional en torno a las desigualdades urbanas en América Latina y en la región andina. La organización de esta nueva reunión de trabajo respondía a un doble imperativo. Por un lado, el poder ir más allá de la frustración vivida durante las sesiones de Hábitat III proponiéndose renovar el debate sobre las desigualdades urbanas desde los estudios urbanos. De otro lado, el apropiarse de la nueva agenda urbana agrupando las diferentes redes de investigación urbana para compartir las reflexiones comunes sobre el futuro de las ciudades de América latina y particularmente la región andina.

    El evento, realizado en FLACSO, reunió  más de 70 comunicaciones científicas y acogió conferencias magistrales y presentaciones de libros. Finalizó con  una salida de terreno en los barrios populares de Quito. El IFEA y la Cooperación Regional Francesa contribuyeron al éxito del evento a través de la movilización de su red de investigadores para reforzar la dimensión regional de dicha reunión que contó con la presencia de numerosos asistentes de países andinos (Perú, Bolivia, Ecuador y Colombia), pero también del cono sur (Chile, Argentina, Paraguay) y de América Central (México, Panamá). Además se contó con el apoyo de numerosas universidades (Pontificia Universidad Católica del Peru, Universidad Externado de Colombia, Universidad Privada de Bolivia, Universidad Católica de Santiago de Guayaquil, Instituto de Altos Estudios Nacionales), institutos y grupos de investigadores (CLACSO, Delft Institute of Water Educación de l’UNESCO).

    Partiendo de la cuestión fundamental del rol de las ciudades en la generación y reproducción de desigualdades, las mesas temáticas se orientaron alrededor de tres ejes de reflexión: ciudades intermedias y territorios, servicios urbanos e infraestructuras y finalmente el espacio púbico. El primer eje permitió de revisar los retos que supone el crecimiento actual de las ciudades secundarias. Las dificultades encontradas para definir esta categoría emergente dan testimonio del posicionamiento problemático de las ciudades intermedias en la jerarquía urbana. Confrontadas a problemas cada vez más urbanos, la respuesta de los poderes públicos está frecuentemente limitada en un contexto de descentralización incompleta. El segundo eje fue la ocasión de cuestionar, a través de las infraestructuras, el rol de los grandes proyectos en la evolución actual de mecanismos de la fábrica urbana. La participación de nuevos actores y la disolución de las fronteras entre lo  público y lo privado bosquejan nuevos escenarios de gobernanza, mientras que la discusión alrededor del urbanismo de proyecto hace emerger nuevas concepciones de la ciudad (densa – fluida) en la que el impacto aterriza. Finalmente el tercer acto permitió identificar el rol fundamental de los conflictos en la determinación de lo que es público en la ciudad: (re) definición de los bienes comunes y la afirmación del derecho a la ciudad frente a la lógica del cierre o de la privatización del espacio.

    Artículo redactado por Quentin Marchand (Université Paris 1- Panthéon Sorbonne/ IFEA)

    Créditos fotos: FLACSO - Ecuador

    30 / OCTUBRE 2017

    NUEVOS JÓVENES INVESTIGADORES EN EL IFEA

    El IFEA se complace en anunciar la llegada de dos jóvenes investigadores a su sede administrativa en Lima. Por un lado Marie Pigeolet, becaria de las aides à la mobilité 2017, doctoranda en geografía por la Universidad París 1- Panthéon Sorbonne quien se encuentra trabajando en el tema “Pensar la gestión de la crisis y su preparación: el rol de los saberes informales y de la dimensión religiosa” y tiene como campo  de investigación la ciudad de Lima.

    De otro lado también damos la bienvenida al nuevo coordinador del Pôle Andin del Instituto de las Américas: Arthur Morenas, quien es doctorando en Ciencias Políticas de la Universidad de Strasbourg. Su tesis se enfoca en el estudio de las políticas económicas en el Perú, usando los aportes de la ciencia política para entender cuáles son los mecanismos sociales, políticos, económicos que intervienen en la construcción y la implementación de estas.  Como coordinador del IdA en Lima, Arthur participará en la organización de eventos académicos, en representación de su institución y el IFEA.
    ¡Les deseamos éxitos a ambos en el inicio de sus investigaciones!

    22 / SETIEMBRE 2017

    RDV DE L’IFEA CRISTÓBAL GNECCO

    Hace tres años el Comité de Patrimonio Mundial de UNESCO inscribió el Qhapaq Ñan, Sistema Vial Andino, en su lista en la categoría de itinerario cultural. La conferencia “La ruina del Qhapaq Ñan” a cargo de Cristóbal Gnecco, antropólogo de la Universidad del Cauca (Colombia), es resultado de una investigación etnográfica de la patrimonialización del camino, es decir, de las políticas y acciones que lo han convertido en un bien patrimonial, así como también de consecuencias producidas por esa declaratoria.

    Esta charla se realizó el 5 de septiembre último en el marco de la RDV del IFEA, se trató de una ponencia  post- arqueológica que no se interesó  en presentar  el patrimonio como algo naturalizado (algo que no se discute sino que se regula) sino más bien, estuvo orientada en dar a conocer narrativas, públicos e, incluso, escenificaciones. La mirada con la que se ve el camino, las relaciones y significados entre seres, no entre cosas; presentando los efectos de las actividades patrimoniales en las personas y la manera como éstas se relacionan con sus varios objetos discursivos; los lugares de interacción (sitios, museos, libros, videos, folletos) como espacios construidos donde se desenvuelve la materialidad de lo social y lo político.

    La RDVs del IFEA son conferencias que se organizan con el apoyo de la Embajada de Francia en el Perú y el Instituto de Investigación y Desarrollo (IRD), teniendo como sede la Alianza Francesa de Lima.

    20 / SETIEMBRE 2017

    SIMPOSIO INTERNACIONAL  “NARRATIVAS SUBALTERNAS: VOCES DESDE LA ARQUEOLOGÍA PERUANA” 

    En las últimas décadas, como influencia de las críticas a la arqueología tradicional, la disciplina ha atestiguado un giro significativo desde una mirada enfocada en “lo material” hacia una mirada sobre “las vidas sociales” del pasado. El reconocimiento de estas “voces silenciadas” es una tarea pendiente y necesaria en la arqueología peruana.

    Con el objetivo de de-construir las historias oficiales y estimular la incorporación de historias alternativas a partir del reconocimiento de dichas “voces subalternas” el World Archeological Congress y el Instituto Francés de Estudios Andinos organizaron el simposio: “Narrativas Subalternas: Voces desde la Arqueología Peruana” con el apoyo del Centro Bartolomé de las Casas, SER, el Consejo Superior de Investigaciones Científicas y la Alianza Francesa de Lima.

    Este encuentro se propuso examinar el impacto de estas representaciones en las comunidades contemporáneas urbanas, peri-urbanas y rurales, analizando cómo las poblaciones se identifican, rechazan o ponen a prueba estos discursos. Así se logró establecer un diálogo multivocal indispensable, especialmente, si las confrontamos a los discursos oficiales de la academia intelectual y de las instituciones gubernamentales.

    El simposio, que se realizó el 31 de agosto y el 1 de setiembre en la Alianza Francesa de Lima, consiguió reunir a investigadores peruanos e internacionales como: Cristóbal Gnecco (Universidad del Cauca, Colombia), César W. Astuhuamán Gonzáles (Ministerio de Cultura, Perú), Andrea Gonzáles Lombardi (The University of Illinois at Chicago, EEUU), Francesca Fernandini Parodi (PUCP), Franco Mora (Equipo Peruano de Antropología Forense), Pablo García (University of St Andrews, Escocia), Carolina de Belaúnde (Instituto de Estudios Peruanos, Perú / Universidad de Bonn, Alemania), Raúl H. Asensio (Instituto de Estudios Peruanos), Lucio Quisiyupanqui (dirigente de la comunidad de Pumamarka/ Universidad Nacional Mayor de San Marcos, Perú), entre otros.

