Historienne, membre du Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA, UMR 5190) et maîtresse de conférences à l'Université Grenoble-Alpes (UGA) en histoire contemporaine extra-européenne, après avoir enseigné à l'Institut des hautes études sur l'Amérique latine (IHEAL), à l'Université Paris 8 et au Pôle ibéro-américain de l'IEP de Poitiers. Après une thèse de doctorat consacrée aux populations du haut Marañón au Pérou dans la seconde moitié du XXe siècle et à leurs relations avec la construction nationale au Pérou, elle s'est orientée vers l'histoire de la santé, mentale en particulier. À cette fin, elle a coordonné le projet EAP 1402 de numérisation des sources historiques conservées au musée de l'hôpital Larco Herrera à Lima. Elle cherche à comprendre comment la psychiatrie s'est développée au Pérou au début du 20e siècle à partir de trois points de vue: pour les médecins, dans le cadre d'une conversation politico-scientifique transnationale ; au niveau des pratiques infirmières, en tant que profession nouvelle et ardue ; et pour les patient·es et leurs familles, en tant qu'espace doté d’enjeux et de fonctions sociales spécifiques.
Docteur en sociologie de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris). Depuis 2014, il travaille avec divers groupes matsigenka de l’Amazonie sud-péruvienne (Madre de Dios et Cusco) sur les effets sociaux de la scolarisation et des regroupements contemporains en « communautés natives ». Il poursuit actuellement des enquêtes de terrain en Amazonie, en particulier sur le chamanisme, la mythologie et la question de la distinction de genre.
Docteur en histoire et civilisations, ses recherches portent sur l’histoire politique des conflits. En étudiant les guerres d’Indépendance de la Colombie et du Venezuela, il a mis en lumière les engagements des groupes subalternes et l’émergence d’un modèle guerrier d’autorité politique. Son nouveau projet de recherche montre l’importance des politiques d’exception dans l’Indépendance de la Colombie, et interroge leur rôle dans l’émergence d’un modèle présidentiel.
Chercheur (CRCN) au CNRS, docteur en anthropologie sociale et ethnologie, habilité à diriger des recherches. Il a été chercheur associé au CERHIO UMR 6258, Rennes et au CREDA UMR 7227, Paris. Ses principaux domaines de recherche sont le Gran Chaco dans les basses terres américaines et les déserts de la Puna et d'Atacama dans les Andes méridionales. Il dirige actuellement les projets ANR (2022-26) "INTERRUPTIONS. Accidents, dysfonctionnements, temps-morts. Les territoires extractifs autrement" et IRP CNRS (2020-24) "ATACAMA-SHS. Sciences humaines en territoire minier".
Master en Anthropologie de l'Université Paul-Valéry Montpellier III. S’intéresse à la notion des territoires comme cadre privilégié pour étudier les constructions identitaires dans les espaces urbains. Il lui importe ainsi d’observer comment les individus et groupes socio-culturels négocient leurs appartenances par des jeux d’appropriation spatiale, dans l’objectif de mieux comprendre les cohabitations interethniques de l’urbanité.
Doctorante en géographie (Paris 1 Panthéon-Sorbonne – PRODIG). Son sujet de thèse est l’impact de l’extraction pétrolière sur les dynamiques de vie du peuple Waorani en Amazonie équatorienne. Elle propose une étude de géographie locale d’une problématique plus globale qui est l’exploitation des ressources naturelles dans les territoires autochtones et ses conséquences économiques, écologiques et sociales.