     

    14 / AGOSTO 2017

    LOS NUEVOS BECARIOS Y SUS TEMAS DE ESTUDIO

    Durante el segundo trimestre del año el IFEA recibió a sus nuevos becarios, convocatoria 2017,  quienes dieron inicio a sus investigaciones de campo.
    Nuestra sede administrativa acogió así durante su paso por Lima a Katya Valladares Domínguez y Alicia Espinoza, ganadoras de la beca Carlos Brignardello en Arqueología.
    Katya Valladares desarrolla su investigación: “Exploración de las identidades sociales de individuos chimú desde una perspectiva bioarqueológica en el sitio arqueológico de Chan Chan, Perú”, en el marco de la Maestría de Bioarqueología de la Universidad de Western Ontario, Canadá ; mientras que Alicia Espinoza es candidata a doctora por la Universidad Paris 1 Panthéon Sorbonne (UMR 8096), con la investigación titulada: "Afiliaciones culturales y contactos entre los grupos sociales de la costa norte del Perú en el Periodo intermedio antiguo (200 a.C. – 600 d. C), Estudio de las tradiciones técnicas de la producción cerámica de las poblaciones Virú-Gallinazo". 
    También iniciaron sus trabajos de campo los becarios de los países andinos: Gabriel Ramón Joffré, Martha Cecilia Ruiz Muriel y Gina Paola Rodríguez Montenegro (investigadores confirmados) y Sara Milena Alayón Guevara y Patricio Alonso Alvarado Luna (jóvenes investigadores).
    Gabriel Ramón es profesor del departamento de Humanidades de la PUCP y trabaja el tema: "Los alfareros itinerantes de Cuzcudén (San Pablo, Cajamarca): aprendizaje, producción y circulación cerámica en los Andes septentrionales peruanos". Martha Ruiz es investigadora invitada de la FLACSO sede Ecuador y PHD en Ciencias Sociales por la Universidad Libre de Ámsterdam realiza una investigación en el tema: “Mujeres migrantes en el comercio sexual y fronteras en la región andina: rebasando las miradas criminales”. Gina Rodríguez es doctora en Ciencias Sociales, investigadora del Instituto de Estudios de América Latina y el Caribe (IEALC) y del Instituto de Investigaciones Gino Germani. Su tema de investigación es: "Violencia para-institucional, conflicto social y construcción del Estado en Perú y Colombia (1980 - 2003)".
    Patricio Alvarado es estudiante de la Maestría en Historia de la PUCP e investiga el tema: "El Alto Perú y la contrarrevolución virreinal: los efectos políticos, militares y territoriales de la reincorporación del Alto Perú al virreinato peruano, 1811-1826"; mientras que Milena Alayón estudia la Maestría en Geografía de la Universidad Nacional de Colombia teniendo como tema: “Configuraciones territoriales del conflicto armado en la ciudad de Tumaco (Colombia)”.
    Destinadas a beneficiar a estudiantes e investigadores en ciencias humanas, sociales y ciencias de la vida, las becas del IFEA, han contribuido al desarrollo de la investigación en la región andina desde su puesta en marcha en el año 1998.

    Gabriel Ramón Joffré, Alicia Espinoza y Patricio Alvarado

    Katya Valladares Domínguez

    Gina Paola Rodríguez Montenegro

    7 / AGOSTO 2017

    22ª Feria del Libro de Lima

    Como cada año el IFEA participó en la Feria Internacional del libro de Lima – FIL (21 de julio al 6 de agosto) su edición número 22 en el Parque los Próceres del distrito de Jesus María.
    En su stand (nº3) el IFEA recibió numerosos visitantes y compradores quienes pudieron adquirir las últimas publicaciones del Instituto a precio de Feria.

     

    20 / JULIO 2017

    Seminario- Taller del GRDI “APOCAMO2”: La evangelización y las nuevas religiones en la transformación del panorama político de los pueblos indígenas amazónicos

    Entre los primeros europeos que llegan al Nuevo Mundo al inicio del periodo colonial, se encuentran los misioneros dispuestos a propagar el evangelio entre los pueblos indígenas.  Si el catolicismo se predica desde el siglo XVI, otras iglesias de variado origen e inspiración se están implantando más recientemente sobre todo en las últimas décadas. El considerable crecimiento de lo que se ha llamado «las nuevas religiones» (sea de tipo carismática, pentecostal, evangélica, autóctona u otras) y de nuevas interpretaciones del propio catolicismo, ha suscitado una profunda recomposición del paisaje político-religioso en numerosas regiones de América indígena. Este proceso ha llegado también a la región amazónica donde la hegemonía del catolicismo tradicional como influencia religiosa se ha visto afectada por estas formas nuevas de religiosidad. Con la finalidad de reflexionar sobre estas y otras cuestiones de antropología política de la Amazonia contemporánea, un coloquio-taller del grupo internacional APOCAMO2  tuvo lugar el 17 y 18 de julio de 2017, en la Pontifica Universidad Católica del Perú en Lima.
    El objetivo del taller ha sido de interrogar los efectos de las nuevas configuraciones religiosas en constante mutación, sobre las prácticas políticas de las sociedades indígenas de la Amazonia andina. Buscó analizar la enorme creatividad en la combinación del chamanismo, con nuevas y viejas religiones, y formas de acción política, más allá del simple sincretismo, lo que suscita una serie de cuestiones: ¿cuál ha sido y cuál es el impacto de la evangelización y de los nuevos movimientos religiosos en la transformación del liderazgo amerindio amazónico (la figura del dirigente político moderno en particular) o la reconfiguración de sus redes de apoyo? ¿Cómo pensar la relación entre las viejas y nuevas iglesias (sean autóctonas o no) con la practica chamánica (en algunas partes se ha observado su «decadencia» o «marginalización» mientras que en otras se habla más bien de su «renacimiento») cuando se sabe que muchos chamanes (o considerados como tales) juegan un papel político cada vez más activo a nivel tanto local, como regional y nacional? ¿Qué se puede decir de la consolidación (o no) de un catolicismo o de movimiento evangélico amerindio, que plantea la sempiterna cuestión de la naturaleza de la «conversión» o de si se trata más bien de una recombinación de las adhesiones religiosas y políticas amerindias?
    Diez ponencias alimentaron estos dos días de trabajo organizadas en dos ejes: “La religión y el impacto sobre la organización social e institucional” y “Las tramas culturales de la recepción misional”, bajo la dirección de los organizadores de este coloquio-taller, Jean-Pierre Chaumeil (CNRS-UPO), Oscar Espinosa (PUCP) y Alexandre Surrallés (CNRS-Collège de France). Élise Capredon (CRBC-Mondes Américains), ponente invitada, inició las discusiones sobre “El encuentro de los Baniwa “creyentes” con las nuevas Iglesias evangélicas brasileñas y sus repercusiones en la escena religiosa del Alto Río Negro (Amazonas, Brasil)”. El taller concluyó con la presentación del último libro publicado por APOCAMO: Política y poder en la Amazonia: Estrategias de los pueblos indígenas en los nuevos escenarios de los países andinos (Bogotá, UNC, 2017).


    Grupo de Investigación internacional (GDRI) APOCAMO “Antropología política contemporánea en la Amazonía occidental” (IFEA, CNRS, EHESS, UNAL, PUCP, FLACSO).

    Presentación de Jean-Pierre Chaumeil (CNRS)

    05 / JULIO 2017

    CONVENIO DE COOPERACIÓN ENTRE EL IFEA Y LA UNSCH

    El pasado tres de julio se firmó un convenio de cooperación entre el IFEA y la Universidad Nacional de San Cristóbal de Huamanga (UNSC), el acto se realizó en el marco de la celebración del 340 aniversario de dicha casa de estudios. El evento contó con la presencia del Sr. Fabrice Mauriès, Embajador de Francia en el Perú, Homero Ango Aguilar, rector de la universidad y Evelyne Mesclier, directora del IFEA.
    El convenio tiene como finalidad promover los intercambios científicos entre los investigadores del IFEA que desarrollan estudios en la región de Ayacucho y los profesores y alumnos de la UNSCH. Asimismo, se trata de facilitar la participación de miembros del IFEA en la formación académica de los alumnos, mediante ciclos de conferencias o cursos sobre temas específicos.
    Además de participar en los actos de conmemoración por el aniversario de la UNSCH, la delegación francesa pudo visitar en Ayacucho el Santuario de la Hoyada acompañados de representantes de Anfasep y del Equipo Peruano de Antropología Forense - EPAF, que recibió el año  pasado el Quinto Premio de Derechos Humanos “Javier Pérez de Cuéllar”  en reconocimiento a su contribución con el trabajo de memoria que se está construyendo en el Perú.


    Créditos fotos: Embajada de Francia en Perú

     

    20 / JUNIO 2017

    RDV DEL IFEA: CONFERENCIA DE SILVIA ROMIO

    En el marco de los «Rendez-vous del IFEA », realizados con el apoyo de la Embajada de Francia y el IRD, la antropóloga Silvia Romio (EHESS, Paris) presentó el pasado 20 de junio una conferencia en la Alianza francesa de Lima, para un numeroso público que llenó la sala de Cine. Silvia Romio es doctora en antropología por la École des Hautes Études en Sciences Sociales- EHESS, Paris. Su trabajo de tesis se enfocó en las dinámicas sociopolíticas de las organizaciones indígenas en la Amazonia Peruana (Región Amazonas, provincias de Bagua y Condorcanqui).
    A través de una perspectiva multidisciplinaria, que articula la investigación etnográfica con los estudios políticos, dio a conocer su investigación en donde busca delinear la relación establecida entre "pensamiento indígena”  y la noción de lo "político", a lo largo de la primera etapa de presencia misionera en el Alto Marañón.
    Los testimonios de actores políticos indígenas, las memorias de los antiguos líderes y el recuerdo de las primeras "guerras" en tiempos  de la "educación" fueron los principales instrumentos para indagar el significado simbólico y el sentido local de un proceso que ha conducido a la concreción de figuras como la del profesor bilingüe y la del dirigente indígena, así como a la fundación de las primeras organizaciones indígenas awajún.
    El debate que siguió la presentación cuestionó el valor real de esas figuras individuales en comunidades donde la Asamblea también tiene un poder importante, así como la relación entre dinámicas de enfrentamiento y de negociación.


     

    15 / JUNIO 2017

    Coloquio: El legado de José Jerónimo Triana y Jules Émile Planchon. “Perspectivas históricas, actuales y futuras sobre la flora de Colombia”

    En el marco del año Francia-Colombia 2017 y de la celebración del 150º aniversario de la Universidad Nacional de Colombia,  el Instituto de Ciencias Naturales (ICN) de la Universidad Nacional de Colombia (U.N.) y el Instituto Francés de Estudios Andinos organizaron un coloquio para conmemorar el legado de José Jerónimo Triana y Jules Émile Planchon en los estudios sobre la Flora colombiana.
    El evento, que se realizó el 14 de junio pasado, representó una oportunidad de intercambiar puntos de vista sobre la biodiversidad colombiana. Tanto desde un enfoque histórico como sobre las evoluciones actuales y las perspectivas a futuro. Contó con la participación de Marc Jeanson, responsable del Herbario Nacional del Museo Nacional de Historia Natural (MNHN) de Francia, Céline Valadeau, investigadora del IFEA en Bogotá, y Jaime Aguirre Ceballos, decano de la Facultad de Ciencias de la Universidad Nacional de Colombia.


    Participación de Orlando Rangel

     

    05 / JUNIO 2017

    Seminario Internacional: Violencias de género hacia las mujeres: la emergencia de una cuestión pública en América Latina

    Las violencias de género hacia las mujeres se han convertido en un reto muy importante para las sociedades en Latinoamérica y generan reacciones de rechazo cada vez más crecientes particularmente en la sociedad civil.
    Para contribuir a la reflexión sobre estas problemáticas esenciales, la Embajada de Francia en el Perú y la Cooperación Regional Francesa para Sudamérica, en asociación con el Grupo de Investigación Edades de la Vida y Educación (EVE-PUCP), el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), la Alianza Francesa de Lima, el Instituto de Investigación para el Desarrollo (IRD) y la Asociación civil "La Casa de Panchita" organizaron del 31 de mayo al 5 de junio de 2017 un conjunto de actividades bajo el título "Violencias de género hacia las mujeres - La emergencia de una cuestión pública en América Latina". El evento se benefició del apoyo del Fonds d’Alemberts del Instituto Francés.
    El programa contó con dos conferencias magistrales, dos mesas redondas, un conversatorio, así como obras de teatro y la proyección de tres películas. La coordinación científica estuvo a cargo de Robin Cavagnoud (PUCP- investigador asociado al IFEA).
    Los intercambios buscaron analizar los factores que contribuyen a las distintas formas de violencia de género, a la vez psicológicos, sociopolíticos y culturales, y que se inscriben en un paradigma de dominación y una dinámica de desigualdades en la repartición del poder, simbólico y concreto.
    Los debates ensayaron una contribución a la reflexión colectiva con miras a la elaboración de estrategias adaptadas frente a estas problemáticas, estrategias en las cuales el Estado, los actores políticos, los movimientos sociales, los miembros de la sociedad civil y el medio académico se encuentran en la obligación de aliarse y de trabajar de forma conjunta para brindar respuestas concretas.


    Carlos Echarri (COLMEX), Cristina Alcalde (U. Kentucky), Liz Meléndez (Flora Tristán) y Robin Cavagnoud (PUCP- IFEA)

    Presentación de Indira Huillca (Congresista de la República)

    20 / MAYO 2017

    COLOQUIO: "MEMORIAS Y TERRITORIOS: ESCRITURA(S) DE LA HISTORIA"

    El último 17 y 18 de mayo se realizó en Bogotá el coloquio internacional “Memorias y territorios: escritura(s) de la Historia", realizado en el marco del año Francia en Colombia 2017 con la finalidad de confrontar distintas maneras de presentar la historia de Colombia revisando un pasado cargado de conflictos.
    El coloquio buscó a su vez abrir un espacio de discusión sobre la historia, el periodismo, las ciencias sociales y también el estetismo, disciplinas aún consideradas como auto centradas, pero que podrían beneficiarse de trabajar en una reflexión conjunta. Se trató por otra parte de reivindicar la importancia de la historia en un momento en el que la sociedad está agitada por la idea del control del territorio y de la memoria.
    El evento, que incluyó un coloquio y una exposición fotográfica: "Foto y memoria de la guerra en Colombia” (Universidad de los Andes), fue organizado por la Alianza Francesa de Bogotá, la Agencia France Presse (AFP), el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), la Universidad de los Andes, la Embajada de Francia en Colombia, el Gobierno de Colombia y el Institut Français.


    Presentación de Daniel Bejarano

    04 / MAYO 2017

    Presentación de libro: Pensar las cárceles en América Latina

    El libro “Pensar las cárceles en América Latina” se presentó el 3 de mayo pasado con la participación de su editora científica: Chloé Constant, doctora en sociología-demografía (IHEAL- U. Paris 3) y contó con los comentarios del antropólogo Jaris Mujica (PUCP) y la periodista y escritora Rocío Silva Santisteban.
    La publicación pertenece a la colección Actes y Mémoires del IFEA y tuvo su origen en el coloquio  internacional "Pensar las cárceles de América Latina" organizado en 2014 en Lima con la meta de intercambiar y difundir análisis, experiencias y conocimientos de las cárceles latinoamericanas. Desde México hasta Chile y Argentina, pasando por Colombia, Venezuela, Perú, Bolivia y Brasil, los artículos compilados en el libro abordan la cárcel desde una perspectiva histórica, analiza las relaciones sociales en el ámbito penitenciario, el encarcelamiento político y sus actores, los mercados del encierro penitenciario y el tema de cárcel y género.


     

    03 / MAYO 2017

    CONFERENCIA DE MARIE FRANCE PREVOT-SCHAPIRA

    La expansión urbana, antes orientada hacia la informalidad y la autoconstrucción, está hoy en día dominada por el capital financiero y el mercado inmobiliario. ¿Cómo el cambio demográfico modela la fase actual de metropolización? ¿Cuál es el impacto de los actores del mercado en la producción de la ciudad y en las dinámicas metropolitanas? ¿Qué ocurre con el antiguo esquema centro / periferia?
    En la búsqueda de abrir un debate en torno a estas interrogantes tan vigentes en los estudios urbanos, el Instituto Francés de Estudios Andinos y el Centro de Investigación de la Arquitectura y la Ciudad de la PUCP recibieron a Marie-France Prévôt-Schapira, investigadora del Instituto de Altos Estudios de América Latina – IHEAL - CREDA de la Universidad Sorbonne Nouvelle, Paris 3 (Paris-Francia), quien presentó la conferencia “Transiciones metropolitanas y reconfiguraciones socio-espaciales en América Latina en el siglo XXI”  el 2 de mayo en el marco de los Rendez-Vous del IFEA con el apoyo de la Embajada de Francia en el Perú, el Instituto de Investigación para el Desarrollo (IRD) y la Pontificia Universidad Católica del Perú.
    Marie France Prévôt-Schapira trató los fenómenos de transición de las ciudades latinoamericanas,  a partir de sus investigaciones y las de sus doctorandos, y en dialogo con la importante producción académica (“Torre de babel académica” según la expresión de N. Brenner). Puso énfasis en los procesos de metropolización y las reconfiguraciones socio-espaciales actuales en las grandes metrópolis de América Latina, en el marco de una globalización que se organiza alrededor de la promoción del mercado y de la valorización del individuo. Insistiendo en la dimensión espacial de los cambios, propuso una reflexión sobre los efectos de esos procesos en términos de fragmentación y desigualdades.
    El debate se apoyó en los casos contrastados de México DF que densifica sus zonas centrales, mientras que Buenos Aires continua alargándose a la periferia, para cuestionar las capacidades de las autoridades públicas para regular/orientar el desarrollo urbano frente a los promotores inmobiliarios.

     

    Marie-France Prévôt-Schapira acompañada de Pablo Vega-Centeno (PUCP)

    28 / ABRIL 2017

    Búsqueda de desaparecidos e investigación forense: miradas desde el arte y las ciencias sociales

    En los últimos años, varios países han desarrollado métodos de búsqueda de los desaparecidos durante los conflictos armados con el fin de otorgar un “entierro digno” a los cuerpos recuperados. El Perú se inscribe en este movimiento global, calificado a nivel internacional como “giro forense”, mediante las exhumaciones realizadas durante la última década, o recientemente, a través de la Ley de búsqueda de personas desaparecidas (2016), en curso de implementación.
    Ello responde al pedido de miles de peruanos y peruanas que continúan esperando encontrar el rastro de sus padres, hermanos y hermanas o hijos, desaparecidos durante el conflicto armado interno (1980 – 1990), que enfrentó al Estado peruano con el partido de influencia maoísta Sendero Luminoso. Este conflicto significó la muerte de 70000 peruanos, según el informe final de la Comisión de la Verdad y la Reconciliación (2003), y además la desaparición de más de 15000 personas hasta el día de hoy.
    En este contexto, el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA), la Embajada de Francia en el Perú, la Alianza Francesa de Lima, el Lugar de la Memoria, la Tolerancia y la Inclusión Social (LUM) y el Comité Internacional de la  Cruz Roja (CICR) con el apoyo del Institut Français, de la Universidad Nacional de San Cristóbal de Huamanga y del Grupo Interdisciplinario sobre Memoria y Democracia  de la PUCP, organizaron el evento denominado: “Búsqueda de desaparecidos e investigación forense: miradas desde el arte y las ciencias sociales”. Tuvo como finalidad de presentar y discutir las experiencias internacionales y peruanas de búsqueda de desaparecidos y de restitución de cuerpos a las familias.
    La coordinación científica y artística del evento estuvo a cargo de Valérie Robin Azevedo (Université Paris Descartes/ IFEA) y se realizó a través de un acercamiento diverso que incluyó tres actividades principales un cine debate en Lima (Alianza Francesa, 17 y 18 de abril) y  en Ayacucho (Centro Cultural  de la UNSCH,  20 y 22 de abril), un coloquio internacional en Lima (Alianza Francesa, 19 de abril) y en Ayacucho (Centro Cultural  de la UNSCH,  21 de abril) y dos exposiciones fotográficas en Lima (Alianza Francesa, 12 de abril al 1 de mayo) y en Ayacucho (Centro turístico y cultural San Cristóbal, 21 de abril al 23 de junio).
    El ciclo de cine contó con la participación de antropólogos especialistas en la problemática como José Carlos Agüero (IEP), Valérie Robin Azevedo, Makena Ulfe (PUCP), Héctor Gálvez (director del film NN), Mariano Aronés (IEP) et Gabriel Gatti (Universidad del País Vasco).
    El coloquio internacional titulado «Búsqueda de desaparecidos, intervención forense y procesos de duelo. Enfoque comparativo y balance sobre el caso peruano» ofreció la oportunidad de conocer los casos de Argentina, Bosnia, Guatemala, Rwanda y Perú. Incluyó una mesa de discusión en torno a la nueva ley peruana y lo que significa para el proceso de búsqueda y las familias de los desaparecidos. Participaron del debate numerosas instituciones peruanas involucradas, tanto del sector público como de la sociedad civil.
    La exposición fotográfica  en Lima: "Búsqueda de desaparecidos, investigación forense y duelo" estuvo compuesta por fotografías de exhumaciones y entierros realizados en Perú y Guatemala, obra de los fotógrafos: Alejandro Olazo Millán, Jaime Pacheco y James Rodriguez. En Ayacucho se expuso "Desaparecidos: entre la búsqueda y la esperanza" fotografías que forman parte de la colección del LUM y el CICR y que han recorrido previamente otras regiones del país.
    El evento, que tuvo una numerosa participación de público asistente e instituciones involucradas, ha permitido una verdadera reflexión colectiva sobre una problemática que afecta no sólo a la familia de los desaparecidos sino también al conjunto de la sociedad peruana.

     

    Inauguración del coloquio en Lima a cargo de Valérie Robin Azevedo

    Coloquio internacional en Ayacucho

    Exposición fotográfica en la Alianza Francesa de Lima

    30 / MARZO 2017

    Presentación de libro: 1814 y la junta de gobierno del Cuzco y el sur andino

    El 29 de marzo pasado se presentó el libro  “1814 y la junta de gobierno del Cuzco y el sur andino” de la historiadora Scarlett O'Phelan Godoy (ed.), la presentación contó con los comentarios de  José de la Puente Brunke (Instituto Riva-Agüero PUCP) y Cristóbal Aljovín de Losada (UNMSM).
    El libro es una coedición del IFEA, la Pontificia Universidad Católica del Perú y el Instituto de Estudios Peruanos y reúne una veintena de trabajos de especialistas de diversos países que analizan, desde diferentes perspectivas, este gobierno autonomista que demuestra la temprana participación del Perú en la primera fase de la independencia, la de las juntas de gobierno. Recalca, además, la trascendencia de la junta cuzqueña y sus ecos en América del Sur.


    30 / ENERO 2017

    CONVENIO DE COOPERACIÓN ENTRE EL IFEA Y EL ICANH

    Acuerdo se da en el marco de la visita del presidente François Hollande a Colombia

    Los gobiernos de Colombia y Francia suscribieron este lunes seis instrumentos de cooperación con motivo de la visita oficial del Presidente, François Hollande, quien se entrevistó con el jefe del Estado colombiano, Juan Manuel Santos. Los acuerdos adoptados en la Sala de Conferencias de la Casa de Nariño se relacionan con inversión, turismo, mejoramiento del sistema de catastro, financiación de crédito educativo, investigación científica e información sobre infraestructura.

    En el caso específico de la investigación científica francesa en Colombia, el IFEA - representado por su directora Évelyne Mesclier- suscribió un acuerdo General de Cooperación con el Instituto Colombiano de Antropología e Historia (ICANH), con el objetivo de promover el desarrollo de proyectos o actividades de carácter investigativo, académico, de gestión y divulgación. El ICAHN estuvo representado por su Director, Ernesto Montenegro.

    Ademas del acuerdo suscrito la directora del IFEA sostuvo reuniones con la Embajada de Francia en Colombia, la Alianza Francesa de Bogotá y participó de la recepción para la comunidad francesa en la Residencia de Francia. Todas estas actividades se realizaron como parte de su misión en Colombia.

    Crédito foto: Embajada de Francia en Colombia

    05 / DICIEMBRE 2016

    IFEA PARTICIPÓ EN FERIA DE CONOCIMIENTO AMBIENTAL

    La feria fue organizada el 25 de noviembre último, por el Ministerio del Ambiente (MINAM) y se realizó en el marco del IV Encuentro internacional de bibliotecología “Desastres y prevención de fenómenos naturales en el Perú: Gestión y Prevención ante los Riesgos”.

    El encuentro de Bibliotecología, Investigación y Ciencias de la Información nació en el 2013 como una iniciatirva de la Biblioteca Ambiental (BIAM), con la finalidad de implementar un mecanismo de intercambio de información y conocimiento cuyo objetivo es facilitar la interacción de investigadores, profesionales de la información y la ciudadanía. Asimismo, este evento permite conmemorar el Dia del bibliotecólogo, el cual se celebra cada 14 de noviembre.

    El IFEA se hizó presente con sus última publicaciones y adquisiones de la mano de su equipo de Biblioteca

    22 / NOVIEMBRE 2016

    PUBLICACIÓN DE ACTAS DIGITALES DE COLOQUIO INTERNACIONAL DE DIVERSIDAD CULTURAL

    A finales de junio pasado se realizó en Arica el Coloquio Internacional: "Reconocimiento y valoración de los patrimonios indígenas: territorialidades y desarrollos locales", el evento congregó  investigadores en ciencias sociales y representantes de comunidades y asociaciones culturales, procedentes de Perú, Bolivia y Chile, con la finalidad de compartir experiencias y expectativas acerca de la puesta en valor del patrimonio cultural en territorios indígenas.

    Superando utopías de esencialismo y ancestralidad, las comunicaciones e intercambios de experiencias evidenciaron la diversidad de los procesos de construcción y reivindicación de identidades colectivas relacionadas con ideas de arraigos territoriales. El encuentro internacional buscó desarrollar una mirada crítica sobre los procesos de patrimonialización, según una perspectiva contextual y local acerca de la fabricación de patrimonios culturales que tengan significados sociales pertinentes y participen del reconocimiento y emancipación de las realidades sociales indígenas.

    ​​Estas actas digitales exponen los resúmenes de las presentaciones realizadas, con vista a estimular el desarrollo de futuros proyectos de ciencia participativa para la investigación y puesta en uso social de los patrimonios culturales locales. Las exposiciones están clasificados por temáticas: Mapuche, Andes, Qhapaq ñan y Herencias. Una página adicional presenta el libro Sobre los caminos de los Altos de Arica, fruto del encuentro entre los mundos científicos e indigenistas en los Andes de Arica y Parinacota. El evento fue co-organizado por el Institut Français (Embajada de Francia en Chile), el Centro de Investigaciones del Hombre en el Desierto (CIDEH), CONICYT, el Consejo Nacional de la Cultura y las Artes de Chile y el Insituto Francés de Estudios Andinos.

    Acceder a las actas digitales:  http://cihdeconicyt.wixsite.com/diversidad2016

    12 / NOVIEMBRE 2016

    COLOQUIO INTERNACIONAL « PATRIMONIOS ALIMENTARIOS EN AMÉRICA LATINA »

    El coloquio internacional « Patrimonios alimentarios en América Latina » tuvo lugar el mes de octubre de 2016 en Quito en el local de FLACSO. Reunió investigadores de diferentes disciplinas quienes analizaron los efectos de las políticas públicas y las movilizaciones de la sociedad civil sobre el reconocimiento y la promoción de los saberes locales en materia de alimentación.
    Las comunicaciones dieron lugar a intercambios teóricos y a comparaciones alrededor del conjunto de América Latina.  Más allá de la evocación de placeres culinarios, la patrimonialización de la alimentación es portadora de interese culturales, económicos, sociales y políticos que no están siempre explícitos en los discursos y las representaciones. La investigación lleva a descifrar los procesos y las contradicciones de tendencia reciente y muy ligada a la vez a los territorios locales y a la globalización.   

    Organizadores: Universidad Regional Amazónica IKIAM, FLACSO sede Ecuador, el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA) y el Instituto de investigación para el desarrollo (IRD)

    Comité de Organización:
    •Anne-Gaël BILHAUT, Instituto Francés de Estudios Andinos(IFEA)/Universidad Regional Amazónica (IKIAM)/Centro EREA (UMR 7186)/UMR 208 PaLoc
    •Francisco ENRIQUEZ, FLACSO-Ecuador
    •Esther KATZ, Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo (IRD, UMR 208 PaLoc)
    •Myriam PAREDES, FLACSO-Ecuador
    •Nasser REBAÏ, Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo en el Ecuador (IRD-Ecuador)
    •Charles-Édouard de SUREMAIN, Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social (CIESAS-DF México)/Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo (IRD, UMR 208 PaLoc)

    10 / OCTUBRE 2016

    EL IFEA INICIA CONVOCATORIA DE BECAS 2017

    Destinadas a beneficiar a estudiantes e investigadores en ciencias humanas, sociales y ciencias de la vida, las becas del Instituto Francés de Estudios Andinos, han contribuido al desarrollo de la investigación en la región andina desde su puesta en marcha en el año 1998.

    Con la finalidad de alcanzar a investigadores de orígenes y disciplinas diversas el IFEA propone este año tres tipos de becas:

    La convocatoria completa, los formularios para la postulación pueden consultarse en la página web del IFEA:  www.ifea.org.pe/convocatorias

    08 /OCTUBRE 2016
    Seminario Internacional:
    EL ACUERDO DE PARIS Y SUS APORTES A LA AGENDA DEL DESARROLLO SOSTENIBLE

    Del 5 al 7 de octubre se realizó con éxito el Seminario internacional : "El Acuerdo de París y sus aportes a la Agenda del desarrollo sostenible". Dicho evento tuvo como objetivo: presentar los Acuerdos de París, señalar los temas de mitigación, adaptación y financiamiento, el reconocimiento del concepto de “pérdidas y daños”, así como el de las Contribuciones Nacionalmente Determinadas (NDC) y analizar las políticas y desafíos del cambio climático y los compromisos asumidos por el Perú en el Acuerdo de Paris.

    La inauguración del seminario contó con la participación de la Sra. Irene Horejs, Embajadora de la Unión Europea, el Dr. Marcial Rubio (Rector de la PUCP), el Ing. Fernando León (Ministerio de ambiente), el Sr. Fabrice Mauriès (Embajador de Francia en el Perú) y la intervención, a través de un video, de la ministra del ambiente de Francia, Sra. Ségolène Royal.

    El evento, organizado por la Embajada de Francia en el Perú, la delegación de la Unión Europea en Perú, el Instituto Francés de Estudios Andinos - IFEA, la Agencia francesa de desarrollo (AFD - Agence Française de Développement) y el INTE - PUCP, contó ademas con dos actividades complementarias la proyección de película documental “DEMAIN. Por todo el mundo, las soluciones existen”, Film de Cyril Dion y Mélanie Laurent (Martes 4 de octubre, 7:30 pm) y la exposición fotográfica“60 SOLUCIONES – frente al cambio climático”.

     

    28 / SEPTIEMBRE 2016

    Inauguración de la exposición

    TONG HUY CHONG KOC- 130 AÑOS DE HISTORIA

    Este domingo 25 de septiembre, con gran afluencia de público, se inauguró la exposición “Tong Huy Chong Koc- 130 años de historia”, en el marco de las celebraciones por los 130 años de la Fundación de la Sociedad Central de la Beneficencia China y los 45 años del Establecimiento de la Relaciones Diplomáticas Perú China.

    Esta exposición, que va del 25 de septiembre al 10 de octubre, es fruto del trabajo de la Dra. Isabelle Lausent-Herrera, investigadora del Centro Nacional de Investigación Científica (CNRS) asociada al IFEA, y proviene de fuentes cómo la Biblioteca Nacional del Perú, el Archivo general de la Nación y los archivos históricos y fotográficos del Ministerio de Relaciones Exteriores, la Municipalidad de Lima y la Revista Oriental.

    Curadora: Elena Lau

    Colaboradores: Sociedad Cu Con Chau, Sociedad Pun Yui del Peru, Asociación Lung Sing Sea y Revista Oriental

    Fecha: 25 de septiembre al 10 de octubre

    Lugar: Salón de ceremonias de la Sociedad Central de la Beneficencia China (Jr. Paruro 811, Lima)

    23 / SEPTIEMBRE 2016

    Foro Urbano- Lima, 2016

    ¿CIUDADES POPULARES, CIUDADES SOSTENIBLES? EL HÁBITAT POPULAR EN DEBATE

    La ciudad popular fue puesta en debate en el  Foro Urbano (Lima-2016) que se realizó durante la primera semana de septiembre, a través de una serie de actividades destinadas a un público variado se abordó el tema del hábitat popular y la ciudad sostenible en el Perú. Este diálogo se da en la coyuntura actual de la tercera conferencia de las Naciones unidas- Hábitat III- que se desarrollará en Quito del 17 al 20 de octubre de 2016.
    El evento contó con la participación de Jean-Claude Driant, profesor de la Escuela de Urbanismo de Paris, quien realizó su doctorado sobre los barrios populares del Perú en los años 80 antes de especializarse en políticas de alojamiento social en Francia. El investigador aportó una mirada en relación a la experiencia francesa, en contraposición a los debates que animan la actualidad local.
    Cuatro tipos de actividades fueron organizadas en el marco de este foro:

    - Un seminario académico (5 y 6 de septiembre –PUCP) titulado « Foro urbano Nacional: El hábitat popular en debate. Las ciudades peruanas en perspectiva » que buscó convocar a los investigadores que trabajan temáticas urbanas en el Perú, en particular en ciudades fuera de Lima. Ello permitió contrastar la situación local con las problemáticas actuales en Francia y la región.

    - Dos foros abiertos « Hábitat popular, ciudades sostenibles, innovaciones urbanas » se organizaron en Lima (6 de septiembre) y en Arequipa (8 de septiembre) en las Alianzas Francesas de ambas ciudades, con la finalidad de abrir el debate a un público más amplio. El foro de Lima fue moderado por Catherine Paquette (IRD) y Jérémy Robert (IFEA) y contó con la participación de Jean-Claude Driant, Gustavo Riofrío (experto de la comisión de vivienda del Congreso de la República), Marisa Glave (Congresista de la República), Eleonore Pocry (AFD) y Javier Vera (CCC). En Arequipa participaron autoridades y expertos locales Diego Flores (Hábitat 207), Sonia Anglada (Municipalidad de Arequipa), Luis Calatayud (Universidad Católica de Santa María) y Guido Valdivia (CAPECO).

    - La exposición itinerante “Yo soy la nueva ciudad” que se presentó en diversos espacios en el transcurso de la semana. Se inauguró inicialmente en el primer foro abierto realizado en la Alianza Francesa de Lima (6 de septiembre), luego se presentó en el Colegio Franco Peruano (7 de septiembre) y finalmente ante vecinos y organizaciones sociales del distrito del Rímac, en el marco de las actividades del proyecto RIMAC DRR en colaboración la Municipalidad local.

    - Un ciclo de cine de tres proyecciones: “Squat, la ciudad es nuestra” (2011, Francia), “Los Hongos” (2014, Colombia, Argentina, Francia, Alemania) y  “¡A un dólar, a un dólar¡” (2014, Ecuador) en la Alianza Francesa de Lima.  

    El foro urbano fue el resultado de la colaboración estrecha entre diferentes instituciones de la red francesa en el Perú : el Instituto Francés de Estudios Andinos, el Instituto Francés de Investigación para el Desarrollo, la Embajada de Francia en el Perú, el Colegio Franco Peruano, las Alianzas Francesas de Lima y Arequipa, el AFD y el Instituto Francés. También se contó con el apoyo de instituciones locales como la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP), la Universidad Católica de Santa María (UCSM) y el  proyecto RIMAC DRR, a cargo de COOPI, CARE y el IRD, en asociación  con la  municipalidad del Rímac y financiado por USAID.

     

    22 / AGOSTO 2016
    VILCABAMBA Y LA ARQUEOLOGÍA DE LA RESISTENCIA INCA

    Publicación explora las últimas décadas del dominio inca a través de tres proyectos de excavación en la zona

    Un punto crítico de la historia del Imperio Inca lo constituye la última resistencia, cuando Manco Inca - inicialmente instalado por Francisco Pizarro - se retiró a Vilcabamba para intentar recuperar el control del imperio. Su lucha duró cuatro décadas (1536 – 1572) hasta que fue vencido por las tropas del Virrey Francisco Toledo. A pesar de tratarse de un hecho tan importante en la historia de América del sur, la zona se mantuvo arqueológicamente inexplorada hasta hace muy poco tiempo. “Vilcabamba y la arqueología de la resistencia inca”, es una publicación que ensaya dar visibilidad a dicho período presentando los resultados de la primera investigación a larga escala en Vitcos y alrededores.

    A través de tres años de excavación y dos de trabajo en archivo los autores, Brian S. Bauer, Javier Fonseca Santa Cruz, y Miriam Aráoz Silva, analizan los eventos ocurridos en la zona explorando las complejas relaciones entre españoles y nativos. La obra, editada por el Instituto Francés de Estudios Andinos, Ceques Editores SRL, UIC College of Liberal Arts & Sciences y el Institute for New World Archaeology, fue publicada previamente en inglés por el Institut of Archaeology Press.

    Sobre los autores:

  • Brian S. Bauer, es profesor de arqueología de la University of Illinois (Chicago) y curador adjunto del Field Museum. Ha publicado dos docenas de libros sobre prehistoria andina y es particularmente conocido por sus trabajos sobre los incas
  • Javier Fonseca Santa Cruz es arqueólogo egresado de la Universidad Nacional de San Antonio de Abad del Cuzco, tuvo a su cargo durante mucho tiempo las excavaciones arqueológicas en la región Vilcabamba, proyecto de la Dirección Desconcentrada del Ministerio de Cultura del Cusco.
  • Miriam Aráoz Silva, es arqueóloga egresada de la Universidad Nacional de San Antonio de Abad del Cuzco, se desempeña como investigadora y consultora en arqueología, ha desarrollado trabajos de investigación relacionados con los incas.

  • 21 / JUL 2016
    LA VANGUARDIA PLEBEYA DEL TITIKAKA GANA PREMIO BIENAL DEL INSTITUTO INTERNACIONAL DE LITERATURA IBEROAMERICANA

    La obra "La Vanguardia Plebeya del Titikaka, Gamaliel Churata y otras beligerancias estéticas en los Andes", editada por el IFEA y Plural Editores (Bolivia), ha sido reconocida con el Premio Bienal del Instituto Internacional de Literatura Iberoamericana (IILI). El instituto, dedicado a difundir internacionalmente la literatura, la cultura y la crítica literaria latinoamericanas, otorgará el reconocimiento a la autora Elizabeth Monasterios Pérez durante su congreso anual en la ciudad de Jena, Alemania

    Elizabeth es profesora de Literatura Latinoamericana y Estudios Andinos en la Universidad de Pittsburgh, y docente invitada de Posgrado en Literatura Boliviana y Latinoamericana de la Universidad Mayor de San Andrés. Su libro busca contribuir al debates sobre las posibilidades del indigenismo y el indianismo que se han venido desarrollando en Perú y Bolivia en el último siglo.

    13 / JUN 2016

    CONFERENCIA  DEBATE CON ANTHONY BEBBINGTON:

    "De los conflictos a las políticas: una mirada a la cuestión ambiental"

    Conga, Tía María, la privatización de SEDAPAL o el proyecto Rio Verde son hechos que han movilizado recientemente a la sociedad civil en el Perú. Situaciones similares ocupan la actualidad de numerosos países de la región. Con el fin de debatir acerca de las dinámicas de estos conflictos y su impacto en las políticas ambientales llega a Lima Anthony Bebbington para participar en la conferencia-debate: "De los conflictos a las políticas: una mirada a la cuestión ambiental".

    Bebbington, quien es director de la Escuela de postgrado de Geografía y Higgins y catedrático de medioambiente y sociedad de la Universidad de Clarkson (EEUU), estará acompañado en su presentación por los comentarios de José Echave, doctor en Economía y ex vice Ministro de gestión ambiental; Pedro Jacobi, profesor titular de la Universidad de São Paulo (Brasil) y Franck Poupeau, sociólogo, encargado de investigación en el Centro Nacional de Investigación Científica (CNRS), Francia.

    Esta conferencia-debate, que se realizará el 17 de junio a las 6 pm en el Centro Cultural de la Católica, es organizada por el Instituto Francés de Estudios Andinos, UMI IGlobes, el departamento de ciencias sociales de la PUCP y el proyecto OHMI Pima County (Observatoire Homme Envionnement International) en el marco del III Workshop del programa BLUEGRASS : “Las luchas por el oro azul” que se realizará entre el 15 y el 18 de junio y en el que participan más de 25 investigadores dedicados a estudiar los conflictos por el agua en las ciudades de diferentes países de América (Estados-Unidos, Brasil, México, Colombia, Bolivia y Perú). Ellos presentaran allí los resultados de sus proyectos que constituirán la base de una reflexión sistemática y comparativa de los mecanismos, configuraciones y agentes involucrados en la producción de las políticas relacionadas a la gestión del agua.

    28 / MAY 2016
    ARQUEÓLOGOS PERUANOS DESCUBREN ÚLTIMA TECNOLOGÍA DE ESCANEO EN 3D
    Taller dictado por Christophe Moulherat

    Christophe Moulhérat, responsable del análisis de las colecciones del Museo de Quai Branly llegó a Lima para dictar un taller en donde presentó ante especialistas peruanos las últimas tecnologías de tratamiento de imágenes y de digitalización 3D. Además de arqueólogo y antropólogo Moulhérat es catedrático en la célebre École du Louvre y actualmente colabora en números proyectos arqueológicos consagrados a las sociedades pre-hispánicas.

    El taller fue organizado por el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA) en coordinación con el Museo de Quai Branly (Francia), el Museo de Pachacamac (Perú) y el Ministerio de Cultura. Se realizó con la finalidad de dar a conocer en el Perú nuevas tecnologías que tienen la ventaja de no requerir de material costoso y ser de fácil uso, lo que abre posibilidades de trabajo a los investigadores y responsables de museos.

    Según las nuevas técnicas que se presentaron, hoy en dia es posible ver en transparencia un objeto constituido de materia orgánica e inorgánica con ayuda de scanner rayos x, de IRM, entre otros y convertir estas señales en datos numéricos explotables en un servidor, así la visualización en 3D de los datos es una realidad sobre una simple computadora o en una red vía un sitio de internet. Esta aparente maravilla tecnológica abre inmensas posibilidades gracias a que genera la posibilidad de manipular, desmontar objetos sin dañarlos lo que resulta clave en la investigación de piezas arqueológicas.

    La formación se realizó en el Museo de Pachacamac del, miércoles 25 al viernes 27 de mayo y constituyó una oportunidad única para los asistentes, profesionales de los museos arqueológicos peruanos, experimentar por si mismos con las impresiones en 3D de elementos concretos.

    03 / MAY 2016
    El Inca Garcilaso y el viejo mundo
    CARMEN BERNAND EN CONFERENCIA MAGISTRAL

    La reconocida etno-antropóloga social Carmen Bernand propuso una nueva visión del “mestizo ejemplar”, a través de su conferencia “El Inca Garcilaso y el Viejo Mundo: Moisés, soles y antiguallas” realizada el 3 de mayo último y que fuera organizada por el IFEA con el apoyo de la Facultad de Letras y Ciencias Humanas de la PUCP.

    La investigadora se ha dedicado a estudiar la antropología histórica de los mestizajes y ha publicado una obra en torno a la figura del Inca Garcilaso “Un Inca platónico” (Ed. Fayard 2006) en ella plantea como interrogación inicial ¿cuál es el vínculo entre los incas del Perú, el templo del rey Salomón, las utopías solares de platón, las especulaciones de un rabino ibérico, los romanos, el socialismo y los proyectos mesiánicos?, la obra del Inca Garcilaso de la Vega es la que devela estas conexiones. También analiza la complejidad de los préstamos literarios, políticos, así como las identificaciones y los rechazos del “primer peruano” frente a sus numerosas identidades conflictuales.

    28 / ABR 2016
    Merecido reconocimiento
    DANIÈLE LAVALLÉE RECIBIÓ EL GRADO DE DOCTOR HONORIS CAUSA

    La arqueóloga francesa Danièle Lavallée recibió el pasado jueves 28 de abril el grado de Doctor Honoris Causa otorgado por la Universidad Nacional Mayor de San Marcos, es este un merecido homenaje a su trayectoria, pues se trata de una investigadora cuyo trabajo marcó un hito en la arqueología peruana.

    Danièle Lavallée nació en Paris, Francia y realizó sus estudios en la Universidad de la Sorbona. Además de su labor académica en la Universidad Paris I-Sorbona y París X-Nanterre, ha sido miembro del Centro Nacional de la Investigación Científica (CNRS), la institución de investigación más importante de Francia, donde fue Directora de Investigación del Laboratorio de “Arqueología de las Américas”.

    En 1960 llegó al Perú para preparar su tesis de Doctorado y desde entonces se dedicó a la investigación de la arqueología andina, con énfasis en los periodos del Precerámico y Arcaico.

    Fue investigadora principal del IFEA en Perú entre 1974 y 1980. Estaba a cargo de la sección "Arqueología" del IFEA y dirigió el Proyecto de investigación arqueológica JUNIN-PALCAMAYO (Perú). Entre 1994 y 2011, con el respaldo y el financiamiento del Ministerio de Relaciones exteriores de Francia, fue directora del Proyecto de investigación arqueológica PERU-SUR (Perú). También desempeño un papel muy importante en el marco del Consejo Científico del IFEA, como miembro permanente entre 1980 y 2003.

    Ha dirigido proyectos arqueológicos en numerosos países de Sudamérica, como Ecuador, Brasil, Argentina aunque sus principales trabajos fueron realizados en Perú; donde ha desarrollado investigaciones arqueológicas en la sierra de Huancavelica, las punas de Junín y últimamente en el litoral de Tacna.

    Los proyectos arqueológicos que ha dirigido se han caracterizado por ser escuelas de campo, donde estudiantes peruanos aprendieron técnicas de excavación utilizadas en Europa, como el “décapage”. Fueron proyectos multidisciplinarios donde participaron especialistas en diferentes campos de la investigación científica con el apoyo de equipos de estudiantes que D. Lavallée formó durante todos esos años.

    Las excavaciones de D. Lavallée y su equipo en el abrigo rocoso de Telarmachay, ubicado a 4,420 msnm en las punas de Junín, constituyeron un hito para los conocimientos sobre el Periodo Precerámico. La forma sistemática de excavación permitió reconstruir el hábitat y el uso estacional del abrigo por cazadores recolectores y pastores. También fue posible establecer que las primeras formas de domesticación de los camélidos (alpaca) se pueden fechar alrededor del 4500 a.p. De la misma manera, sus trabajos en la puna de Junín se complementan con los de otros investigadores, proporcionando un cuadro muy claro sobre el desarrollo de los primeros habitantes de esta zona de los Andes.

     

    23 / FEB 2016
    Visita de Estado presidencial
    INAUGURACIÓN DE LA NUEVA SEDE DEL IFEA

    El pasado 23 de febrero se inauguró la nueva sede del Instituto Francés de Estudios Andinos en ocasión de la visita de Estado del Presidente de la República francesa, François Hollande. El local se encuentra ubicado en el Jr. Batalla de Junín 314 del distrito de Barranco.

    La ceremonia contó con la presencia de Antonio Mezarina, alcalde de Barranco y como parte de la delegación que acompaña la visita presidencial asistieron: Thierry Braillard, Secrétaire d'État auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, chargé des Sport y Sergio Coronado diputado de la segunda circunscripción de los franceses establecidos fuera de Francia (América latina y Caribe).

    La casona barranquina que albergara al instituto fue legada por el arqueólogo peruano Carlos Brignardello Radulescu, limeño cosmopolita, autodidacta y apasionado por la historia, quien al fallecer en el 2004 nombró al IFEA cómo su heredero universal, expresando su deseo de convertir su casa en su sede principal.

    9 / FEB 2016
    Presentación de disco:
    LA MÚSICA EN TIEMPOS DE MARTÍN CHAMBI
    Indigenismo y modernidad

    El disco La música en tiempos de Martín Chambi. Indigenismo y modernidad es una edición conjunta del Instituto Francés de Estudios Andinos IFEA), el Museo de Arte de Lima - MALI, el Instituto de Etnomusicología de la PUCP y el Centre de Recherche sur l´Amérique Coloniale CRAEC) de L´Université Sorbonne-Nouvelle, París.

    La presentación, que se realizó en el marco de la exposición "Chambi" del Museo de Arte de Lima, contó con la participación de Gérard Borras (director del IFEA), Fred Rohner (IDE-PUCP) y Natalia Majluf (directora del MALI)

    9 / FEB 2016
    Nueva Publicación
    Bulletin 44(3)«Lucha contra la pobreza y educación en Bolivia»
    Indigenismo y modernidad

    El nuevo Bulletin de l'IFEA fue editado por Robin Cavagnoud, Sophie Lewandowski y Cecilia Salazar.

    Acerca del Libro:

    El IFEA brinda una perspectiva global referida a la situación de la pobreza en Bolivia a partir del posicionamiento de los actores del nivel internacional al nivel local. Los artículos reunidos abordan temas como las orientaciones políticas nacionales frente a las políticas internacionales, los modelos de desarrollo preconizados por el gobierno y los actores sociales, el ascenso social de los grupos y territorios marginales así como las trayectorias educativas y profesionales de los jóvenes en situación de precariedad. Asimismo, el dossier propone un enfoque particular en cuanto a las relaciones entre pobreza y educación, en particular a través de los vínculos entre las políticas educativas y de lucha contra la pobreza, los programas de redistribución a favor de la escolarización de los niños, el uso de los saberes en las estrategias de ciertas categorías sociales y los modelos de educación en el desarrollo local

    9 / ENE 2016
    Entrevista:
    VÍCTOR ALVAREZ PONCE
    Premio François Bourricaud 2014

    Víctor Alvarez Ponce, actual candidato a doctor por la Universidad de Berlin, nos narra sus experiencias cómo ganador del Premio François Bourricaud para la investigación peruana en ciencias humanas y sociales

  • Cuéntanos un poco sobre la investigación con la que ganaste el premio Bourricaud ¿Cuál era el tema que abordabas en tu tesis?

    Pues, el ganar el premio Bourricaud para mí representa uno de mis mayores logros en mi aún joven vida académica. Es quizás el premio a la investigación en ciencias humanas y sociales más importante que hay en el país y se siento muy orgulloso de haber sido el galardonado en la edición del 2014. Mi tesis de maestría, bajo la asesoría de la Dra. Scarlett O’Phelan, consistió en un estudio de historia medioambiental que analizaba la relación entre desastres naturales y la administración virreinal en Perú y Chile durante los siglos XVII y XVIII. Mi foco de análisis fue estudiar a los tsunamis como fenómenos naturales que condujeron al establecimiento de políticas preventivas y a la relocalización de ciudades, siendo la catástrofe de 1746 en Lima y Callao el punto de máxima crisis. Demuestra la necesidad de aplicar una gestión más pragmática de organización urbana en relación a su vínculo con la naturaleza y la vulnerabilidad de sus costas. Uno de mis propósitos era mirar a los tsunamis como ejes centrales de análisis histórico y no a la sombra de los terremotos, dando apertura así a una nueva línea de investigación. Pero a su vez, también quise dar una mirada del Mar del Sur como un único espacio integrado, y cuyo territorio fue el escenario de las más terribles catástrofes que hasta el día de hoy se guardan en la memoria de las naciones del Pacífico, historias conectadas que deben ser aún más profundizadas.

  • Luego de ganar el premio ¿Cómo fue tu experiencia en relación a tu visita al IHEAL? ¿En qué consistió la agenda académica que tuviste por allá?

    Mi llegada a Francia fue un privilegio. Antes de ponerme en contacto con el IHEAL aproveché para conocer un poco más de la ciudad de París, un turismo más urbano que fue muy agradable. Luego, visité la sede del IHEAL y fue gratamente recibido por el Dr. Olivier Compagnon. Me dieron todas las facilidades para acceder a la biblioteca del instituto donde puede trabajar varios días. Pero lo más sorprendente fue poder trabajar en la Biblioteca Nacional de Francia, un verdadero privilegio, en donde hice la mayor parte de mi investigación. Fue bastante placentero estar en aquellas instalaciones, pude encontrar información de la cual no tenía conocimiento alguno y aproveché para afiliarme por un año, pues mi intención es estar en contacto con París.

  • Sabemos que inicias un doctorado en Berlín ¿En qué consiste tu investigación que piensas desarrollar a partir de ahora?

    Efectivamente, parte de postergar mi viaje a París se debió a temas laborales. Yo trabajaba en la PUCP como Asistente de Gestión Académica en la Facultad de Letras y Ciencias Humanas y además había comenzado a dictar como docente en la PUCP lo que me impidió viajar en marzo como estaba previsto. Además, estaba esperando la respuesta de mi postulación para cursar un programa doctoral en la Freie Universität Berlin, la cual, resultó positiva. Teniendo ambos compromisos, agendé mi llegada a Europa para primero hacer mi pasantía en París y luego trasladarme a Berlín. Ahora ya estoy asentándome poco a poco aquí y aún tengo ganas de regresar al IHEAL. Quedaron pendientes algunos accesos a otros archivos y además una presentación de mi tesis de maestría. Lamentablemente con los sucesos recientes (atentados de noviembre), he considerado postergar mejor la visita hasta febrero, pero el vínculo institucional ya existe y para mí es un enorme privilegio que me consideren.

    Ahora mi proyecto doctoral sigue en la línea de la historia ambiental política, pero ahora he decidido enfocarme a estudiar el siglo XX, concretamente el terremoto de 1970 en el Perú y sus incidencias históricas para el devenir de la gestión gubernamental del gobierno militar de Juan Velasco Alvarado y el establecimiento de las primeras políticas preventivas ante los sismos del Estado peruano. Mi proyecto de tesis ha sido aprobado y ya he comenzado a trabar con mi asesor, el Dr. Stefan Rinke. La meta es culminar la tesis en un máximo de 4 años, que es el límite del financiamiento que tan gentilmente me otorgó el Colegio de Graduados “Entre Espacios” del Latainamerika Institut de la FU Berlin y la Katolischer Akademischer Ausländer Dienst (KAAD) para poder iniciar esta maravillosa aventura académica. El camino aún es largo pero la dedicación es la base para un buen resultado.

    Simplemente, quiero agradecer a la Cooperación Francesa por este privilegio de investigar en París, al IFEA por su compromiso con nosotros los jóvenes investigadores y sobre todo el Dr. Gerard Borras por su invaluable apoyo.